31.8.06
Dernier jour
Réveillé à 8h15 par les femmes de chambre... ras le cul !Douche, puis paiement de la prochaine nuit.
Petit dèj : brioches et jus d'orange.
Direction Quianmen, je loupe le 22, le suivant arrive 10 minutes après.
L'arrêt est à Tian An Men Ouest, et pas Est par contre, mais j'arrive vers 10h 15 au rdv avec Isabelle, elle est pas encore là. Elle arrive vers 30, on prend un taxi pour le temple du Ciel.
Matinée, jusqu'à 14h environ.
Puis taxi, vers une rue dont le nom ressemble à Dongzhimen, pour manger : fondue chinoise.
Taxi pour Dashanzi ("Dashanzeu"), appel à Greg, il me dit comment dire "art" et en demandant au premier chinois venu, un autre nous donne la direction.
On y passe trois heures, j'aime beaucoup. Grand complexe industriel investit par des galeries d'art et des cafés branchés et classes.
Taxi pour San Li Tun. On arrive vers 19h15, j'ai encore 45 minutes. Isa a rendez vous avec les autres à 20h30 pour un massage. On trouve mon rendez vous (l'Aperitivo) puis on va vers le sien. On discute de Leslie, elles se sont un peu prises la tête depuis son arrivée.
Au revoir à un coin de rue, elle me donne "rendez vous" sur Paris, échange des photos, "emails, appelle, hésite pas"... Je lui parle de courir à Montsouris.
J'arrive pile à l'Aperitivo, et Callum un peu après. Comme il est tout seul, je crois qu'Hannah ne venait pas, mais elle arrive un peu après.
Je dine de spaghettis bolognaises (!), Callum grignote, et Hannah idem.
Photos et taxi pour rentrer.
Sur le chemin, dans Dazhalan, j'achète 180 kuais une valise pour rentrer mes jeux, je discute un peu avec un libanais qui cherche des souvenirs en catastrophe, puis je prends du thé pour Mai.
En sortant, je me dis qu'il m'en faudrait aussi pour les voisins. On verra demain.
A la chambre, il faut tout ranger, sms en réponse à Greg et écriture.
Ma dernière nuit ici. Bouh !
30.8.06
Panjayuan
Petit dèj vers 9h dans la rue, je me trouve des petites brioches et du jus d'orange, un peu de net.Ensuite je pense louer un vélo sur Quianmen, mais là où je pensais, y a pas. J'hésite à me ballader vers le nord de la cité interdite, où il y a deux points de location indiqués dans le Lonely, ou prendre un taxi pour Panjayuan où il y a le marché (et l'endroit dans le marché) que m'a indiqué Hannah.
Je commence à pied, le long de la Cité Interdite, à l'Est. Il y a des vélos à louer mais 300$ de caution : trop !
J'oblique vers Wanfujing, c'est très très touristique.
Mais je me décide pour un taxi vers Panjayuan. Là où m'a indiqué Hannah, dans le coin à droite en entrant, se trouve exactement ce que je recherche. Il y a des jeux de go avec les petits gobelets pour les pions, mais le tapis de jeu est en plastoc immitation cuir. Trop dommage.
Je me décide pour des jeux avec plateau bois.
Deux jeux de go, un jeu d'échec chinois et un d'échec. 1000 kuais le tout.
Retour en taxi, je laisse tout ça à la chambre. Petite sieste, j'appelle Greg, Callum pour confirmer pour jeudi soir, puis Isabelle qui est dans le bus retour de Simatai.
On convient d'un truc pour le soir. Je sors, ballade vers Xidan (cartes pour R&V et B&M) et retour par le 22.
Appel à Leslie (Isa répond pas), elle me rappelle dans 30 minutes.
Douche, j'écris un peu, rappel Leslie : rdv entre la tour de l'horloge et la tour de la cloche. Je pars direct.
Petite place où des femmes entre 40 et 50 ans dansent sur de la dance "jingle bell", "no pasaran", ce genre, un petit vieux fait du tai chi, d'autres marchent tout autour de la place.
Leslie se pointe, je monte dans la voiture : connaissance avec Brial et sa copine Sandrine. Brial est en VIA à l'ambassade depuis janvier, s'occupe du non nuc' pour le département nucléaire. Sandrine est venue le voir pour les vacances (école de commerce).
On dine dans un restau italien (mégas pizzas) et on prend un "super long island" au Houkai Zoo - même proprio que le Nan Jie.
Puis on bouge vers le Brown's où il y a la Lady's Night. Sur le grand écran, un documentaire : la seconde guerre mondiale... Une bière et je rentre.
29.8.06
Le Palais d'Eté
Réveil 6h10, Nico et QL packent et s'en vont. Je traine et somnole jusqu'à 9h.Douche, et check out, puis check in pour une chambre simple (lit double, pas de fenêtres : elle donne sur le couloir).
Je déballe mes affaires pour que "ca respire" un peu et je ressors vers 11h. Laverie. Restaurant.
Je me dirige ensuite vers la place Tian An Men, rendez vous vers 12h30 avec Isa pour aller ensuite au Palais d'Eté.
Un peu de mal à se trouver : elle est à la sortie B du métro, moi à la A, et mon putain de téléphone est bloqué sur les touches "yes, flèches, ok". L'essentiel.
Je loupe un premier appel et au deuxième j'y arrive.
Taxi, et ballade toute l'aprèm au Palais d'Ete, au bord d'un lac. Très sympa, mais beaucoup de touristes. Pause au bord du lac, puis retour et taxi vers Dong Si Shi Tiao où j'ai rendez vous à 21h avec Callum pour dîner. Dépose Isabelle devant le magasin où elle doit prendre ses chemises et j'arrive pile poil.
Callum et Hannah sont avec Maeva, une de leurs amies, française expat en contrat local pour AEC. Très jolie aussi.
Dîner très agréable avec eux, plein de questions à poser. Callum est fatigué (bossé jusque minuit la veille) et on rentre, moi par le métro.
Au passage, emails, un peu de chat.
Retour, rattrapage de mon retard dans mon carnet... claqué.
La Grande Muraille
Dernière journée pour QL et Nico.Lever 7h30 (pour moi), douche en prem's, et on sort. Aucun de nous n'a faim, on prend des boissons et métro jusqu'à Dong Zhi Men.
A la sortie, QL tente de tirer des thunes, ca marche pas et je lui prends 50 euros, et 50 euros pour Nico.
On part alors à la recherche de la station de bus, et on tombe sur ce qu'on cherchait.
Un taxi pour la journée pour Simatai. 400 kuais. Deux heures trente aller, déjeuner, puis téléphérique et on finit la montée à pied, suivi par des vendeuses à qui j'ai eu le malheur de dire "peut être en redescendant". On s'en débarrassera heureusement assez vite à la première ou deuxième tour. Le paysage est à couper le souffle. Littéralement.
Promenade côté Est, puis descente et retour en tyrolienne et bateau.
Retour, deux heures trente aussi, très belle journée.
On retrouve Leslie et Isabelle pour dîner, cuisine du Yunnan, l'ambiance est un peu "calme" et on ne boit que du thé.
On continue dans un bar ensuite, mais "ca décolle pas", musique trop forte pour parler. Et moi je fais gaffe sur l'alcool.
On ressort, les filles rentrent et on va au Suzie Wong. Un verre et on rentre.
28.8.06
Retour à Pékin
Réveil vers 8h, douche, ptit dèj, et on prend congé de Gaby.Avion à 11h et quelques. Arrivés vers 14h (je crois, on a attendu pas mal sur le tarmac avant de décoller), on se met à la recherche d'un hôtel correct pas trop loin du Worker's Stadium et de San Li Tun - le quartier où ca bouge. On trouve pas, on laisse tomber, et on vient s'installer à Dazhalam là où on était en arrivant.
On sort un peu, internet, manger un bout, puis on passe des pantalons avant de rejoindre Leslie - la nana qui connait la tante de QL et par laquelle on avait eu le contact de l'agence de voyage.
On la retrouve sur San Li Tun devant le "Den", un bar australien, et on va manger chinois.
Leslie est expat en VIE pour Alstom, depuis 18 mois en Chine. Jolie, métisse franco vietnamienne, avec un air un peu garçon manqué (pas négatif).
Isabelle est l'une de ses amies venue lui rendre visite pour 10 jours. Jolie aussi, très beaux yeux.
Des tronches : Centrale (Paris ?) pour la première, Supélec pour la seconde.
On va ensuite au Alpha, où je tombe les deux pieds dans la piscine, et on y retrouve Riccarda et Mark.
Riccarda est allemande de Lübeck, depuis sept ans en Chine - elle parle chinois de manière impressive, le lit et l'écrit. Elle bosse pour une boite d'import-export.
Mark est australien, et il a bossé aussi à Shanghai et Hong Kong.
Riccarda nous quitte et on bouge ensuite pour le Nan Jie. Douze shooters pour 100 kuais, après les deux (ou trois ?) cocktails de l'alpha et la bière du restau, ca fait beaucoup, surtout que comme on a payé le restau et que Mark nous paie des coups, les filles alignent les shooters.
Danse, un peu, mais ca commence à être moyen dans mon estomac.
Nico "chauffe" Leslie, ca avance pas mal.
Tous viennent me chercher pour danser... mais au bout d'un moment, "c'est le moment" et je rentre en taxi tout seul.
Sur le chemin (à pied du retour) c'est limite et je m'asseois deux minutes sur les marches pour cracher, avant de monter.
Les deux autres me rejoignent assez vite. Dodo.
27.8.06
Une journée à Shanghai
Déjà 20 jours que je suis parti !QL est réveillé plus tôt que nous, et me fait la blague de me dire qu'il est 11h à 9h30.
On sort avec Gabriel, direction People' Square, où, en sous sol, une rue de l'ancien Shanghai est reproduite, avec une photo de platanes au fond - "l'arbre français", dont le surnom vient de l'amour immodéré des importations françaises au début des du XXe siècle.
Puis, c'est le musée d'architecture de Shanghai, avec des vieilles photos, des maquettes de la ville, des images des futurs aménagements, les districts autour de la ville...
McDo, puis l'entrée du Yu (Yuan) Garden, dans un quartier touristique bondé. On dégage de là pour aller voir la vieille ville, qui est rasée portion par portion pour insalubrité.
Un taxi nous emmène au Bund, la promenade sur le fleuve, bondée aussi, avec les imposants bâtiments des banques des années folles en bordure.
Nanjing Donglu pour boire un coup - ce qui ne semble pas se faire beaucoup autour de nous. Dans la partie piétonne, en s'écartant un peu les uns des autres, deux bombasses, discrètement, accostent Gabriel et moi. On peut les suivre si on veut, ce sont des prostituées.
A nouveau un verre en terrasse, peu fréquentée - pour les chinois, les français (Faguoren) passent leur temps au café à regarder les filles (on n'a pas raison ?).
Après un rapide retour à l'appart de Gabriel pour la douche du soir, on se dirige vers le Sofitel et son "centre of massage".
Au 7e étage (hahaha), un massage à l'huile pour chacun, les cabines sont vastes et luxueuses, avec cabinet de douche et toilettes.
Ma masseuse s'appelle "Mary", et a des mains de fées. C'est très, très agréable. Magique. Je me transforme en chat ronronnant.
Je dois la changer de ses habituels américains gros, moches et lubriques, car après une petite demi heure, elle me propose une séance de 2h au lieu d'une comme prévu. Comme j'adore, on parvient à "si mes amis sont ok, c'est d'accord". QL reste inflexible - il a plus de pratique que nous - et il a raison, Gaby n'est pas venu et nous attend pour dîner. Après une heure de bonheur, c'est fini.
Je lui laisse 100 kwais de pourboire - largement mérités à mon goût, et elle viendra me donner sa carte lorsqu'on attendra les ascenceurs. Merci pour le cadeau d'anniversaire, QL !
Diner au Blue Frog avec Gaby qui nous rejoint pour un diner léger.
Il nous abandonne lorsqu'on prend la direction du "Rouge" pour voir l'ambiance d'un samedi soir.
C'est blindé, terrasse comprise (magnifique vue sur le Bund). Les filles sont du genre canon, et les mecs sont tous des expats (il y a des chinoises, mais pas de chinois). Bof.
On sort après des verres assez vite avalés, aussi chers qu'à Paris, et à la sortie, on prend le même ascenseur qu'une anglaise et une brésilienne ayant fait ses études à Paris. Lorsqu'on hésite sur la direction, à la sortie, la brésilienne nous invite à partager son taxi pour nous poser au Wing Wing, plutôt qu'au Bon Bon ("vu l'heure, c'est nettement mieux"... ok si tu le dis).
Style un peu "16e branchée" elle aussi, elle dirige une boite sur Shanghai, mais ca ne lui plait pas du tout, et elle veut rentrer au Brésil. Enfin, sympa pour le conseil ("et puis le Dragon (Fly ?), après 4h du mat, en after").
Le Wing Wing, au 5e étage d'un immeuble de bureau (...?) baigne dans une ambiance beaucoup plus froide, et il y a moins d'occidentaux. Un dj mixe une électro germanique, QL tente d'approcher une chinoise qui se trémousse toute seule au bar, en lui écrivant sur son portable "do you speak english ?" mais il se fait tej pas très gentiment.
Ca suffit pour la journée.
25.8.06
Suzhou
Réveil tôt, QL ayant pris rendez vous avec son ancien chef, aujourd'hui directeur d'une usine à Suzhou.Métro jusqu'à Shanghai Train Station, la sortie donne sur un mur, et un chinois demande même à QL son chemin... On finit par avoir nos billets.
Arrivés à destination, l'adresse recopiée en chinois par Gaby (on n'a pas pu l'imprimer), se révèle être en chinois traditionnel et les chauffeurs de taxi ne la comprennent pas.
QL doit appeller la secrétaire, qui indique le chemin au taxi.
L'usine est top moderne, absolument pas ce qu'on peut avoir en tête d'après les médias occidentaux, et le boss est en réunion.
On poireaute deux heure, en profitant au passage du buffet des expats, la secrétaire (mignonne et bien foutue) nous ravitaille en eau, mais ca devient long.
Quand on pensait s'en aller, il sort, et demande à sa secrétaire de nous faire la visite.
Je suis impressionné par les hangars techniques, les conditions de travail, les indicateurs de sécurité...
Les gens travaillent ici du lundi au vendredi, 8h par jour, plus un jour au choix entre le samedi ou le dimanche. Auparavant, cette usine était localisée en France...
Puis on discute un petit peu avec le boss, qui nous parle un peu de son travail, de ses "challenges" lorsqu'on est en contact professionnel quotidien avec des chinois (il faut toujours être derrière eux)...
Sa secrétaire nous appelle un taxi, et on est partis pour le Humble Administrator's Garden - Suzhou est connue touristiquement pour ses jardins.
De retour à l'appart de Gabriel, c'est à nouveau une douche (il fait tellement chaud que c'est matin et soir), et on va diner avec ses collègues espagnols, dans un restaurant affichant quantités de photos de dirigeants célèbres.
Dans MaoMing Lu, on boit un coup au Blue Frog, en compagnie d'étudiants américains, et c'est la fin de la soirée.
24.8.06
Shanghai
Ballade dans le marché : vraies copies de copies, copies de faux vrais... Nico achète deux t-shirts Nire, puis on va se prendre chacun un adidos. Mais pas moyen de trouver des t-shirts daidas, comme le sac de sport aperçu sur un étalage.On déjeune au Dicos (est ce que cette chaine existe ailleurs qu'en Chine ?), et on quitte l'hôtel vers 14h. Le taxi commence par nous emmener en pleine cambrousse, et on se pose de vraies questions, avant de filer sur une autoroute et de voir l'aéroport de Zhengzhou : 200 yuans la course.
Le verre au bar de l'aéroport n'a rien à envier à celui choisi sur la carte d'un bar européen (pas même le tarif), puis c'est l'embarquement pour 1h/1h30 de vol jusqu'à Hongshiao, l'aéroport des vols nationaux de Shanghai (on n'aura pas droit au train à sustentation magnétique).
La file d'attente pour les taxis fait 6 boucles aller/retour, et après une demi heure d'attente, c'est l'Amérique en Chine. Néons partout, tours gratte-ciel (il fait nuit), autoroutes aériennes... ca change beaucoup de tout ce qu'on a vu jusqu'à présent.
Le taxi nous pose dans une résidence de trois tours, au pied de celle où habite Gabriel, un ami de QL qui vit ici, et qui a la grande gentillesse de nous accorder l'hospitalité pour notre séjour dans la ville.
Au 11e étage... personne. Vers 22h30, alors qu'on attend depuis 1h et quart, voilà QL et Gabriel qui arrivent.
Le lendemain, le métro nous conduit de Shanghai stadium à Xujiahui, où se trouve un énorme magasin d'électronique grand public. Pause Starbucks (c'est une vraie gangrène !), mais personne ne nous voit, donc personne ne nous sert, et on fait les touristes :
tour Jin Mao, pour une vue à 360 degrés sur Shanghai, ca tape.
Canard laqué pas top dans un restaurant classe, puis Huaihai - les "Champs Elysée de l'Est".
Le taxi qui nous ramène chez Gaby ne connait pas la rue, donc il nous pose à l'hôtel (Huating Binguan) à côté.
On retrouve Gaby rentré du boulot, et on repart en ville pour diner japonais, dans un restaurant où la table où l'on mange est aussi le plan de travail du cuisinier. Grillades.
A l'autre bout de notre table, deux français. Deux jeunes, l'un manifestement expat', et l'autre un de ses amis venu lui rendre visite. L'expat' est du style "nerveux-je-me-la-pète", il parle chinois (très bien, d'après Gabriel), et fait tout pour qu'on remarque qu'il est un habitué.
Le genre que je ne peux pas sacquer, QL me fera la même réflexion un peu plus tard.
On continue la soirée en allant au Zapata's (Sacha's ?), un bar d'expat' dans l'ancienne concession française, placés à côté d'une table de chinoises stylées.
Je rentre avec Gabriel, pendant que Nico et QL mettent le cap pour "Le rouge", un bar branché ultra tendance, que lui a conseillé une amie de Hong Kong.
22.8.06
Réveil vers 8h30, mais en grands paresseux, on n'est pas debouts avant 9h30.Au tour de Nico d'avoir besoin de rentrer prestemment à l'hôtel pour son bide, pendant que je poste mes cartes postales. On déjeune au restau à côté de l'hôtel. Résa et paiement des billets d'avion (retrait de deux mille kwais), puis on est partis en vadrouille vers le Nord, sur Zhongshan Lu jusqu'au Longtin park (35 yuans l'entrée), ballade sans rentrer dans la seconde partie payante du parc, et visite du pavillon du dragon.
Revenus dans le centre par Shuding Jie, passage par l'hôtel (ce coup ci c'est mon bide), internet pour prévenir QL de notre arrivée sur Shanghai, et le marché de nuit (pour de vrai).
Pour 19 kwais, soit moins de deux euros, on dine tous les deux d'une soupe au won ton et d'une assiette de raviolis chacun (ce qui fait un peu beaucoup, on a du mal à finir), plus la bière.
A la télé, pour terminer la journée, il y a Taxi 2 en version chinoise résumée, et Chine Porto-Rico en basket.
21.8.06
En train vers Kaifeng
Réveil un peu tard. On sort s'acheter des trucs pour le petit dèj, comme la veille. Pas retrouvé mes "France bread", je prends une brioche tranchée et un sprite.Taxi pour King city parc, pour finir de manger, ballade, des groupes de petits vieux en train de faire de la musique sur des instruments traditionnels.
Nico a faim lorsqu'on sort du parc, donc direction de Dicos du centre commercial. Une partie des employés est occupée à faire de l'aérobic, dehors, sur de la dance music. Ca nous fait bien tripper, on filme ca avec nos appareils photos (la magie des numériques).
On reprend un taxi pour l'hôtel, où on fait une petite sieste avant de checkouter vers 14h. Direction la gare, où on poireaute jusque 16h. On se place dans une file, et là, le train est retardé. Au lieu de 16h24, il arrive vers 17h. C'est la cohue à l'ouverture du portillon.
On monte dans le train à étage, soft seats.
Un chinois assis en vis à vis tente une conversation, mais il ne lit pas les caractères occidentaux, et nous, on ne lit pas les idéogrammes. Il descend à Zhengzhou en nous laissant ses graines de tournesol pour grignoter.
Déjà deux heures de train.
Un autre chinois s'assied à côté (ils sont nombreux à être partis à Zhengzhou), et nous montre ses techniques de décorticage des graines de tournesol.
Pas facile de communiquer : à part dire "Faguo(ren)" pour indiquer notre origine française, et tenter d'utiliser les mots / phrases de nos Lonely et Routard, on ne va pas loin.
On descend à Kaïfeng, comme presque tout le monde à bord du train, et on va directement aux résa, pour booker le billet pour Shanghai, en compagnie d'un chinois parlant bien anglais, qui nous propose son hôtel en face de la gare (moyen, on est à une borne des murailles, et à plus de deux du centre ville).
Au guichet, c'est le bad plan : pas de couchettes, ni pour demain (22) ni pour après demain (23).
Seulement des sièges, départ à 13h. Dans le Lonely, ils annoncent une douzaine d'heures pour le trajet, on l'évalue à une fourchette allant de 15 à 18h, par rapport à nos expériences précédentes.
En compagnie du couple de français qui étaient derrière nous dans la file (les deux autres "blancs" descendus du train en même temps que nous), on laisse tomber pour ce soir et on sort pour trouver un hôtel.
Le jeune chinois tente de nous embarquer vers celui de sa famille et les deux français - qui n'ont pas eu le speech de tout à l'heure - posent des questions. On en profite pour s'éclipser vers un taxi.
On arrive au centre, dans un hôtel du Lonely. Ils nous proposent 50 yuans, c'est pas beaucoup, donc je vais voir, mais c'est un peu trop "minimal", et je demande à voir les chambres à 160. Là c'est plus correct.
Lorsque je reviens, Nico en a profité pour demander les tarifs pour l'avion vers Shanghai. Depuis l'aéroport de Zhengzhou (il faut y aller), c'est 75 euros par personne.
Je trouve ca cher, mais c'est encore jouable.
On pose nos sacs et on ressort pour manger. On est au milieu du marché de nuit, on se ballade un peu, mais ca commence à fermer (il est seulement 21h30). Je propose (la honte !) d'aller au KFC pour ce soir, on mangera là demain.
On mange enfin (j'ai faim ! pas bouffé ce midi, quel con), puis on ressort pour voir ce qui reste du marché.
On croise à nouveau les deux français de tout à l'heure et on pousse au bureau de poste, quand mon bide se réveille. Retour à l'hôtel illico, et la soirée se termine en bouquinant / regardant la télé.
20.8.06
Shaolin Temple !
Petit dèj "créé de toutes pièces" en allant acheter des petits pains et de l'eau à l'épicerie.Tenté à l'hôtel ("Tin Budong"... connasse) puis à la gare (blindée) pour les billets de train de demain pour Kaîfeng. Rien.
On part, un peu tard, pour Shaolin, avec le bus de 11h.
Arrivée vers 12h30, on commence avec Evgeny, un letton né en russie (Moscou), ingénieur en dev informatique, qui vient pour un premier contact. Il semble vouloir passer un an ici, dans une école de kung fu.
Déjeuner d'une soupe lyophilisée, partagée en compagnie d'une famille chinoise, puis visite du temple (où on perd Evgeny), et la forêt de stèles.
Pour échapper à l'omniprésente musique pop qui hante constamment les lieux (trois titres en boucle, dont un de Céline Dion... fantastique), on grimpe dans la montagne vers la grotte de Damo (c'est pas son vrai nom : c'est beaucoup plus long normalement). C'est un peu long - plus d'une heure et quart de montée pour 710 marches environ sur la partie "principale" de "l'escalier" - mais on arrive en haut.
On redescend en 30 minutes, arrêt vite fait pour regarder un show ("à la Bercy"), puis un choppe un bus pour rentrer en ville sans trop de problème.
Sans la musique, c'aurait été
J'aurais bien aimé voir un entrainement collectif, aussi, mais on est arrivés trop tard.
On passe par la gare, et miracle, le préposé au guichet du remboursement parle (suffisamment) anglais, et on a nos billets. Trop cool.
On dine du "poulet" avec les os (savent pas découper au couteau), puis internet, quelques cartes postales... et dodo !
19.8.06
Réveil à 8h40, douche, QL toque à la porte pour me dire au revoir avant son vol pour HK.On checkoute, et on va prendre le petit dèj au Jiefang hôtel, où c'est "occidental", avec la blasée-du-job.
A la gare vers 10h20, elle est bondée comme d'hab, on repère l'embarquement, c'est moins bien indiqué que les précédentes fois.
Ils ouvrent le portillon d'accès aux quais 6 mn avant le départ du train, mais c'est pas trop la cohue. On grimpe... on est dans un wagon couchettes, ce qui explique le prix de la veille : quand on a demandé à la manageuse, on avait d'abord demandé des "soft sleepers" en comptant voyager de nuit. Puis elle nous a dit qu'il n'y avait que le train de 11h, on a dit ok, et on n'a pas pensé qu'elle ne changerait pas le type de places.
Le trajet jusqu'à Luoyang dure jusqu'à 16h30 environ. Bouquinage, je finis "Bienvenue au club" commencé la veille, et je dors un peu.
On arrive, on se fait coller par des rabatteurs, il y en a une qui ne nous lâche pas.
On opte donc pour son hôtel, 140 kwais la chambre, c'est correct. On ressort, ballade pour trouver à bouffer. Ce sera des "brioches", puis un restau coréen, mais c'est limite (que des brochettes, pourtant). Ballade dans le centre commercial sur plusieurs niveaux - il y a un Carrefour, puis internet.
Taxi pour le marché de nuit, apparemment c'est fermé/démoli/en travaux (rayer la ou les mentions inutiles).
En remontant la rue, on tombe sur un défilé de mode, dans la rue, devant une boutique de robes de mariées.
Puis tacos pour le retour à l'hôtel bien qu'il ne soit que 21h.
Demain il faut qu'on regarde comment aller à Shaolin, et penser à prendre les billets de train lundi pour Kaifeng.
18.8.06
Dernier jour à Xi'An
Jug a mis son réveil bien tôt pour chopper la navette de 8h moins 10 pour l'aéroport. Je descends prendre mon petit dej avec lui, je le mets dans la navette. On se dit "à Paris", il n'a pas l'air stress ni rien. Cool.Nico se pointe vers 10h, je checke out et je vais à leur hôtel en retrouvant QL en chemin. Chacun fait ses affaires avec les banques, et on se retrouve pour déjeuner. On décide avec Nico de notre prochaine étape : Luoyang, puis sans doute Kaifeng, avant Shanghai. On prend les billets de train avec la manageur de la réception de notre hôtel - qui nous a accompagnés jusqu'à l'agence de voyages et ca se fait super vite. Je tique un peu sur le prix : 140 kwais chaque ? Bizarre.
On part ensuite pour le quartier musulman de Xi An, avec un taxi qui nous dépose à la Drum Tower, à l'entrée. La rue qui remonte vers le nord depuis la tour a gardé ses devantures traditionnelles.
Ballade, on trouve une "rue-souk" à côté de la grande mosquée (où QL achète deux petites figurines des guerriers de terre cuite pour 35 yuans les deux). On visite la grande mosquée, espace de calme au milieu de l'agitation de la ville (12 yuans) et mon bide me donne des signes d'alerte.
Visite de la Drum Tower avant le retour en taxi.
Pour faire original, on va dîner au "Roast Duck", puis on recherche un café internet que QL avait repéré. On ne le trouve pas, et on prend un tacos pour aller à l'autre. Il est fermé - difficile de comprendre leurs horaires, parfois.
On rentre en déposant QL au Sofitel pour un massage aux huiles, qu'il leur a déjà offert la veille après la boite. Jug ne m'en avait pas parlé au ptit dèj, alors j'ai cru à une blague de Nico et QL (?).
Alors que je bouquine un peu avant de dormir, le téléphone de la chambre sonne : "Do you want a massage ? Do you want to make love ?".
17.8.06
Les guerriers
Réveil, petit déjeuner "occidental" (mmmh) avec la serveuse Amélie-Poulain-trop-blasée-du-job.On grimpe dans le bus 306 vers 10h et quelque pour aller voir l'armée de terre cuite. Six kwais chacun.
On discute un peu durant le trajet avec un australien d'Adelaïde, professeur de physique de son état, installé près de BeiJing comme prof d'anglais depuis 6 mois et pour encore 6 mois.
On descend avec lui à l'arrêt de Huaqing Pool : des sources d'eau chaude, domaine des empereurs. Sans oublier le pavillon des cinq chambres, théatre du "célèbre incident de Xian qui choqua le monde". Pas moyen de comprendre ce dont il s'agit sur le moment.
On reprend la ligne 306 pour l'armée de terre cuite.
Les soldats sont présentés sous de grands hangars, et on ne peut pas s'approcher très près, mais compte tenu du monde qui défile ici, ca se comprend.
Il y aurait une armée de vingt mille hommes enterrée tout autour du mausolée de l'empereur - à 1,5km des soldats retrouvés.
On revient à Xi An en évitant les "faux 306", des minibus privés affichant la même plaque. Mais on se doute que les tarifs ne sont pas les même, et qu'il peut y avoir des "arrêts" non désirés. Avec "l'officiel", c'est 7 kwais par personne pour le retour.
QL et Nico changent d'hôtel pour un "mieux", on les retrouve à 18h30 devant pour revenir au même restaurant que la veille, le "Roast Duck", un peu plus bas sur la rue.
Malgré des velléités d'essayer d'autres plats et d'autres saveurs, c'est reparti pour un canard laqué - excellent ici, qu'on complète par du porc à la sauce aigre douce et les bières "king size" chinoises.
Pour la dernière soirée tous les quatre, on retourne au 1+1 et son bar. Une bouteille de vodka pour quatre, 300 kwais, des glaçons... et puis des sprite pour faire un cocktail (ca passe mieux). On demande un jeu de dés comme nos voisins, Jug crapote un peu la clope de Nico - qui décide d'arrêter à la fin du paquet. Je les quitte lorsqu'ils se dirigent vers le karaoke vers minuit. Je suis un peu pété, avec les symptômes qui vont avec : salive et hoquets.
Jug me réveille difficilement vers 2h.
16.8.06
Arrivée sur Xi'An
Jug m'annonce qu'après réflexion, il ne sent pas trop le plan "chacun sa route", en particulier son retour à Pékin tout seul pour reprendre son avion.Sur le coup, je me sens coinçé et ca ne me plait pas du tout. Je réfléchissais encore à poursuivre avec Nico et QL, en particulier pour Shanghai, ou remonter avec lui pour monter après son départ vers le Nord en Mandchourie, Haerbin et son histoire russe.
Pas trop moyen de discuter sur le coup, mais ca me travaille. Je n'avais rien dit lorsqu'il avait écourté son séjour par rapport au mien. C'est drôlement frustrant.
Nos différences de "voyageurs" me reviennent dans la tronche, c'est pas très cool.
On booke les billets de train pour Xi An, de nuit et sans couchette (il n'y a plus), un peu de net histoire de checker les mails, bouquinage.
On se dirige vers la gare, en fin d'après midi. Le train est à quai, on s'y installe. Ca ressemble à un wagon corail fleurant les années 1950 ou 1960.
En face de nous, sur la grande banquette, deux petits mômes, leur grand père et leur grand mère. En face de QL, coté petite banquette de l'allée, deux jeunes types, entre 18 et 25 ans, et qui n'ont manifestement pris qu'une seule réservation pour leurs deux billets. Ils passeront les 13h du trajet à s'échanger la place.
Le train est surpeuplé. C'est comme la sncf française qui continue de vendre des billets lorsqu'il n'y a plus de places assises disponibles.
Résultat: beaucoup de personnes dorment par terre dans les entrées, assis sur des sièges pliables dans les allées - sans cesse dérangés par "la soupe" qui passe sans relâche dans les travées - limite dans les chiottes.
On commence tous le voyage par bouquiner. Je termine mon bouquin et enchaine avec le magasine de QL. Avec Jug et Nico, on tourne pour être près de la fenêtre.
Instant magique lors d'un arrêt, tard dans la soirée : les appels de deux petits vendeurs sur le quai, l'un proche l'autre lointain, monotones, mais rythmiques, mais comme en réponds, me font regretter de n'avoir rien pour enregistrer les sons du voyage. C'est comme l'intro d'une musique, quelque chose dans le style de Godspeed, mais avec un autre esprit. Un truc un peu différent.
L'ainé des deux mômes en face de nous a une vilaine cicatrice sur le bras gauche. Comme une brûlure violente, avec des endroits où la chair est blanche. La plupart du temps, il essaie de la cacher avec la manche de son maillot de la Mannschaft, et j'évite de regarder.
La petite famille descend vers minuit, ou un peu plus tard, et on récupère les deux places en face pour Nico et QL, ce qui nous permet d'avoir la petite table entre les deux banquettes pour jouer une heure aux cartes. Curiosité des voisins.
J'arrive à dormir entre 2h et 4h du matin, et lis d'une traite le petit bouquin de Nico - "L'ornière", de H. Hesse, l'histoire de Hans Giebenrath.
On arrive enfin un peu avant 7h du matin.
On se trouve vite fait un hôtel près de la gare, un poil moins bien que celui de TaiYuan mais petit déjeuner européen (!)(et beurre salé !!!). Je suis claqué.
On discute de la suite du voyage, et suite à mes réflexions, j'annonce à Jug en particulier que je ne retourne pas sur BeiJing maintenant avec lui. Questions sous, il me faut un binôme pour continuer de partager les frais, alors que j'ai pas loin d'une semaine "d'avance" dans la descente de mon budget. Et puis, je ne sais pas quand est ce que je rentrerai en Chine, et je ne veux pas louper ShangHai. Du coup, ca me libère et je ne vois plus Jug comme un gosse dont il faut s'occuper.
QL change des traveller's, puis on a un peu de mal à saisir que les ATM aux stickers Visa acceptent aussi la mastercard.
On finit notre nuit ensuite, et on ressort en début d'après midi. Canard laqué ? Canard laqué ! Et il est excellent, découpé sous nos yeux, servi avec un bol de nouilles.
Puis, découverte de la ville, quelques rues dans le périmètre des murailles, en fait. Beaucoup, beaucoup de boutiques : fringues, chaussures, chaussures de sport (et leurs marques chinoises). Egalement beaucoup plus d'occidentaux que depuis Hohhot.
On rentre dans un cyber café gigantesque, plus d'un millier de machines, divisé en différentes pièces et atmosphères, mais le tout dans une semi pénombre. Nico et Jug tapent un billard tandis que QL et moi nous installons dans de gros fauteuils de salon pour lire nos emails.
Après une douche à l'hôtel, on suit à nouveau QL à la recherche d'un salon de massage. Jusqu'à un 4 étoiles, qui semble vraiment honnête. QL et moi avons droit à une douche, et à un pré-massage - nous avons choisi le "chinese massage". C'est un "vrai massage", mais un peu sportif. Pas spécialement doux. QL pique une crise pour avoir une masseuse, ca ne change pas grand chose.
Pas de restaurant ouvert, donc on se prend vite fait des brochettes dans la rue, avant de terminer la soirée au 1+1, une boite/bar lounge sur 5 étages, très classe, on est dans la "champagne room". On m'apporte un black russian au lieu du long island commandé parce qu'ils ne parlent pas anglais, et puis c'est direction dodo.
Billet Xi An - Bei Jing pour Jug : 530 yuans. Pour HK, QL paye 90 euros.
14.8.06
"On habite a des milliers de km, mais on a la même culture... c'est flippant"
Réveil à huit heures du mat, direction PingYao.La première difficulté consiste à se faire comprendre d'un chauffeur de taxi : on veut louer ses services à la journée pour un forfait comprenant l'aller retour Tai Yuan / Ping Yao. QL n'avait pas pris de congés depuis quelque temps, il s'énerve vite (il n'est pas aidé par son type asiatique, qui donne à croire à n'importe quel chinois(e) que QL est chinois... et comprend et parle la langue). On y arrive plus ou moins, pour 300 kwais la journée.
On parvient là bas vers 11h30, il pleut. Nouvel épisode "compréhension", à la suite duquel le chauffeur décide de nous accompagner dans notre visite. On se balade rapidement, et sans vouloir payer les 120 kwais du pass 3 jours donnant accès aux maisons à visiter, le tour est vite fait. Déjeuner en compagnie du taximan, toujours, et on repart en milieu d'après midi.
Jug a repéré un magasin de musique lors de notre retour, aussi on laisse QL et Nico au... McDo et on est partis pour essayer quelques guitares. On tombe sur notre premier chinois aux cheveux longs, double piercing dans la lèvre inférieure. Jug essaie une première guitare made in local, pas terrible, puis celle du vendeur même (une épiphone). Et c'est parti pour un duo, blind test / Questions-réponses. Sans que ni l'un ni l'autre ne parle ni ne comprenne la langue de l'autre.
La copine du vendeur est une bombe, aussi, et fait plus ou moins la traduction en anglais entre Jug et le vendeur, au départ. Elle part s'installer à un piano avec une partition une fois les deux lancés.
Je regarde les violons, sous cellophane (c'est un produit périmable ?), il n'y en a qu'un qui semble un peu intéressant. Beaucoup d'instruments traditionnels, aussi.
On rentre en passant encore une fois par le McDo (décidémment).
En retrouvant QL a l'hôtel, il nous parle d'un salon de massage qui "a l'air correct" (je m'en souviendrai), et c'est l'occasion d'une expérience aussi ubuesque qu'inattendue. A la spatule. Ah, la spatule. Ahlàlàlà, la spatule !
Un petit counter strike en deux contre deux dans un cyber café qui tape ses 200 machines facilement, et on finit juste à la fermeture en discutant avec les mecs du cyber, via un traducteur français-chinois simplifié en ligne (c'est pas simple).
Libellés : Chine, musique, voyage
13.8.06
Après le train, le bus
Nico et Jug vont chercher quelques trucs à bouffer, et on embarque dans un van. Trop bon. Sauf qu'après 3km, on doit descendre pour embarquer dans un bus déjà bondé.Jug et moi nous parvenons au fond, avec deux adolescents sur notre gauche et une petite fille et sa mère à ma droite. Six pour cinq places, ca va...
Que Lam et Nico se retrouvent tous deux assis sur la couverture au dessus de la trappe d'accès au moteur, en compagnie de 5 ou 6 autres personnes. Le bus se remplit encore, il fait chaud...
Au bout d'une heure trente de route, dans une ville dont je ne connais pas le nom, Nico nous crie depuis l'avant du bus que c'est plus possible pour eux.
Par solidarité, on descend, et on cherche à négocier un van au milieu d'un attroupement qui se créé pour l'occasion, mais c'est 400 yuans pour continuer comme ça.
On se rabat sur un bus, copie conforme de celui qu'on a quitté pour surpopulation, mais avec un peu plus de place.
Après un épisode "je vous demande plus que ce qu'on avait convenu lorsque vous êtes montés", le car avance à 30 ou 40 à l'heure, en essayant d'embarquer TOUS les piétons qu'on voit sur le bas côté, qui refusent tous systématiquement.
On arrive vers 15h à la gare routière de Tai Yuan, où on prend un taxi (7.5 y) jusqu'à la gare ferroviaire, et pour le coup, on se trouve un hôtel trois étoiles. Ahhh.
Passage par la blanchisserie obligatoire - 238 yuans pour 4 - et on se ballade dans cette petite bourgade de 6 millions d'habitants. Les autres repèrent un McDo, impossible de les empêcher d'y foncer. J'engouffre tout de même un hamburger,un cheese et un double cheese, grâce aux menus - photos qui nous permettent de commander.
Echanges de grimaces avec des gamins qui dînent (il est 17h30) sous la surveillance d'une baby sitter.
Retour à l'hôtel, crochet par internet, puis Nico QL et moi dînons légèrement, pendant que Jug prend du sommeil d'avance.
Buddhist Land
Pour Wu Tai Shan, lever 6h. La veille, finalement, les autres n'ont rien trouvé et ils sont rentrés en tacos après avoir marché 3 km.Petit dèj, on voit la famille de français partir, dont la guide chinoise a expliqué les bus à QL.
On part vers 7h15, et on arrive à une gare routière pas très grande, il n'y a pas une dizaine de bus dans la cour, après avoir tourné autour d'un pâté d'immeubles.
Je paie 62 yuans pour chacun, et on monte dans un bus.
Les deux espagnols croisés aux "Yungang Grottoes" nous rejoignent un peu plus tard, et on attend que le bus se remplisse. On part finalement vers 9h.
A 10h30, dans une côte, on est stoppés par un bouchon. C'est complètement coincé, avec leur habitude d'essayer de doubler tant qu'il y a de la place. On sort et on descend sur le bas côté avec les cartes, pour patienter.
On invite Herman, avec qui on a fait connaissance dans le bus à jouer avec nous. Il est prof d'informatique, Isabel est journaliste, tous les deux de Madrid. Pendant qu'on joue, elle écrit dans un carnet, beaucoup.
On repart vers midi, et l'intervention de la police pour débloquer le bordel. En haut, sur la falaise opposée de la gorge, se trouve le monastère suspendu, mais un mur de notre côté nous empêche de prendre la moindre photo...
On arrive vers 14h après avoir dû payer l'entrée dans le "parc national" en passant le portique à pieds, et on quitte les espagnols.
On trouve à se loger pour 80 yuans la chambre, et on déjeune au restaurant végétarien (nous sommes dans un site bouddhiste). Que Lam en profite pour y oublier sa sacoche, qu'on récupèrera le soir après un épisode gênant avec nos hôteliers - il croyait l'avoir oubliée dans une des chambres...
On monte au premier monastère en face du village. Téléphérique, sauf Jug-le-montagnard. On l'attend en haut (il arrive plus vite qu'on ne le pensait) et on va se balader.
A nouveau un passage à la caisse pour rentrer dans le monastère. Sauf qu'on en aura pour notre argent : alors qu'une cérémonie vient de commencer, un incident se produit.
Une femme, apparemment soutenue par un moine, se fait éjecter violemment. Deux moines sortent du temple avec une chaise (et un coussin...) pour lui jeter dessus. Des gens s'interposent, mais ca n'empêche pas quelques claques de voler.
Nico choppe (un peu tard) quelques vidéos jusqu'à ce qu'on chinois nous voit et lui fasse signe d'arrêter (certains ne se sont pas privés avec leurs téléphones portables).
Descente, on se balade dans la ville et un autre temple, puis retour à nos chambres en passant par la case restaurant.
Réveillés avant la sonnerie par les gens de l'auberge dans la cour, qui discutent. Ils parlent une langue qui ne ressemble pas au mandarin, avec beaucoup de "A".
Sinon, Wu Tai Shan, c'est encore un truc à touristes (chinois).
Il semble y avoir des moines de différentes confessions - tous plutôt jeunes ; des "tibétains" en robes safran, des "chinois", des "kung fu style" (avec chaussures et guêtres), et des nonnes.
Et comme d'habitude désormais, on raque partout.
11.8.06
Da Tong
Comme le petit déjeuner est servi seulement jusqu'à 9h, on se lève à huit heures : trop trop dur.On descend les papiers à remplir à la réception et on va manger (œufs durs, "beignets nature", légumes, porridge, lait de soja).
On se recouche jusqu'à midi, au second coup à la porte de Nico, qui n'a pas pris de petit dej.
On déjeune au fast food à côté, puis on choppe le bus numéro 4, changement avec le numéro 3 à son terminus Xinkaili (?) et on arrive aux grottes de Yungang.
Ici aussi il faut payer, bien sûr. Le Lonely indiquant une portion de la muraille, libre d'accès, en suivant un chemin sur la droite du sanctuaire, on tente. De l'eau a coulé sous les ponts depuis la parution, parce qu'on ne trouve rien d'autre qu'un mur d'enceinte qui nous empêche de voir quoi que ce soit (une spécialité chinoise ?), par conséquent... on raque.
Un peu comme les images parvenues en occident des bouddhas de Bahmian, détruits par les talibans, le sanctuaire des grottes de Yungang est célèbre pour ses statues creusées dans la roche, entre 400 et 600 de notre ère, mais à l'intérieur de grottes dont des "fenêtres" laissent voir, parfois, une partie depuis l'extérieur. Les grottes de la falaise sont sculptées sur une distance d'un kilomètre de long environ, ca en valait drôlement la peine (finalement).
On en repart vers 19h par un bus qui ramasse tout ce qu'il peut en direction de la ville. Je m'énerve un peu contre Jug : il veut négocier le tarif une fois le bus parti, alors que le mec a pris le temps de descendre, qu'on a négocié 3 yuans chacun le trajet (4 initialement). Et on est montés lorsqu'il a dit 3, ce qui est pour moi un accord implicite : revenir sur ce qu'on a "accepté", c'est se comporter comme des gros cons de touristes (français).
Nico me fait remarquer que deux chinois grimpent dans le bus et négocient une fois celui ci démarré. Ils sont débarqués très vite.
Retour par la case cyber-café.
Diner au restaurant chic de l'hôtel, 26 yuans et des poussières à 4, avec deux bières de 70 cl comprises.
Ce soir, Nico et Jug (et peut être QL) veulent aller en boite. Avec un lever à 6h demain matin pour chopper le bus de Wu Tai Shan - 6h de route - en ce qui me concerne c'est pas envisageable.
Je suis encore (toujours ?) crevé, on fait plein de choses et c'est cool, mais j'ai pas eu le temps de pioncer et de me poser. Du mal à leur faire comprendre, je crois.
10.8.06
Inner Mongolia II
Réveil sous la yourte tôt, vers 5h30/6h. On a rendez vous avec Aggie à 6h30 pour quitter le camp et profiter du minibus pour pousser jusqu'au désert.On petit déjeune dans la yourte-cantine et on part après une petite demi heure de bricolage sur le moteur qui s'est enrhumé.
On commate dans le minibus et on déjeune à Baotou dans un "restaurant de luxe". La petite serveuse de 20 ans est toute gênée lorsqu'on lui laisse les 15 yuans gagnés sur les tickets à gratter de la fin du repas.
On repart, et on arrive... à Desert Land.
A desert land, il faut raquer pour prendre une jeep, raquer pour des protections contre le sable (qui ne servent qu'à faire un peu plus touriste), raquer pour faire du quad...
On a déjà allongé un supplément à Aggie pour l'essence du "supplément" (le désert n'était pas prévu au programme), ca commence à faire beaucoup.
On décide de faire une courte ballade à pattes, sur les dunes. On grimpe (il y a un dénivellé qui dépasse les 20 mètres), on fait un tour, on prend des photos, et on redescend la dune en luge avec Aggie (ce qui la fait hurler), Mister Zhong ayant décliné notre invitation.
Retour à Hohhot.
On commence à discuter de la suite : j'ai envie d'aller voir Shanghai, un ami de QL pouvant nous y héberger. Jug se sent capable de rentrer de Xi'An tout seul sur Pékin, mais ca l'embête un peu.
Forcément, il n'a pas voulu rester au moins trois semaines comme je l'y encourageais...
A Hohhot, on mange en vitesse dans un restaurant, Aggie commande pour nous, et on en a encore beaucoup plus que ce qu'on peut avaler. Ca devient une habitude.
Elle nous raccompagne à la gare jusqu'au contrôle des billets (on ne peut accéder au quai sans billet), et dévore QL du regard au moment de se quitter. J'ai bien cru qu'elle allait lui sauter dessus pour l'embrasser.
On lui laisse 200 yuans de pourboire, qu'elle refuse vraiment d'abord, avant qu'on ne lui claque une bise chacun.
On doit courir pour chopper le train, et on trouve plus ou moins nos quatre place dans un équivalent local du vieux corail de notre sncf.
Partie de cartes "Corsaire", Jug nous enchaine. QL se fait demander les règles par nos voisins curieux (nous sommes les seuls occidentaux) - il est toujours abordé comme s'il était chinois, du fait de son patrimoine génétique vietnamien - et après une dizaine de parties, un arrêt et la montée de voyageurs nous stoppe (bien que certains n'aient pas de sièges réservé).
Vers minuit, après consultation de nos voisins sur le prochain arrêt, on descend les sacs, on se poste dans l'entre-wagon prêts à descendre... et on arrive à DaTong vers 1h30. Too bad.
L'hôtel Fei Tian est sur la place, ca va. Le temps d'une douche et on se couche.
9.8.06
Inner Mongolia
Réveil tôt dans le train, j'entends mon voisin de compartiment ronfler derrière la cloison.On arrive à Hohhot vers 7h20, notre guide anglophone Aggie (un surnom anglophone par lequel elle nous demande de l'appeler) nous attendait sur le quai.
Sortie de la gare, c'est pas comme chez nous, et on se cale dans le minibus conduit par Mister Zhong.
On discute un peu avec Aggie. Elle a 25 ans, tout juste diplômée en anglais, c'est déjà sa troisième année comme guide, à temps partiel jusqu'à présent. Elle a un petit frère de 21 ans (ce qui amène de nouvelles questions), étudiant en anglais comme sa soeur.
Mister Zhong a 30 ans.
Pour le petit déjeuner, le restaurant nous place dans une pièce à part, rien que pour nous. Traitement de faveur, ou confinement ? Aggie ne déjeune pas avec nous.
Le trajet vers "Graceland" monte, monte. Deux heures trente de route. Par des villages en briques de terre, de grands paysages sans arbres...
On arrive à "Yourte Land". Le tourisme à la chinoise : en masse.
Des village de yourtes, pour moitié en béton, pour moitié "traditionnelles", plus quelques bâtiment. On tire la tronche en voyant ça. Puis on prend une petite route de campagne, au pied des éoliennes (le plus grand parc d'Asie), j'espère, et puis... c'est pareil.
On descend, accueil
La yourte qui nous échoue, au moins, c'est une vraie, sur un chariot de bois. Déjeuner dans la yourte-réfectoire (en béton), avec Aggie cette fois, c'est moyen.
On discute un peu, et je trouve qu'elle a un étonnant recul sur l'environnement.
L'après midi, on va voir les chevaux à la sortie du camp. C'est hors de prix : 250 yuans pour 4 heures (50 yuans de l'heure par personne, plus le guide). On est venus pour ça, donc on s'y colle, et c'est quand même fun, tous les quatre avec notre guide mongol, Shi. Une pause au milieu de la steppe, près d'un cairn, tombeau d'un empereur mongol dont je ne comprends pas le nom.
Au retour, on passe par la maison de notre guide, dans un hameau dénudé.
Le soir, on achète des soupes instantannées avec Aggie. Spectacle "traditionnel", techno chinoise à fond. Nico et Jug se bourrent la tronche à l'alcool de sorgho, mélangé à des jus de fruits pour faire passer (c'est toujours aussi dégueu).
Libellés : Chine, Inner Mongolia, voyage
8.8.06
Retrouvé Jug par hasard dans la rue, en rentrant à l'hôtel. Il a eu l'air très soulagé...On rentre et on demande à garder la chambre jusqu'à 18h.
Appel Greg, rendez vous pris pour 14h30, direction les souterrains.
Au restaurant le midi, on arrive lorsque le service semble terminé, je leur force un peu la main pour qu'ils nous acceptent, avec de grands sourires, et on avale un nouveau canard laqué.
On retrouve Greg et son pote Nicolas au métro Quianmen, et c'est parti. En passant par un futur quartier rasé de villas pékinoises traditionnelles ("leisei" ?), on trouve les souterrains.
Sur le chemin, perdus pendant quelques minutes, Greg s'arrête devant un panneau indicateur pendant un instant qui me semble interminable au vu des quelques caractères. Je me demande ce qu'il fout une fraction de seconde, avant de réaliser que la lecture du chinois est infiniment plus complexe que celle de l'alphabet occidental.
Entre 10 et 18 mètres sous terre, prévus pour accueillir 300 000 personnes en cas de guerre nucléaire, la ville souterraine ne donne pas trop envie de s'y attarder. Juste qu'il y fait frais.
On récupère le métro pour Wang Fu Jin Liu, et le "marché de nuit" pékinois et des nourritures exotiques : brochettes de vers à soie, scorpions, cigales. On goûte à tout !
On boucle nos sacs de retour à l'hôtel, retrait d'argent dans Dazhalam, internet vite fait puis taxi jusqu'à la gigantesque gare de l'Ouest.
Dîner rapide et on trouve le train très facilement, c'est très bien indiqué.
Luxe de notre compartiment 4 couchettes "soft sleepers". Je me fais chambrer pour mes birkenstock qui m'ont complètement brûlé les pieds.
On finit la journée avec une partie de cartes des pirates, et dodo.
Premier jour à Bei Jing
Je suis au KFC ou je prends mon petit dèj (un assortiment omelette / crevette roulé avec des bouts de tomate dans une sorte de pita).Hier, obligé d'attendre 8h du matin pour changer mes thunes.
Puis à la recherche d'un moyen de transport. Les taxis : un premier type me présente une "carte de taxi officiel" de l'aéroport... avec un de ses potes qui lit l'anglais, ils commencent à me dir ok, après leur avoir montré l'adresse. Mais le prix dépasse les 38€. Laisse tomber.
SMS de QL : taxi, avec le compteur = 90 yuans. J'en trouve aucun, d'accord. Je ne vois pas tous les taxis "officiels", à la NY City, jaunes et verts (ou jaunes et bleus, jaunes et marrons...), et apparemment, le bus numéro 2 pour Xidan dépose pas loin de Quianmen (leur prononciation rend la différence entre Tian An Men et Quianmen... psychologique) et... c'est 16 yuans !
Je sms QL et c'est parti.
Il fait lourd, il y a comme une brume de chaleur qui traine (on peut regarder le soleil sans s'éblouir), à moins que ce ne soit la pollution ?
Je retrouve Nico et QL au KFC.
QL a besoin de changer ses traveller's cheques, après l'avoir accompagné à la Bank of China pas très loin, on rentre.
Hôtel dans Dazhalam, c'est un peu au sud de Quianmen. Complet.
Alors que Nico et QL m'ont dit qu'il était immense, et vide. Et puis la nana de la réception discute avec un mec qui dit qu'il part, "apparemment", et elle me dit ok pour l'après midi. Je laisse mon sac dans leur chambre en attendant, on ressort.
Internet pour indiquer à Jug comment venir, restau.
Après, la Cité Interdite. Il fait chaud, ce sont de grandes dalles de pierre sur lesquelles on cuit, on se pose toutes les 20 minutes pour souffler, on en ressort vers 17h.
Hôtel, douche. En taxi, on se rend à l'agence de voyage indiquée par Leslie, un contact de QL, et on réserve pour "Graceland" (il y aura le King, aussi ?) et une nuit sous la yourte (ah bah je pense pas), puis le train pour DaTong.
Renseignements pris, l'avion Shanghai Beijing coûte entre 50 et 75€, par rapport à mon budget, ca pourrait être faisable.
Je suis claqué, je rentre seul en taxi, restaurant - le même que le midi - et internet.
Réveillé ce matin par QL ("il arrive à quelle heure, Jug ?"). Sa copine vue hier soir leur a dit qu'il n'y avait rien à DaTong. On parle de booker le bus rapidement pour Wu Tai Shan, du coup.
Pas de news de Jug, je m'inquiète. Et puis on arrive à l'avoir avec le téléphone de QL, il est arrivé (ouf). Je lui dis de prendre le bus ligne 2 pour Xidan. Et là, j'y suis, toujours rien.
Libellés : Beijing, Chine, Pékin, voyage
6.8.06
28
J'ai 28 ans.Départ un peu à la bourre, dix heures moins le quart environ, Juz nous dépose à la gare de Denfert. RER B, CDG2. On trouve le guichet Finnair, pas de problème. Pour moi.
Jug n'avait pas vu la date de son billet électronique : 07/08. Juste après m'avoir avoué dans un rire soulagé : "tu peux pas savoir comme je suis content d'être dans le même avion que toi". Mort de rire en le voyant s'écarter du check-in... avec son sac à dos.
Du coup il va avoir à partir seul, demain. Bienvenue au club.
SMS pour mon anniv, c'est cool.
Helsinki vers 17h (heure locale). Une forêt de conifères de l'autre côté des pistes, comme un résumé laconique de la géographie finlandaise. L'aéroport ikéa, avec des espaces... ikéa-like. Embarquement à 17h20.
Libellés : aéroport, départ, voyage
5.8.06
Je n'ai pas d'idée de titre
Un an. 13 mois depuis que j'ai trouvé un emploi, l'an dernier, dans un domaine directement connecté aux 5 années (6 si l'on compte une demi maitrise accessoire) d'études que j'ai faites après le baccalauréat.Alors, c'est sûr que ca change la vie : je la gagne, désormais. Tous les jours. Devant un écran plat 17 pouces, lorsque je ne suis pas devant la taille du dessous de mes clients (bouh ! radins !), à Trou les Boeufs.
Si l'on énumère toutes les choses que m'apportent une paye raisonnable et mensuelle, je crois que c'est "positif". Un départ, vers un brillant avenir, sans aucun doute.
Et puis, deux ou trois fois, un peu plus de 2 jours pour souffler. Et la sensation de liberté en quittant le bureau. Le rappel d'oxygène.
Je ne parle pas des tâches quotidiennes qui m'échouent. Un job, ce n'est pas 100% d'excitation, de plaisir et de stimulation (acteurs porno non compris (?)), bien sûr. Ok, pas de souci.
Mais cette vie. Pourquoi ?
Pour ce confort ? C'est tout ?
Je suis naïf. Et je n'ai pas envie de perdre ça. Parce que la vie est un peu plus intéressante lorsqu'on ne sait pas forcément ce qui nous attend au prochain pâté de maison. La contre-partie, c'est qu'aucun train-train n'est vraiment satisfaisant, sans une bonne grosse raison pour le justifier.
Et je n'ai pas de raison à tout ça. C'est ce que j'ai souhaité bien fort pendant trois ans. Et puis voilà. Ca y est t'es rentré dedans. "Arrivé". Mais il n'y a rien derrière la porte : tout ceci n'est pas une fin en soi, c'est le moyen. Va voir plus loin, petit, c'est pas encore le terminus ici. Alors le moyen de quoi ?
Quelque chose me dit que je vais devoir le trouver vite fait. Parce que ca ne va pas pouvoir durer longtemps, sinon.
A moins de changer d'horizon.
En attendant, ce weblog ne sera pas mis à jour pendant un mois, depuis un pays où Blogger est censuré. Et si je tombe sur une blogueuse au cheveux bleus et sa tribu, je la ramène de force devant son clavier, promis.
4.8.06
Webd
The Great Catsby. (Via Morgan)2.8.06
Questions
Que devient on après ?Qu'est ce qu'il se passe lorsqu'on meurt ?
Y a t'il un lien entre notre vie ici, nos choix, nos croyances, et la suite de l'histoire ?
Y a t'il une suite à l'histoire ?
Est ce qu'au moins on aura la réponse à nos questions ?
Est ce qu'on ne devrait pas profiter de tout ce qui passe à portée, et oublier le reste : tant qu'on ne fait pas de mal à quelqu'un... ?
Est ce qu'on doit juste profiter de tout ce qui nous est offert ?
Est ce qu'il y a encore beaucoup de monde qui s'en préoccupe ? Dans quelle mesure cela affecte t'il leurs choix ?
La terre est vaste, notre vie très courte. Pourquoi est ce qu'on reste planté là ?