Le bâton de marche

28.6.03

 

Des liens !

Alors là, ça mérite le coup d'oeil. Enfin, je préviens, c'est "plutôt" pour des informaticiens: ce site allemand permet de tester vos connaissances en matière de sécurité internet. Il faut trouver les mots de passe pour accéder à chaque niveau. Je suis parvenu au niveau 8, mais là je bloque, ça devient compliqué... Sans demander le mot de passe, j'aimerai bien une ou deux indications...
Pour info, chercher à deviner le mot de passe ne sert à rien, il vaut mieux plutôt chercher "où l'on peut trouver le mot de passe"...

Pour rigoler un peu: tout part d'une histoire de t-shirt plutôt rigolote (un t-shirt d'excuse pour américain en voyage). La suite dans les commentaires... (via Tortilla Girl).
 

Et de 5 !

Ca fait cinq mois, mardi prochain précisémment, que j'ai commencé ce blog. Mais comme j'ai trouvé quelques réflexions chez Etolane récemment, je me lance dans un nouveau petit bilan avec quelques jours d'avance. "J’aime ce blog. C'est un banc où s’asseoir et apprendre" dit elle à propos du sien.
Ca me fait penser à cette citation du Hagakure:
"Si vous désirez vous parfaire, le meilleur moyen pour y parvenir est de solliciter l'opinion des autres et de rechercher leurs critiques.
La plupart des gens tentent de se perfectionner en se fiant à leur seule faculté d'appréciation. Le seul résultat qu'ils obtiennent est de ne pas faire de progrès significatif.
"
Et quel meilleur moyen d'y parvenir qu'un blog, dites moi ? Peut être que si les samouraïs existaient encore, ils auraient chacun un weblog ?
Etol' fait également son propre bilan de 3 mois de blog.

Effectivement, faire durer son blog n'est pas forcément chose facile.
D'un certain côté, il n'y a plus l'attrait de la nouveauté. Heureusement, si la forme n'est plus "nouvelle" au bout de quelques mois [relecture: en fait, peut être ai-je été trop vite: il y a toujours de nouveau trucs "technologiques" à découvrir: avant hier les commentaires, les permaliens, hier le TrackBack, aujourd'hui l'option 'ouverture de liens dans une nouvelle fenêtre', demain le SideBlog...], le fond, lui, l'est constamment il me semble.
D'un autre côté, lorsqu'on commence à avoir un peu de recul, il suffit d'une coupure de quelques jours pour qu'on ait un peu de mal à replonger. C'est trop prenant, mais pas assez "important" pour que l'on y consacre autant d'énergie qu'on le fait: les beaux jours sont arrivés, est-ce qu'on n'est pas mieux dehors que scotché à un ordi ??? Et puis, ça prend tellement de temps !? Faire le tour de ma blogroll occupe facilement une bonne heure et demi de ma matinée. Et je peux passer plus de deux heures pour rédiger mes posts. C'est pas comme ça que je vais trouver un job (en même temps, vu qu'en ce moment c'est pas la joie, que je blogue ou pas n'y changera rien).
Il me semble également mettre un peu plus de temps pour amasser la matière nécessaire. Est ce qu'avec l'expérience on effectue un tri plus sélectif ? Ou est-ce un simple changement naturel de ma manière de bloguer ?

Etol' compare sa découverte de la Blogosphère avec la découverte d'une caverne dont elle ne voit pas le fond. On va de découverte en découverte en s'enfonçant de plus en plus profondément: on découvre des concepts, des manières de voir différentes... "Un jour peut-être je me lasserais, ce sera le jour où je verrais la lueur de la sortie éclairer mes pas ! Et si cela ne s’arrêtait jamais ?".

J'ai cru que je me lassais quand je me suis aperçu récemment de ma baisse de fréquence de posts. Bien sûr, on peut y trouver de multiples explications: je n'ai pas des milliers d'activités en dehors d'une recherche de job qui ne me fait pas sortir souvent d'internet etc, etc...
En revanche, je n'ai pas cessé de parcourir mes blogs réguliers. Est ce qu'on peut considérer qu'on blogue lorsqu'on lit des blogs, ou faut il poster, pour bloguer ? Peut on bloguer sans bloguer ?

Ce qui n'a pas changé depuis le début, par contre, c'est que je ne sais toujours pas pourquoi je blogue. Adminka parlait du "besoin d'etre créatif et de se voir dans le miroir qui est "les autres" pour s'assurer". Est ce que ça ne ressemble pas à l'amour, ça ? ;-)
Parce que j'aime ça est la seule explication que je peux avancer, ce qui est plutôt léger... Comme Brome, je dirais que mon blog est une manifestation de ma personne. J'aime le fait qu'un post peut provoquer une réaction, aussi courte soit elle. Elles ne sont d'ailleurs jamais totalement celles auxquelles je m'attends. J'écris en pensant d'une manière et hop! lorsqu'on lit on peut le comprendre d'une autre. J'aime également le fait qu'un billet est éphémère (ce que je maintiens): bien sûr, je les garde au chaud en archives, bien sûr ils sont donc consultables, peuvent être ramenés au premier plan plus tard. Ils sont cependant éphémères dans le sens ou ils ne sont qu'un reflet de mes questions, de mes intérêts..., à un moment donné. Je SUIS éphémère. Et je vois les blogs à notre image. Du moins, le mien. Est ce aller trop loin ? Je ne dis pas qu'ils seront sans intérêt d'ici quelques semaines, quelques mois... je ne le souhaite pas. Mais je ne me pose pas non plus la question. Le blog, c'est quand même l'instant présent, non ?

Ce que j'ai encore découvert, c'est la sensibilité de certains sujets: la popularité semble en être un. La technologie utilisée, ou l'indépendance, en sont deux autres. On peut s'étriper pour une remarque mal prise sur l'un de ces sujets.
Un peu comme si plus on avance dans la connaissance des blogs, et moins on a de recul.
 

Chance

n. f. 1. Eventualité heureuse ou malheureuse. 2. (Plur.) Probabilités, possibilités. 3. Hasard heureux.
La chance, c'est difficile à définir. Quand est-ce logique, quand est-ce un pur hasard ? Si un évènement est logique, ce n'est plus de la chance. Si un évènement bénéfique en entraine un moins bon, ca n'est pas non plus de la chance. Mais le contraire semble vrai.
L'autre jour, j'ai reçu une invitation pour l'enregistrement d'une émission Music Planet 2Nite, gagnée en m'inscrivant sur le site. Je vais ainsi aller voir Nitin Sawhney et Susheela Raman. J'ai absolument aucune idée de la musique qu'ils font, donc ça va être intéressant. J'étais plutôt content, ça ne m'arrive pas souvent. J'en ai négligé de continuer à surveiller le site, et j'ai loupé l'inscription pour l'enregistrement du lendemain soir. Radiohead. Au Réservoir.

26.6.03

 

Nouveau yahourt

Est ce que c'est ça "Dano" ? Impossible de bloguer hier soir. Evidemment, ces temps ci, à part ma tournée (bi, tri...)quotidienne, ça ne me vient pas souvent. Et juste quand je m'y mets: "Blogger is machin votre blog, new gnagnagna... reviens dans deux heures". Damned !
Et puis, c'est plutôt pas mal, en fait. Ca semble plus rapide. L'interface a changé sans être devenue incompréhensible. Il semble aussi qu'un effort de standardisation ait été fait: ce n'est plus les balises < b > < / b > pour mettre en gras, par exemple. J'ai pu voir qu'il existe maintenant un fichier ".xml" avec les derniers blogs updatés (c'est nouveau ?). Bon, il n'y a pas de lien rss inclus, ni de système de commentaires ou de TrackBacks, je ne sais pas si weblogs.com ou weblogues.com (soyons fous !) sont pingés automatiquement... mais ne demandons pas la lune non plus.
Car l'essentiel est là: ce qu'il fait à l'intérieur ne se voit pas à l'extérieur.

[edit: il semblerait qu'il soit possible de pinger automatiquement weblogs.com. Mais il semblerait aussi que je n'ai pas toutes les options... :-(]
 

Pollution

7h du matin, dans un RER comme il en existe tant d'autres en région parisienne. Ayant une vue plongeante sur l'escalier et la plateforme d'entrée, j'y remarque un jeune type, comme il en existe tant d'autres en région parisienne. Ou ailleurs. Jean-t-shirt-sac-à-dos. On pourrait supposer qu'il se rend à la fac, bien qu'il soit tard dans l'année. Ou en stage, peut être ? Enfin, dans un endroit où on va lui demander de réfléchir, j'imagine. Il en semble capable...
Et puis, gagné par la faim (quand on vous dit que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée !?), il tire une barre chocolatée comme il en existe tant d'autres dans nos étalages de supermarchés. Bon, c'est pas celles que je préfère, mais chacun ses goûts. Et puis, il semble vouloir se débarasser de l'emballage plastifié. Mais on est dans un RER. Où sont les poubelles dans un train de banlieue ? Alors, sans même marquer une hésitation, le type allonge la main vers la porte ouverte sur le quai de la gare, et laisse s'éloigner dans le courant d'air le petit papier plastifié, qui disparait entre le quai et le train. C'est presque joli à voir.
L'inconvénient de ce type de barres chocolatées est de coller un peu aux dents (caramel), et de laisser un goût de beurre de cacao (je ne vais pas non plus appeler ça "cacao", ou "chocolat", et puis quoi encore) qui se dégrade avec le temps. Je le sais, j'en mangeais deux par matinée au boulot ou en cours. Je les ai presque toutes testées...
Bon, alors pour faire passer ce goût, le mec sort un chewing gum. Chlorophylle. Pour changer d'haleine, menthe forte, c'est mieux, mais bon, chacun sa manière de faire. Aussitôt la tablette engloutie, le papier aluminisé se retrouve roulé en une petite boule, comme tant d'autres papiers de chewing gum. Et comme il n'y a pas de poubelle, pop, il est abandonné sur le sol plastique, en attendant d'être ramassé par une femme de ménage...

Et après, on s'étonne de l'Erika, du Prestige, de l'Amocco Cadiz, etc ? Mieux, on s'en indigne !? Ah ah ah, la bonne blague...
Chacun à son échelle, il faudrait peut être commencer par s'inquiéter de ce qu'on fait pour notre cadre de vie dans notre routine quotidienne...
Parce qu'on n'a qu'une seule planète, et que Mars, c'est pas pour demain...
 

Mens sana in corpore sano

Notre organisme n'est qu'une machinerie, en fin de compte. Une machinerie de haute précision, certes, dont le but est de conserver quelque chose comme notre "esprit". Ca n'est pas nouveau, c'est dit et redit depuis Descartes, non, bien avant depuis... depuis qui vous voudrez.
Cependant, on a un peu trop tendance à "magnifier" cet esprit qui nous caractérise (et quand on voit ce que certains en font, y a t'il de quoi ?) au détriment de notre mécanique. Et on reprend soudainement conscience de l'importance égale à accorder à notre dualité lorsqu'un pépin se pointe.
En l'occurrence, il était aussi gros qu'une balle de softball, le pépin. Lancée à quelque chose comme 50 ou 60 km/h (le salaud, il lançait vite !), elle n'était (malheureusement ? c'était ça ou un strike) pas dans la zone. Le vicieux rebond sur le sol sec ne la ralentit pas suffisamment, et elle heurta violemment ma cheville gauche, malgré mon petit saut carpé (de très belle facture ?) pour l'éviter ... Hiiiinnnn... Bon, ça faisait toujours "hit by pitch", et j'allais directement en première base, alors on a évité de trop se plaindre (et puis quoi, on était entre mecs !).
Après une semaine de patience, le verdict médical était intéressant: la contusion osseuse occasionnée, non douloureuse excepté au toucher, avait engendrée une déformation de marche, encaissée par le genoux droit. Je n'arrivais presque plus à plier ledit genoux...

Dans le même genre, pour se convaincre de l'utilité essentielle de l'index droit (pour un droitier), une piquûre de chose suffit. Enflé et douloureux, l'appendice devient inutile et encombrant, et la moindre petite tâche fait appel à tout notre cortex pour être résolue... Et pour ce qui est de jouer alors du violon...
 

Hagakure

Ce bouquin est une mine de petites phrases à méditer... Et encore, la version française disponible n'est qu'un digest des onze volumes nippons, n'abordant que l'univers des samouraïs. La philosophie extrème de ces guerriers y est décrite par des anecdotes, des citations... Morceaux choisis:

"Samouraï: pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale".

"On ne peut accorder sa confiance à celui qui n'a jamais commis d'erreur".

"S'il veut être prêt à mourir, un samouraï doit se considérer comme déjà mort".

"Un vrai samouraï ne doit ni pavoiser ni perdre confiance. Il doit être celui qui va de l'avant, sinon il ne réussira pas et sera totalement inutile".

"Il n'est pas suffisant d'éviter simplement de se sentir découragé face à l'épreuve. Quand survient le malheur, le samouraï doit s'en réjouir et saisir la chance qui lui est ainsi offerte de mettre à profit son énergie et son courage".

"Il est bon d'aborder les difficultés dans sa jeunesse car celui qui n 'a jamais souffert n'a pas pleinement trempé son caractère".

"[...] il est vain de s'entêter à changer la nature du temps présent pour retrouver les bons vieux jours du siècle dernier. L'important est d'oeuvrer pour que chaque moment soit aussi agréable que possible.
L'erreur de ceux qui cultivent la nostalgie du passé vient de ce qu'ils ne saisissent pas cette idée.
Mais ceux qui n'ont de considération que pour l'instant présent et affectent de détester le passé font figure de gens bien superficiels
".

"La vie humaine ne dure qu'un instant, il faut avoir la force de la vivre en faisant ce qui nous plait le plus.
Dans ce monde fugace comme un rêve, vivre dans la souffrance en ne faisant que des choses déplaisantes est pure folie. Ce principe, mal interprété, peut toutefois être nuisible, aussi ai-je décidé de ne pas l'enseigner aux jeunes gens...
J'adore le sommeil. En réponse à la situation actuelle du monde, je pense que ce que j'ai de mieux à faire est de rentrer dormir chez moi
".

"Un samouraï doit connaître son envergure, observer la discipline sans se laisser distraire et parler le moins possible".

"Dans un débat ou une dispute, il faut savoir parfois perdre vite pour perdre avec élégance".
 

Blog et Temps

Il y a quelque jours déjà, j'ai relevé chez Walkyrie, et également chez Be-rewt deux trois trucs à propos de la trace que l'on peut laisser grâce au blog, au fait qu'un billet est relativement éphèmère...
Bien entendu, il y a les archives pour la conservation "post mortem" du billet, mais sont elles réellement consultées ? Le sont elles autant que la page principale ? Il y a bien parfois quelques artifices pour en conserver quelques uns sous oxygène, via une liste arbitraire sur le côté...

Et je m'interroge: le blog est il une réponse à une angoisse finale ?
Personnellement, j'aime bien cette idée d'éphèmerité des billets. Je trouve ça poétique et zen. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai décidé de n'afficher que les posts du dernier jour. Et tant pis si ce ne sont pas les meilleurs, si ce ne sont pas les plus bloguiens, les plus ironiques, ou les plus hyper-lientéressants (si tant soit peu que certains le soient, évidemment).
Pourquoi bloguez vous ? Je ne sais pas trop, moi, mais ça n'est pas pour laisser une trace de ma petite personne, j'en suis presque sûr.
C'est vrai, j'ai des archives comme tout le monde. Ceci dit, je les vois plus utiles pour moi que pour un quelconque lecteur. Qui s'amuse, franchement, à fouiller les archives des blogs lus ? Bon, ok, ca peut m'arriver parfois, c'est pas un bon exemple...
Si un billet, un post, une idée, sont réellement importants, alors les exprimer sur un blog n'est peut être pas la meilleure idée, non ? Comme le dit Walky, un blog revient au bout d'un moment à une accumulation d'idées... Et si on attend avant tout une réaction, alors un forum est plus indiqué, sûr.
Le blog: carnet d'idées, carnet de liens. Aussi fragiles que le rythme adopté. Est ce que ça n'est pas se projeter un peu trop dedans que d'en attendre plus ?
 

Juste pour finir

Le webloguestbook de Stu est ouvert. Si j'ai des idées, je veux bien participer.

Via le même blogueur: saviez vous que Moby avait un blog ?

Mandarine, après une sortie de route dans la 4eme chicane, revient avec un copilote -> +

Le Rock&Folk du mois de juillet contient un cd-bonus de 20 titres (une soixantaine de minutes), dont certains méritent qu'on s'y attarde: j'aime bien David Poe, les Kings of Leon, NU ou encore Califone et Shilf... Enfin, rien de nouveau pour les lecteurs du NME.
Ne comptez pas sur moi pour leur coller des étiquettes. Ecoutez, et faites vous une idée par vous même.

21.6.03

 
Hagakure

"Je ne sais pas comment surpasser les autres. Tout ce que je sais, c'est comment me surpasser."

- Yagyu, maître du Sabre auprès du Shogun Tokugawa -
 

Voilà ce que j'appelle l'élégance britannique et écossaise en particulier

"bear in mind that it's possible to be polemical without being offensive"

- Stuart Mudie, à propos des contributions que l'on peut désormais apporter à blethers.com -
 

Plus de liens, parce que je le vaux bien

Laurent a lancé le Lexicoblog. Dans la même veine, j'ai trouvé le multilingual weblog glossary.

Demain, dimanche 22 juin 2003, a lieu la journée nationale du don d'organe. Ca n'est pas grand chose d'y réfléchir. Et ça peut apporter beaucoup.
Il me semble que la loi, à ce sujet, prescrit que tout individu est donneur, à moins qu'il ne se soit inscrit sur "la liste de refus" (cf. +). Cependant, les familles peuvent refuser le prélèvement si la personne n'a pas donné son avis sur la question. Ce qui arrive dans la plupart des cas. Y penser maintenant est donc plus important qu'il n'y parait.

Mon lien rss n'est pas totalement correct, me dit le RSS Validator. Nicky, tu peux faire quelque chose, s'il te plait ? Ou comment occuper un étudiant pendant ses vacances... ;-)

Le dernier Radiohead, alors, est ce qu'il en vaut réellement la peine ?
J'ai adoré "Kid A". Mais son successeur, "Amnesiac", censé provenir de la même session d'enregistrements, m'avait plutôt déçu.
Eh bien "Hail to the Thief", sorti récemment, semble tout à fait à la hauteur... de mes attentes, du moins. Owen en a fait une superbe critique. Il m'a convaincu.

Peter est de retour chez lui. Aux Etats Unis, après une année (plus ou moins) en France. Il n'est pas rentré sans avoir laissé une part de lui ici...

Via Tortilla Girl, 70 choses que nous ont appris les films (américains ?). C'est drôle, ça vaut le coup d'oeil.

C'est terrifiant !!! Nous allons être traqués ! Nous serons bientôt traqués ?! Nous sommes traqués ! Via Brome. Cet autre lien, en tout cas, est pratique: à partir de l'ip, découvrez le fournisseur d'accès...
 

Le Sens Dessus Dessous (mardi, juin 17)

Le goût le plus rafraîchissant au monde ?
Le jus de citron de Barcelone. Je ne sais pas si c'est une spécialité du coin, mais j'ai jamais plus goûté quelque chose comme ça.

L'odeur de parfum qui vous fait vous retourner sur son passage dans la rue (et pourquoi ?)
Bouquet Impérial - Bourgeois. Souvenirs, souvenirs...

La chanson qui a le son des vacances ? (j'ai pas dit le tube de l'été hein !)
Barbara Ann - Beach Boys.

Plutôt une plage de sable, de galets ? (là, oui, je sais que certains vont dire "pas de plage pour moi merci" :p)
Peu importe. Ce qui compte, c'est qu'il y ait quelque chose à voir sous l'eau. Donc plutôt dans une crique...

Pensez-vous que la couleur des murs de votre chambre (ou salon, ne soyons pas sectaire) ait une incidence sur votre comportement face à votre écran ?
Drôle de question... Non, je ne pense pas...

Seul(e) dans votre lit, la nuit, avez- vous parfois l'impression d'entendre des chuchotements ?
Non: je n'entends jamais quand je hurle la nuit: je dors...
 

Analyse de prénoms (via Mandarine)

The name Merriadoc gives you a strongly independent and highly creative nature, with drive and ambition to have experiences and accomplish things out of the ordinary. You can work intently at whatever is new and holds your interest at the moment, but your interest wanes quickly when drudgery and monotony set in. Obstacles to your progress or restrictions on your freedom to act create a sense of frustration which may cause you to feel resentful and even rebellious. You can then become intolerant of others, and caustic and belittling in your expression, thereby imposing stress on your personal relationships. Although you have a clever, quick, capable mind, your progress in life is restricted by instability in your affairs and misunderstandings with people. Your impulsive nature can lead to actions which you later regret taking, or to accidents. Relaxation is elusive, and depletion due to nervous tension can develop to the point where you become subject to moods of depression and morbid thoughts. Nervous tension centres in the solar plexus, with nervous indigestion and stomach ulcers a possible result.

16.6.03

 
Le monologue du marin solitaire

"Je n'en peux plus des faux dieux de l'Occident toujours à l'affût comme des araignées, qui nous mangent le foie, nous sucent la moelle. Et je porte plainte contre le Monde Moderne, c'est lui, le Monstre. Il détruit notre terre, il piétine l'âme des hommes.
- C'est pourtant grâce à notre Monde Moderne que tu as un bon bateau (1) avec des winches, des voiles en tergal, une coque métallique qui te laisse en paix, soudée étanche et solide.
- C'est vrai, mais c'est à cause du Monde Moderne, à cause de sa prétendue "Civilisation", à cause de ses prétendus "Progrès" que je me tire avec mon beau bateau.
- Eh bien, tu es libre de te "tirer", personne ne t'en empêche, tout le monde est libre, ici, tant que ça ne gêne pas les autres.
- Libre pour le moment... mais un jour, plus personne ne le sera si les choses continuent sur la même pente. Elles sont déjà inhumaines. Alors, il y a ceux qui partent sur les mers, ou sur les routes, pour chercher la vérité perdue. Et ceux qui ne peuvent pas, ou qui ne veulent plus, qui ont perdu jusqu'à l'espoir. La "Civilisation occidentale" devenue presque entièrement technocrate n'est plus une civilisation.
- Si on prenait l'avis des gens de ton espèce, plus ou moins vagabonds, plus ou moins va-nus-pieds, on en serait encore à la bicyclette !
- Justement, on roulerait à bicyclette dans les villes, il n'y aurait plus ces milliers d'autos avec des gens durs et fermés tous seuls dedans, on verrait des garçons et des filles bras dessus bras dessous, on entendrait des rires, on entendrait chanter, on verrait des choses jolies sur les visages, la joie et l'amour renaitraient partout, les oiseaux reviendraient sur les quelques arbres qui restent dans nos rues et on replanterait les arbres tués par le Monstre. Alors on sentirait les vraies ombres et les vraies couleurs et les vrais bruits, nos villes retrouveraient leur âme et les gens aussi."

- Bernard Moitessier, in La longue route -

(1) Moitessier pris part à la première course en solitaire autour du monde sans escale et sans assistance qui eut lieu en 1968, organisée alors par le Sunday Times britannique. Sur les 9 partants, seul 1 (Robin Knox-Johnston) ramena son bateau à Plymouth, en Angleterre. Moitessier abandonna après avoir doublé les trois caps et poursuivi sa route jusqu'en Polynésie, doublant à nouveau Belle Espérance et Leuwin.
 

Petites phrases

"Le blog, c'est la collocation du web."

"La France c’est très bien. Mais c’est un pays un peu sclérosé. Il n’y pas de place pour les gens ambitieux. Ce n’est pas le bon pays pour monter des projets. Par contre, il est parfait pour le gars moyen qui fait ses heures, privilégie sa vie de famille, part en vacances…"
- Marcelo, médecin ORL chilien dans un hôpital parisien - via Mr Julien

"Pourquoi le papier-toilette est rose ?"
- Sarah, touriste québecoise -

"You think troops should bomb the Hell out of a country and then leave?"
- Pete, à propos de l'occupation de l'Irak par l'armée américaine -
 

Havamal Runes

The only defence
that is more than pretence
is to act on the fact
that there is no defence.

13.6.03

 
Relativisez

"Je viens de terminer ma cure d'antibio de trois semaines et je suis encore crevé j'ai passé le dernier week end a 39° de fièvre hemoptisie pulmonaire toute la derniere semaine et voilà j'en ai ras le bol de vivre comme ça car les cures se rapprochent de plus en plus et c'est pas une vie ça .
Donc je pensais vraiment à la greffe tous les jour toutes les nuit etc...
Or j'ai été voir le pneumologue qui me suis, hier, pour lui demander si je pouvais faire mon bilan pré greffe cet été pour m'inscrire sur liste de
greffe (coeur poumon) pour peut être enfin pouvoir revivre "normalement" même si je sais qu'il y a 80 pour 100 de rejet de greffe si ça marche pas je préfère que tout s'arrête plutot que de continuer comme ça à répéter les cures d'antibio si rapprochées car ça pompe le cerveau le coeur... enfin tout.
Donc j'ai été voir le pneumo et il m'a dit que je ne pourrais peut être pas avoir de greffe à cause de mon opération quand on m'a enlevé le lobe supérieur droit du poumon: en gros ça veut dire qu'il me reste peut être 5 ou 10 grand maximum à vivre alors c'est quand même un peu déprimant tout ça.
A part ça j'essaye de garder le moral mais c'est HOT cher cousin. Donc voilà pourquoi ça va plus très bien.
Par contre côté positif je fume plus rien du tout depuis deux semaines et je ne veux plus retoucher à cette merde qui te détruit la vie.
"

- Cousin, 21 ans -

11.6.03

 
Déconnexion

Week end sportif. Ensoleillé. Pictavien (j'ai appris que les habitants de Poitiers ne sont pas les poitevins...)(enfin si, ils sont poitevins, mais c'est pas leur nom). Camping. Bonne humeur. Et jeu. Le jeu, rien de tel pour sortir la tête de l'ordi. Pas un clavier à l'horizon. Rien pendant trois jours. Nada. Nietou. Nuts. Oubliés les blogs. Fifa et Nhl. Le Go. La recherche pointillée d'un job en trait plein. Les potes. La famille.
L'espace de trois jours, une seule chose a compté: jouer. Bien jouer. Frapper, rattraper, relancer, éliminer. Gagner ! Parce que je n'aime pas perdre. Je déteste perdre. Je déteste perdre même si j'étais sur le banc. Et je déteste perdre lorsque j'ai mal joué.
Surtout lorsqu'on peut gagner, c'est trop bête de s'incliner. La poisse ces erreurs, quand même. Ces frappes de merdes. L'équipe a progressé doucement, c'est déjà ça, et c'est beaucoup. J'ai perdu ma voix à les encourager, les relancer, les féliciter. J'ai réalisé que le plus dur lorsqu'on doit se mettre au niveau de quelqu'un pour expliquer, c'est de rester patient. Ne pas s'énerver parce que la personne en face n'a pas l'air de réaliser qu'elle nous pompe l'air, qu'on a envie de lui coller deux baffes parce que ça fait 15 fois qu'on répète la même chose, parce que quand on joue il faut suivre un minimum. Il est temps de se calmer.
Sans être au niveau des meilleurs (5 home runs en 8 matchs, par exemple...) j'ai tenu ma place. J'ai plutôt pas trop mal joué, excepté une erreur en défense par ci, 2/3 frappes décevantes par là.
L'avantage du jeu "balle lente" au softball, finalement, est clair: toutes les équipes se retrouvent au même niveau. Plus d'avantage stratégique exorbitant lorsqu'on possède un bon lanceur en fastpitch. On vient pour s'amuser, par pour se prendre des fessées. Ni forcément en mettre non plus, c'est plus excitant lorsque l'écart est faible.
Bilan: 2 victoires pour 5 défaites dont 2 en prolongation (les boules !), et une victoire supplémentaire dans le match de classement. L'honneur est sauf.

Ca fait du bien, une pause. Et finalement, j'y arrive très bien. Pas de manque, parce qu'occupé. Et au retour... presque pas-vraiment-envie-de-reprendre. Pendant une journée. Mais l'une des règles ne dit elle pas "Bloguer en étant fatigué n'est pas bon ni pour toi, ni pour les internautes" ?
Et puis, finalement, on y revient. J'ai trouvé d'où vient l'envie de bloguer, lorsqu'on croit (pauvre fou !) que peut être, "c'est fini": le blog, c'est les autres.
 

Expression

On emploie des mots de manière bizarre, parfois. Si on y réfléchit deux secondes, on s'en rend compte. Mais le problème, c'est que quand on parle, on ne réfléchit plus.
Petit Frère était dernièrement à la gare RER C de la BNF, à Paris. Une de ces machines qui vendent de tout, sans avoir besoin d'un vendeur pour tenir la boutique, y est installée, très pratique lorsqu'on rentre tard chez soi et que l'on a une petite faim... Cette fois ci, la machine faisait l'un de ses caprices réguliers: bien que vous ayez introduit la somme nécessaire, que la marchandise soit visiblement disponible, un grain de poussière dans la mécanique vous refuse votre souhait.
Les deux costumes-cravates devant lui venaient visiblement d'en faire l'expérience. Débrouillard, mais surtout doté par mère nature de grands bras, Petit Frère, remarqua que la sournoise machine laissait, de manière ostensible, tomber sa marchandise hors de portée du commun des mortels. Il entreprit aussitôt de faire cracher à la Bête son trésor. Un à un, il pût ramener dans notre monde divers trésors. Il proposa alors aux deux infortunés de partager avec eux son butin. Ils déclinèrent poliment l'offre, exprimant seulement le désir d'obtenir ce pour quoi ils avaient payé. Loin en avant dans la gueule du monstre, l'objet était là. Enhardi par ses précédents succès, Petit Frère s'étendit tant qu'il le pouvait. Ses doigts effleuraient la victuaille. Effort. Il l'aggripa, mais ne pût la ramener: l'objet était bloqué.
"Rhhaaa le pédé, il est coinçé !" s'exclama t'il, exaspéré.

Devant la tête tirée par les deux types, il eut tout d'un coup l'intuition de s'être mal exprimé.
 

Les mots

"La voix, ça peut être plus que les mots" disait Jorane l'autre jour sur Arte. Ca m'a amené à m'interroger sur la valeur qu'on accorde aux mots.

Les mots, une fois écrits, me semblent ne pas refléter tout à fait mes pensées. Comme une photo dont le temps d'exposition serait un peu trop long au vu de l'agitation de la scène. Donc un peu floue. Une sorte d'application du principe d'Heisenberg à l'écrit: "on ne peut connaitre au même instant et de manière précise, à la fois la pensée et son expression". Donc une certaine déformation de la pensée, qui ne peut être toujours retrouvée une fois "fixée"...

D'un autre côté, je suis capable de m'exprimer par écrit. Il n'y a pas si longtemps, les détenteurs du savoir étaient auréolés de pouvoirs, de magie... Des lettres traçées sur du papier pouvaient servir de talisman. L'expression de la Voix de la communauté atteignait une dimension sacrée...
Aujourd'hui, ici, tout le monde ou presque sait lire et écrire. Ca n'a plus rien d'exceptionnel. Par le blog tout le monde peut s'exprimer au vu de (presque) tous. C'est banal. Le savoir, l'écriture, ont perdu de leur mystère...
Est ce que c'est juste leur diffusion, qui a provoqué ça, ou y a t'il d'autres raisons ?
 

Le Sens Vraiment Dessus Dessous

Si vous deviez vous priver d'un sens, duquel pourriez-vous le "plus aisément" vous passer ?
Le goût peut être ? Vive les fast foods qui désapprennent l'art de bien manger...

Et lequel serait, selon vous, le plus difficile à perdre ?
L'ouïe. Un monde sans musique, ça doit être triste à mourir.

Pensez-vous que l'amour n'est que le résultat de sens combinés de façon chimique, ou bien cela n'a-t-il rien à voir ?
Peut être... Les histoires d'âmes soeurs, franchement... On est 6 milliards et plus, sur cette planète, faudrait pas l'oublier.

Quel sens chez vous est le plus aiguisé ?
Le toucher.

Pensez-vous que certains sens sont plus développés chez l'un ou l'autre des 2 sexes (ex. le sens de l'orientation, qui est censé être moins répandu chez les femmes) ?
Bon exemple... On aurait pu dire "le sens de la conversation", également ;-p

Pensez-vous que toutes ces questions aient vraiment un sens ?
Mmmh, j'ai pas placé la vue, là, encore, non ?
 

Vite fait

J'ai bien aimé ce petit site. Pas encore eu le temps de l'explorer de fond en combles, mais la pub pour la bière est rigolote...

Vous aimez la musique qui ne passe pas (plus) à la radio ? Celle ci repêche les perles dans la poubelle...

New Jersey a remporté la Coupe a l'issue du 7eme et dernier match. "A domicile, c'est souvent plus facile"... Jean Sébastien Giguère, le gardien québecois d'Annaheim a d'ores et déjà remporté le Trophée Conn Smythe, récompensant le joueur le plus utile a son équipe durant les séries. Tandis que son homologue, Martin Brodeur, est finaliste pour les trophées Hart et Vézina, récompensant respectivement le meilleur joueur sur la saison et le meilleur gardien sur la saison. L'attribution des Trophées s'effectuera jeudi soir à Toronto.
L'an passé, c'est un autre gardien qui avait raflé les deux: José Théodore, de Montréal. Ca ne lui a pas réussi cette année...

Pour les amateurs de Bande Dessinée: du mardi 10 au vendredi 27 juin a lieu l'exposition Türkey Comix REVUE DE BANDES DECHIREES, à l'ecole d'architecture de Paris La Villette, métro Corentin Cariou, 144 avenue de Flandre 75019 Paris.

Le dub selector: créez vos propres dub avec des éléments flash... c'est amusant, et ça peut marcher tout seul. Pour ne pas travailler dans un silence étouffant.

5.6.03

 
Exotisme

Un (une) touriste, c'est un regard neuf sur notre environnement quotidien. Sur nos habitudes. Notre manière de penser. De fonctionner.
Eh oui, en France, on petit déjeune, puis on déjeune, puis on dîne. Et on ne dîne pas à 17h30, non. C'est plutôt l'heure du goûter, là.
Dans le métro, il y a des tourniquets pour entrer, mais aussi parfois pour sortir.
On a des grandes surfaces juste pour le sport et ses équipements. Lorsqu'on passe à la caisse, on paie le prix indiqué.
Les feux de circulation se trouvent avant l'intersection. Il y a plein de petites voitures. Les routes tournent beaucoup.
Dans Paris, les bâtiments d'habitation montent facilement jusqu'à 6 étages. Début juin, même s'il fait chaud, nos jeunes filles ne sortent pas pour autant de mini shorts. Ni même vraiment de shorts, d'ailleurs... On entend parler plein de langues étrangères dans notre capitale, et pas seulement l'anglais.
C'est beau partout, on voudrait tout prendre en photo.
Sur l'autoroute, il y a parfois des panneaux "interdiction de stationner". Ou "interdiction de tourner à droite" lorsqu'on approche d'une entrée d'autoroute.
La France, ça n'a pas toujours de bon sens. Mais c'est ben correc'.
 

Cinématographe

Mais qui est l'assassin ? Je n'étais pas très enthousiaste, au départ. C'est bien parce que ma cousine voulait aller au ciné... Et puis, et puis... et puis c'était bien. Très "Cité de la peur" (en [un peu] moins bien, faut pas exagérer non plus, bien sûr). Pas vraiment de gags gros et gras comme je le redoutais. Mais plein de petites choses... Et les apparitions de Chabat en chanteur country (ce type est réellement bon ?!), de Virginie Ledoyen en femme de chambre...
C'est mieux d'être français, c'est sûr. Mais même pour une "étrangère", c'est bien passé.
Au final: relativement léger sur l'estomac, un bon moment de détente. Et en y repensant, c'est meilleur...
 

Musique

Hier soir, Superbus donnait l'un de ses derniers concerts parisien au Bataclan (on pourra encore les voir au Furia Sound Festival ainsi qu'aux Solidays) avant l'enregistrement de leur second album.
Rentrer gratuitement ne pouvait se refuser...
Dans une salle pleine (bon, mettons à 80 / 85% pleine) d'un public relativement jeune (moyenne d'âge... 18 ans ? Moyenne, j'ai dit) Subway assurait la première partie. J'ai loupé la majorité de leur set à cause des putains de bouchons partout. Mais vive les grêves, hein, c'est rock n'roll. Puis Superbus. Pour leurs défauts, inutile de mettre quoi que ce soit ici, les critiques sont là pour ça. Leurs qualités ? Ils ne se prennent pas au sérieux: malgré leur nombre grandissant de concerts ils restent naturels et spontanés. La section rythmique (basse/batterie) assure. Et ils ont quelques titres accrocheurs. Que demander de plus... ?
 

Brèves

Puisqu'on parle de festivals (festiveaux ?), celui d'Evreux aura lieu les 27 et 28 juin prochain. La semaine suivante, c'est le tour de Belfort, de résonner.

Vu chez Owen: les animaux sont des artistes...

Samedi 7, dimanche 8 et lundi 9 juin a lieu le tournois de softball mixte de Poitiers, organisé par l'équipe locale. Quelques équipes franciliennes seront de la partie.

"Tout parait toujours impossible à ceux qui ne tentent jamais rien", disait St Ex. Menés par deux parties à zéro, battus chaque fois sur le score sans appel de 3 filets à rien, les canards d'Annaheim sont revenus. Au forceps: 2 victoires en surtemps, 3/2 puis 1/0. Mais deux victoires quand même. Ce soir se déroulera le 5ème match, dans le New Jersey. Pour une 3ème victoire clé: la Coupe semblera alors sourire au vainqueur...
[edit du 6/06 (il s'est passé un truc, un six juin, je crois, non ? je crois que j'ai oublié...): New Jersey a remporté le cinquième match par 6 buts à 3. La suite demain soir, en Californie.]

Via Tortilla Girl: la pierre tombale-énigme.

Je le savais... (via... j'ai oublié)
You are Neo
You are Neo, from "The Matrix." You display a perfect fusion of heroism and compassion.

What Matrix Persona Are You?
brought to you by Quizilla
 

Le sens dessus dessous (3/06)

Tout petit, on adorait le toucher, le tripoter, c'était notre doudou... Et le vôtre, c'était.. ?
Le petit quelque chose qui m'aidait à m'endormir, c'était le drap de mon lit. En le tenant entre le pouce et l'index, et en frottant les doigts l'un contre l'autre, c'était... c'était tout doux. Et puis un jour oublié, j'ai arrêté.

L'odeur de l'herbe fraichement coupée, ou celle d'après la pluie ?
L'herbe fraiche, c'est plus doux. C'est moins fort. Mais c'est moins joyeux aussi.

Ca, c'est un goût d'été, unique, qu'on attend avec hâte de retrouver chaque année... ?
Les salades de concombres (Désolé "I don't hate cucumbers", bien au contraire...).

Que voyez-vous lorsque vous fermez les yeux ?
Je suis caché !

Plutôt le chant des cigales ou grillons ?
Les grillons. Petit, on les attrapait. Grand frère menait sur eux de brillantes expériences scientifiques, qui nous ont appris que leurs orifices respiratoires se trouvait en dessous, qu'ils continuaient à vivre avec une patte en moins, deux pattes en moins...

Vos pressentiments, vous vous y fiez ?
A chaque fois que je passe outre, je le regrette après. Avouez que c'est bizarre...

2.6.03

 
Interactivité des blogues: application

Challenge: faire visiter Paris une semaine de grêve...
J'en profite pour passer un petit appel: je voudrais (un peu plus) des (d') idées "alternatives" (parce que les plans-touristes, je commence à en avoir ma claque...). Proposez !
 

Havamal (11)

The soul may be a mere pretence,
the mind makes very little sense.
So let us value the appeal
of that which we can taste and feel.
 

Culture

J'ai bien failli la louper, cette émission que j'attendais tant, pourtant. Je m'en suis rappelé 1/2 heure après le début, c'est mieux que rien. C'était mieux que bien, d'ailleurs (qui a dit que ces mots ne s'entendaient pas ?). Donc mardi dernier, il y avait Jorane et Apocalyptica dans l'émission Music Planet 2Nite, présentée par Ray Cokes.
J'ai eu le temps d'écouter les deux derniers titres des finlandais. Pier Gynt version "cellometal", en final... Ca surprend. Révolution ! Les instruments dits "classiques" ont besoin de plus de musiciens dans ce genre, je pense. Leur prestation scénique m'a montré qu'on pouvait aller plus loin sans problème. Quel dépoussiérage...
L'interview avec Jorane s'est embelli d'une petite impro (trop courte), dont le final a confirmé à Perttu qu'il ne concurrencerait pas la québecoise par son chant...
Je ne connaissais Jorane que de nom. Il va être désormais nécessaire de combler cette lacune. Guitariste classique de formation (ses pizz' s'en ressentent), elle a maitrisé le violoncelle en trois ans (à 8h par jour, tu m'étonnes...). Mais ce qui m'a le plus intéressé, c'est sa manière de chanter: pas de mots, pas de paroles. Elle utilise sa voix comme un instrument, pour un rendu très "celtique" (?) de part sa vivacité. "La voix, ça peut être plus que les mots". Effectivement.

[edit : il semblerait que l'émission se poursuive. Ouf, j'ai eu peur... Demain soir, c'est Ben Harper et The Thrills]
 

Une blague russe

(A lire avec l'accent s'il vous plait)

"Bonjour, j3 souhait3rai connaitr3 l'3mplac3m3nt d3s livr3s sur l3 suicid3 s'il vous plait.
- Troisi3me rayonnag3 sur votr3 droit3 3n 3mpruntant l3 couloir c3ntral.
- Spassiba."

...

" R3bonjour, j3 n'ai ri3n trouv3...
- Ah... oui, j'avais oubli3... On n3 nous l3s rapport3 jamais..."
 

Après découverte de Gotan project (succulent, à consommer sans modération), j'ai trouvé d'où venait l'inspiration du dernier Tarmac...
Et si ça n'est pas des blogueurs, dont ils parlent là... (arrgh, je suis contaminé ! je vois le blog partout !?):

La LuNe

dans le doute
pourrais-je encore parler ?
dans le doute
pourrais-tu me regarder ?
sur la route pourrais-je encore flâner ?
sur la route
voudrais tu m'accompagner ?
comme si nous avions le choix
que penses tu d'abord d'aller par là
je pense que tu ne connais pas
qu'en dis tu ?
est ce que tu me crois ?

toujours à l'écoute
c'est comme ça que je nous verrais

sur la lune
voudrais tu nous retarder ?
de la lune
aurais tu l'autre moitié ?
sur la dune
s'accomplir
sur la dune
à quoi donc s'unir ?
comme si nous n'existions pas
que penses tu d'abord d'aller par là
tu penses que je ne connais pas
qu'en dirais-je ?
est ce que je te crois ?

toujours à l'écoute
c'est comme ça que je nous verrais