Le bâton de marche

30.11.03

 

Comme Bach

Presque 2 semaines sans Blog. Deux semaines et c'est presque un contre bilan qui s'impose : on vit très bien sans weblog. Je l'avais presque oublié.
Deux semaines occupées par le début d'un petit job d'hiver, histoire de retrouver un rythme. Histoire de redonner des couleurs à un compte en banque anémique.
Découvertes : se lever matin pour aller bosser, c'est très différent de se lever tôt pour rester chez soi. Et professionnellement parlant, je n'aime pas le "contact-client". Du moins est ce ma première impression : trop instables, ces bêtes là. Même si une bonne dose de sourire savamment épicée d'une pincée de fermeté permet de calmer (pour le moment) jusqu'aux plus récalcitrants, j'aimerai parfois pouvoir mettre une bonne claque bien appuyée sur le 3/4 profil de certains, sans pour autant enfreindre l'un des concepts commerciaux élémentaires (par exemple : "Avec la carte 'un an', vous avez droit à une magnifique claque !". Ou bien : "Si vous n'avez pas compris que vous n'êtes pas au bureau des pleurs, je peux vous aider à y voir plus clair grâce à cette splendide fleur à 5 pétales !". Ou encore : "Comment ? Je n'ai pas compris... Souhaitez vous une aide à l'élocution ?"...).
Et puis un très bon week end il y a déjà une semaine, comme je n'en passe pas souvent, m'a éloigné de l'écran. Et du deuxième monde qu'est la blogosphère. Enfin, pas tant que ça non plus...

L'activité est elle un frein au blog ? Si l'on se réfère à Biz, non.
Mais dans mon référentiel, si.
 

Dits

"La spontanéïté est le marteau qui brisera la barrière de la représentation."

- nicky -

"en fait je vais finir par croire qu’on a besoin du travail comme activité pour choper un peu de reconnaissance ou d’ambition valorisante pasque la loose m’amène toujours immanquablement à la dépression, une sensation de désoeuvrement emcombrante qui vous amène à vous poser des question angoissantes type « qu’est ce que je fous là ? où est le sens de ma vie ? » "

- Guenille -

"Certains jours comme aujourd'hui, je prie pour que la réincarnation soit vraiment notre lot à tous, je veux rejouer dans la peau d'un autre, dans la peau de pleins d'autres, je veux savoir ce que c'est d'être humain, globalement, là je peux pas tout à fait savoir, ça se mélange avec être l'ultraorange. C'est déjà pas mal, ceci dit."

- Ultraorange -
 

Pas tellement de liens ?

Au retour, une hécatombe : après Lariam en stand by, c'est Laurent, Nacara, Minh Quang et Neige qui tombent, et puis ma motivation, aussi, peut être un peu (?).

Après la Googlebar, la Yahoo companion toolbar pour bloquer les pop ups (sous IE).

Open Office 1.1 permet de convertir un document word en pdf. Sans ajout d'une sale pub ou autre gentillesse du genre...

Be-Rewt a changé de layout. J'aime.

Biz Stone se met à l'audio blogging, et on est tenté de penser que c'est l'une des futures fonctions de Blogger...

- Revue "d'actualité des bloggers" : quels articles, films, livres, etc sont cités. A comparer avec l'une des fonctionnalités de blogolist.
- Comment gagner à "Pierre, papier, ciseaux" ? C'est une question de stratégie...
- Zapmeta : nouveau métamoteur. Avec plusieurs tris de résultats possibles.
- Solidconverter : après la conversion word (ou format du type) -> pdf (cf. lien OpenOffice), en sens inverse il y a la conversion pdf -> rtf.
(Tout ça via Crid)

Saint Exupéry : les 5 clés de sa pensée, chez Sori.
1. Etre exigeant envers soi même.
2. Expérimenter la solitude.
3. Agir.
4. Donner.
5. Rapprocher les gens.

Conférence d'Hubert Reeves chez Ebb. Quel avenir pour l'humanité ?

Les 10 dangers de la vie dans la blogosphère, une traduction de Mouche.
 
"Je crois devoir rappeler que le 27e régiment de blindés fut formé en 1938. Il devint "Sonder Regiment" en 1939. Vingt mille homme y passèrent entre 1938 et 1945. Sur ce nombre, neuf, dit on, sont encore détenus par les russes à Kolyma et sept autres rentrèrent chez eux à la fin de la guerre. Parmi ces sept hommes, il y avait un fou qui est toujours dans un asile, deux tuberculeux qui moururent quelques années plus tard - le dernier en juin 1955 - et trois malades, l'auteur de ce livre y compris, gravement minés par les fièvres. Un seul est à peu près indemne, c'est à dire qu'il lui manque la jambe gauche, mais comme l'amputation a été faite au-dessous du genou, on ne peut guère se rendre compte qu'il est infirme, lorsqu'il se promène dans les rues de Cologne.
Ces neufs hommes exceptés, le régiment jalonne de ses squelettes blanchis la Pologne, la France, l'Italie, la Grêce et la Russie. De sanglantes batailles, dont les noms sont entrés dans l'histoire : Stalingrad, Sébastopol, Kuban, Kharkov, Kiev, Tscherkassy, Königsberg, Breslau, Berlin, furent les tombeaux de l'armée allemande.
"

- Sven Hassel, in "Les Panzers de la Mort - Avant Propos" -

18.11.03

 

Zen

Une fois la lampe éteinte
Les étoiles fraîches
sont entrées par la fenêtre

- Sôseki -


Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum!

- Shoha -


À quoi comparer
Notre vie en ce monde?
À la barque partie
De bon matin
Et qui ne laisse pas de sillage.

- Manzei -
 

. . .

Plus je vieillis, plus je me sens gamin.

Plus je grandis, plus je me sens petit.

Plus je vis, moins j'ai le sentiment d'avoir vécu.

Plus j'apprends, moins je pense savoir.

13.11.03

 

Prière

"Tant que dure l'espace,
Tant que vit un seul être,
Puissé-je également demeurer tout ce temps
Pour mettre fin aux souffrances du monde
"

- le Dalaï Lama -
 

Tout a démarré un 1er février

Comme d'habitude, c'est lorsque je décide de me coucher tôt parce que je suis sur les genoux, depuis l'heure où j'ai posé un pied encore chaud sur la moquette de ma chambre froide, que l'idée d'un post prend forme dans mon esprit. Je me suis dit tout à coup, entre deux cuillerées de vermicelles, "tiens, ça fait un petit bail que tu n'as pas pondu un bilan de ton activité bloguesque !". Et donc, rongé par l'idée d'un post tout chaud, qui pourrait perdre de son arôme si j'attendais - l'inconscient ! - avant de le laisser s'exprimer, je me linke à nouveau à la machine, au lieu de profiter, déjà, de mes draps soyeux et de mon oreiller rebondi.

Un bilan, donc. Un bilan, après neuf mois et demi (à 2 jours près) de weblogging. Qu'est il donc né de ce weblog ?
Alors que c'est encore relativement frais, je me prendrais presque au syndrôme de l'ancien combattant. Mes archives exhibées s'affichent comme autant de campagnes. Il faut dire qu'à l'échelle des weblogs, c'est déjà pas trop mal. Faire durer son blog me semble le premier challenge de tout(e) blogueur(euse), avant même de poster quoi que ce soit "d'intéressant".

J'avais démarré ce machin dans une optique introspective, que j'ai rapidement abandonnée. Exercice trop difficile pour moi, ou trop impudique peut être. A moins que ce ne soit la règle initiale du post journalier qui n'ait eu raison de mes vélléités spéléo ? Sans doute. Et dans le doute, un autre carnet, dédié, hop.

J'ai tenté alors de garder en tête que mon weblog devait m'être utile, à moi. Et avant tout.
Il y a l'exercice d'écriture, tout d'abord. Qui se répète à chaque post. Permet de travailler ses phrases, son expression. Et m'a redonné l'envie de raconter une histoire. Hop, un autre blog.

Les liens repérés et les idées gribouillées, ensuite. Plus évocateurs que sur papier grâce à l'hyperlien et à deux trois astuces élémentaires typographiques. Penser au weblog comme à un carnet de notes me parait être son utilisation la plus... utile. J'arrive à me rappeler plus ou moins bien des liens que j'ai archivés ici, des idées, ainsi que des moments où je l'ai fait. Et en cas de besoin, avoir tout ça sous la main, ça peut servir. Une sorte de bibliothèque-placard à idées, en quelque sorte.

Puis il y a la communauté. Parce que même si l'on blogue avant tout pour soi, il n'empêche que participer à la vie d'un cercle de weblogs, blogosphère très personnelle, c'est stimulant, c'est enrichissant. Découvrir la diversité des weblogues me passionne. Quoi d'autre aurait pu me désintoxiquer des jeux vidéos ? (je n'ai pas dit "dégoûter") Des déboires personnels des uns à la vulgarisation technique des autres, en passant par les coups d'oeils et les débats, il y en a pour tous les goûts. Pour tous mes goûts.
Et puis, avec le temps, avec les mails, des liens se tissent. Qui débordent parfois largement du cadre de l'hyperlien. Lorsqu'on parle ensuite de voyeurisme, simplement parce qu'on prend des nouvelles de telle ou tel, maintenant je ne suis plus d'accord. Je ne connais pas mes voisins aussi bien que certains logueurs, certes. Mais une blogroll, c'est un peu comme se créer son propre village, ses propres voisins. Sans limite géographique. "Veillons sur les autres comme des sentinelles responsables, créons des liens partout où ils sont rompus."
Hop, un autre blog.

Maintenant, tout n'est pas tout beau. Cette saloperie m'a pompé un max de temps. Parce que bloguer, ça n'est pas qu'alimenter son weblog, mais c'est aussi en lire. Pleins. "Chronophagie" est un chef d'accusation solide dont le blog se tirera difficilement. Alors que je suis à la poursuite du job idéal d'un emploi depuis un an (!), peut être aurais je mieux fait de m'investir, autant que je l'ai fait ici, dans quelque chose de plus utile. Et on peut développer longtemps là dessus (quelle est la productivité réelle d'un blogueur au boulot ?).
Ensuite, bien que n'ayant pas suivi là de tortueuse piste introspective, je n'ai pas réussi ensuite à en parler autour de moi. Sans aller jusqu'à le crier jusqu'aux oreilles de ma grand mère, à mes amis, tout simplement. Mes amis IRL. Une des choses dont je serais le plus fier, finalement, sera de faire sortir ce blog, petit à petit, d'une "vie sur le net". "Qui sait si ce blogue ne sera pas alors une sorte de décodeur qu’utiliseront les gens qui m’aiment pour tenter de me comprendre"
Et puis enfin, on en fait le tour. Mon weblog s'alimente de ce que je vis, ce que je lis, ce que je vois. Or, hormis les récents remous, depuis les vacances, c'est plutôt calme dans la blogosphère j'ai l'impression. Peut être suis je moins attentif ? Je me nourris de bouquins bien sûr, je vois quelques films, mais les idées notées se font plus rares. Par ennui, parfois, par flemme, souvent. Parce que je traine à rédiger tel post, celui ci devient comme obsolète et ne me tente plus quelques jours après. Et l'idée d'une fermeture (qui serait aussitôt suivie d'une réouverture !), me trotte parfois entre deux plis du cervelet.

Maintenant, en voyant certains bouger, évoluer, je l'avoue, un nom de domaine, un changement de CMS et du tripatouillage de CSS... je crois que ça me tente bien.
"Le blog, quand y en a pu, y en a encore"...
 

Cueillette d'automne

A force d'écrire... En fait je n'ai rien noté de plus lorsque j'ai relevé ce lien, et là il est inaccessible. Donc c'est le lien-mystère du jour.

Le toucher : un sens très discret. Mais ô combien important.

Ne dites surtout pas Mc Jobs pour dire "travail faiblement payé sans perspective d'évolution". Parce que ça n'est pas politiquement correct.

Maman... tu me manques... Pas de commentaires.

4 liens vers des articles sur les blogs.

Dek\, le dangereux terroriste : ou comment ce jeune étudiant à l'allure bien pacifique a mis en alerte l'’administrateur reseau de l’ONU en ouzbékistan...
Euh... comment, en fait ?

Religion : bien qu'il soit de saison de se vider sur les cathos, ce site m'a intéressé de par sa revue des grandes religions du monde. Ceci dit, je ne suis pas allé trainer dans la rubrique "Regard chrétien sur l'actualité". Regret : présenté comme un chapitre VI, aucun lien vers les précédents. Ni aucune adresse mail. Ni commentaires possibles. Qu'est ce que c'est exactement ? Un peu trop mystérieux, tout ça ?

11.11.03

 

Le dormeur du Val

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

- Arthur Rimbaud -
 
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom

Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

- Paul Eluard -
 

In Flanders Fields

In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie
In Flanders fields.

Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.

- John McCrae -

6.11.03

 

Dit

"Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c'est le seul moyen de prouver qu'on a une pensée libre et indépendante."

- Boris Vian -

(piquée chez Ebb)
 

ParisCarnet #4

Soirée des weblogueurs hier soir. Arrivé vers 19h45, la salle était déjà pleine. Enfumée (mon carnet "hume" encore la clope... pas terrible), animée... Je repère tout de suite Pierre. On s'installe pour parler un peu de vidéo sur wiki, ça m'intéresse, et puis Mouche nous rejoint, puis Monsieur Pire, arrivé en même temps que le Capitaine. Je sens que si je ne me bouge pas le popotin, je vais encore laisser partir les 3/4 de ces personnalités directement accessibles, comme la dernière fois. Alors je sors mon stylo et mon petit carnet et je pars en quête de weblogues à découvrir, de weblogueurs à rencontrer. A la table des jouebeurs, d'abord, on m'évangélise sur les mérites de l'Outil. QasU a essayé toutes les plates formes avant de se lancer, et c'est celle qu'il a retenue. C'en est carrément tentant ! Même Mouche ne m'a pas semblé si prosélyte lors de son dernier déménagement. Nikko, Pak, Addy, Songe, Castor et Phérine-la-benjamine discutent entre eux, ouverts cependant (non ce n'est pas une secte !) aux perturbateurs comme moi venus leur demander leur identité (en y repensant, ça fait limite...). Ils ont apporté leur provisions que le serveur, sympa, les a laissé dévorer en échange d'une conso.
Translation. Rencontre de Lewis Scaroll (il y en a deux ?), bonjour à Thom, propagande du RSS et des aggrégateurs auprès de Phérine, et enrichissante discussion sur le voile avec Isabelle. Quand Dek\ ("Sans bandana, on a l'air plus sympa")(un peu plus vieux, aussi)(!#@) se joint à nous, la discussion glisse sur le jeu de la citation, et ses travers : non, la pratique du weblog n'est pas du journalisme. Mais peut on être acteur et juge à la fois ?
A côté, Cossaw, Falobarato, Back Door et CC discutent avec un François Granger en cravate. Pierre Carion, arrivé de Californie (!) se joint à nous avant que j'effectue une nouvelle translation, vers François (que je confonds l'espace d'un moment avec Socrate, absent) et nicky. Maïa me donne des nouvelles de son petit frère, TDD s'insère (entre deux chaises hein)(pfff...), j'aperçois Eve au fond avec Manu, et puis Uther et Piou, aussi, qui repartent. Nouvelle translation, vers GM, KMS-le-mélomane et Lisbeï assis près de Kasparov et ^^V^^. Il ya Solveig qui arrive, Bap, aussi. Puis je rejoins le Capitaine et sa bouffarde, mystérieux et serein, en attente d'une traversée. La montre de Mouche est l'un des mystères de l'humanité : impossible d'y lire l'heure si l'on ne se peint pas les ongles en vert. C'est mystique. Pierre se pose quelques questions sur l'opus final de la trilogie Wachowskyenne : si on a vu les deux premiers, ça serait absurde de manquer celui-ci.
J'aperçois également, de plus ou moins loin, Philippe, Georges, Lunar ("Jean Paul Ney m'a tuer"), Kyz ou Nacara. Et je repars "comme d'habitude" maintenant, avec mon compagnon de RER, nicky.

Tout cela peut faire penser à un papillonnage un peu creux : en cherchant à rencontrer chacun, on les manque un peu tous. Pourtant, j'ai trouvé cette soirée réellement conviviale, agréable, intéressante, sympathique. Bien plus que la précédente, où j'avais été plus passif.
Bien sûr, si l'on veut discuter en particulier avec un blogueur, alors ParisCarnet n'est pas "forcément" fait pour ça (mais on peut). Bien sûr il y a toujours trop de monde pour avoir une grande discussion avec chacun. Mais comme le dit Laurent :
"La rencontre, l’écoute, l’échange, le partage, et si c’était cela, l’esprit de la blogosphère ?".
 

Mangez des liens, c'est bon pour la peau

Explorateur-urbain, archéologue industriel, voilà un weblog qui demande de l'attention. Surtout qu'il est sur le net depuis un petit bout de temps, à en croire la taille de ses archives.

Egobrowser : une sorte de 'Big Google is watching You' (Via .Conforme) à relier avec le Government Information Awareness (Via Crid).
Egobrowser n'a rien trouvé sur moi, c'est rassurant. D'un autre côté, il a encore du boulot : une simple recherche Google affiche 10 pages de résultats !

Le tour du patrimoine mondial, avec des vues à 360°, magnifique. Pour l'instant, seuls des sites egyptiens ou d'asie du sud est pour s'émerveiller. (Via Jez)

Utiliser l'actualité ciné pour faire passer des idées, voilà un concept intéressant. Application et exemple concret avec "Enter the Meatrix" (Via Ebb)

Ce qui guide le travail, ce qui éclaire le soir, petit post poétique de Iokanaan, pour ceux qui ne connaitraient pas encore (?).

Un design novateur pour des mini pc ! Brome présente l'un de ses premiers prototypes. Précommandez si vous souhaitez être servis !

96 secondes par blog... Après on me dit "non, un weblog ça n'est pas éphèmère". Tout à fait d'accord : ce sont les lecteurs qui le sont. (Via Grenadine )
 

Musique et Business sont dans un bateau. Musique tombe à l'eau...

Les conditions d'autorisations pour diffuser une WebRadio :

"Pour les WebRadios exploitée par un Particulier ou un organisme à but non lucratif ne générant pas de recette via son site Internet, les conditions financières stipulent un forfait de 72,5 euros HT par mois avec une majoration égale à 2,7 euros HT par tranche de 100 000 pages vues par mois."


- Selarips, en commentaire chez Thom - (Via Mouche)

Je ne sais pas pour vous, mais pour mon pauvre petit esprit limité ou/et rebelle, cela évoque très clairement du racket. Le même que peut subir votre petite soeur à la sortie de son collège (voire de son école primaire si elle n'a vraiment pas de bol). Si l'auteur du site peut prouver qu'il possède les morceaux diffusés, que ceux ci ne sont pas téléchargeable directement par la radio, et que le weblog délictueux ne génère pas d'argent pour son auteur (ou qui que ce soit, d'ailleurs), alors, cette juridiction est profondément et réellement injuste, partiale et inacceptable. La Loi ne mérite t'elle pas d'être changée ?
Est ce que par le biais d'une RadioBlog, on ne fait pas la promotion d'artistes ? N'ont ils pas plus à gagner qu'à perdre, de laisser diffuser leurs titres en streaming, lorsque cela leur fait une publicité appréciable ?

Qui a eu l'idée de pondre un tel texte à la SACEM ? Est ce que ça n'est pas tout simplement criminel, quand le vol, lui, l'est ?
 

3

D'abord des publicités, sur grand écran, difficile d'y échapper. (r)Evolution ? Il m'a semblé que dans le lot, plusieurs se rapprochaient d'un niveau de marketing Nord Américain (comme de jeunes mannequins se secouant les hanches pour vendre un téléphone portable), bien que j'ai encore été "pris" par la dernière du chausseur américain à virgule (un gigantesque chat en ville - la prochaine flashmob qui proposera ce thème, je suis partant).

Et puis le film. Suffisamment subtil pour qu'on y voit ce qu'on voudra y trouver. Il faut que je le revoie une seconde fois, parce que là, je n'arrive pas à formuler une opinion cohérente.

Ah, si : la fin. La fin, c'est une révolution...
 

Testalacon

Where is my Mind?
You're smart, shy, and often nonsensical. You have dreams of being famous, and you're quirky enough that you just might pull them off. Some would call you a genius, others would call you insane, but in reality you're pretty well-adjusted. Take a vacation once in a while- it'll help take your mind off of your troubles.
Which Pixies song are you?

3.11.03

 

Piraterie

Et si on appelait un chat "un chat" ? Si on cessait de télécharger nos mp3 et autres divX sous le manteau ?
Les majors voient leurs chiffres baisser ? Ca fait peur, les gars ? Vous l'avez cherché !

Contre des prix d'albums prohibitifs (même si excellents). Contre les places de ciné aussi chères qu'un repas dans un 3 étoiles. Contre la sortie d'ordures industrielles en quantité chaque année plus importante (à moins que ça ne soit tout simplement la production qui diminue, faisant ressortir les îlots de merdes ?). Contre des prix de places de concert indécents (une grande salle ? et après ? si on est plus loin et qu'on voit moins bien, quelle est la justification ?). Contre une programmation radio toujours plus chétive et redondante, et un choix toujours plus mince dans les salles obscures.
Quel recours ? Se contenter de regarder passer le train de loin ?

Désolé, mais la culture, ça n'est pas qu'un produit. Et en europe, on est même plutôt bien placés pour savoir que ça ne s'achète pas.
Si on ne me laisse que le vol pour y accéder, alors comptez sur moi pour ramasser tout ce que je peux. Et encore... contrairement à beaucoup, je continue malgré tout d'acheter lorsque j'aime.
 

Inversion de la gravité capillaire

It ain't no use to sit and wonder why, babe
If you don't know by now
An' it ain't no use to sit and wonder why, babe
It’ll never do somehow
When your rooster crows at the break of dawn
Look at your window and I'll be gone
You're the reason I'm trav'lin' on
But don't think twice, it's all right

It ain't no use in turnin' on your light, babe
That light I never knowed
An' it ain't no use in turnin' on your light, babe
I'm on the dark side of the road
But I wish there was somethin' you would do or say
To try and make me change my mind and stay
We never did too much talkin' anyway
So don't think twice, it's all right

It ain't no use in callin' out my name, gal
Like you never done before
It ain't no use in callin' out my name, gal
I can't hear you any more
I'm a-thinkin' and a-wond'rin', walkin' down the road
I once loved a woman, a child I'm told
I give her my heart but she wanted my soul
Don't think twice, it's alright

So long, honey babe
Where I’m bound I can’t tell
But goodbye's too good a word, babe
So I'll just say fare thee well
I ain't sayin' you treated me unkind
You could have done better but
I don't mind
You just kinda wasted my precious time
Don't think twice, it's alright

-- Bob Dylan in The Freewheelin' Bob Dylan --

[edit : "A lot of people make it sort of a love song - slow and easy-going. But it isn't a love song. It's a statement that maybe you can say to make yourself feel better. It's as if you were talking to yourself." -- B.D.]
 

Des liens, ça ne demande pas d'inspiration particulière

Poème câlin de Rimbaud, chez Sori (le permalien ne fonctionne pas). Je ne le connaissais pas, mais je vais essayer de ne pas l'oublier.

Essouflement. Parce que parfois, on ne sait pas pourquoi, mais ça ne sort plus. Mon carnet reste désespérémment inutile, je n'ai plus d'idées. Ou je n'arrive plus à saisir celles qui me viennent d'une manière suffisamment satisfaisante. Parce que j'en ai toujours, mais qu'elles glissent, qu'elles m'échappent. Et parce que Camille le met bien en mots.

Une bien chouette histoire : l'origine de l'Irish Coffee, par Ouahad.

La dernière programmation de KMS Radio (ca sonnerait presque comme une radio californienne, ces initiales, non ?), m'a bien plu. Parce que j'y trouve plus d'agitation, plus de vie ? Et moins de questions, oui, sans doute... En tout cas, ça bouge plus qu'avant. Et c'est toujours autant une découverte.

Après les jeux d'Agapi (je passe souvent sur le serveur 2, si ça tente quelqu'un), d'autres jeux, ceux du petit frère. Peut être un peu moins interactifs (je n'en ai testé qu'un pour le moment, en même temps, alors...). Mais plus variés !

Sinon, j'ai perdu le lien, mais j'avais trouvé un weblog de petites annonces biscornues, bien marrantes. A retrouver pour la prochaine fournée.

Pour finir, mercredi prochain 5/11 étant le premier du mois, comme chaque 1er mercredi depuis aout se déroulera la soirée ParisCarnet. A partir de 19h, pour discuter, écouter, partager, manger (on peut aussi) et boire une bière, bien sûr !
 

Oh

Vous aviez remarqué ? La balise < strong > si on tape trop vite, ca devient une balise < string >.