Le bâton de marche

14.8.06

 

"On habite a des milliers de km, mais on a la même culture... c'est flippant"

Réveil à huit heures du mat, direction PingYao.
La première difficulté consiste à se faire comprendre d'un chauffeur de taxi : on veut louer ses services à la journée pour un forfait comprenant l'aller retour Tai Yuan / Ping Yao. QL n'avait pas pris de congés depuis quelque temps, il s'énerve vite (il n'est pas aidé par son type asiatique, qui donne à croire à n'importe quel chinois(e) que QL est chinois... et comprend et parle la langue). On y arrive plus ou moins, pour 300 kwais la journée.
On parvient là bas vers 11h30, il pleut. Nouvel épisode "compréhension", à la suite duquel le chauffeur décide de nous accompagner dans notre visite. On se balade rapidement, et sans vouloir payer les 120 kwais du pass 3 jours donnant accès aux maisons à visiter, le tour est vite fait. Déjeuner en compagnie du taximan, toujours, et on repart en milieu d'après midi.

Jug a repéré un magasin de musique lors de notre retour, aussi on laisse QL et Nico au... McDo et on est partis pour essayer quelques guitares. On tombe sur notre premier chinois aux cheveux longs, double piercing dans la lèvre inférieure. Jug essaie une première guitare made in local, pas terrible, puis celle du vendeur même (une épiphone). Et c'est parti pour un duo, blind test / Questions-réponses. Sans que ni l'un ni l'autre ne parle ni ne comprenne la langue de l'autre.
La copine du vendeur est une bombe, aussi, et fait plus ou moins la traduction en anglais entre Jug et le vendeur, au départ. Elle part s'installer à un piano avec une partition une fois les deux lancés.
Je regarde les violons, sous cellophane (c'est un produit périmable ?), il n'y en a qu'un qui semble un peu intéressant. Beaucoup d'instruments traditionnels, aussi.
On rentre en passant encore une fois par le McDo (décidémment).

En retrouvant QL a l'hôtel, il nous parle d'un salon de massage qui "a l'air correct" (je m'en souviendrai), et c'est l'occasion d'une expérience aussi ubuesque qu'inattendue. A la spatule. Ah, la spatule. Ahlàlàlà, la spatule !

Un petit counter strike en deux contre deux dans un cyber café qui tape ses 200 machines facilement, et on finit juste à la fermeture en discutant avec les mecs du cyber, via un traducteur français-chinois simplifié en ligne (c'est pas simple).

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