Le bâton de marche

28.5.03

 
Havamal (10)

Here lies, extinguished in his prime,
a victim of modernity:
but yesterday he had no time -
and now he has eternity.
 

Comment Taire

Certains blogs ne permettent de commenter qu'en remplissant les champs "mail" ou (mais parfois et) la "page net". Et je m'insurge: ca ne me plait pas du tout.
Bien sûr, ça peut être un moyen de contacter le commentateur. Mais on peut aussi le googliser, ou laisser un commentaire demandant à être contacté par mail si c'est important.
Parce que quand on est flemmard, c'est rhédibitoire.
 

Allons plus loin... ?

On parlait des blogs populaires... Mais d'abord, qu'est ce qu'un blog populaire ? Personnellement, je fais une différence entre un blog consulté par de nombreuses personnes et un blog populaire. Qu'en dit le dico ?
Blog populaire: ... en fait, y a pas.
Blog: entre Bloemfontein et Blois, y a rien non plus (normal).
populaire: adj. 1. Qui fait partie du peuple. 2. Constitué, organisé par le peuple. 3. Propre au peuple; destiné au peuple. 4. Qui se concilie l'affection du peuple, qui est connu et aimé du peuple. 5. De la merde (non, je déconne).
Donc déjà, on peut prendre 4 définitions différentes juste avec l'adjectif (et si vous en donnez plusieurs à "blog", imaginez le nombre de combinaisons...)
Il semblerait donc qu'il soit alors relativement difficile de qualifier un blog de "populaire". Avec des exemples peut être ? Est ce qu'un blog technique peut être considéré comme populaire s'il attire du monde ? Il attire des meta-blogueurs, mais après ? Un blog d'humour ? Il va rassembler ceux qui partagent le même. Et ainsi de suite... Donc on peut tout découper dans cette grande "blogosphère", en multiples profils. Vous voyiez où je veux en venir ?
Ca ne veut rien dire. C'est creux.

- Oh, arrête le style sentencieux et recentre toi: il y a bien des blogs, peu nombreux certes, mais qui plaisent à "un large public". Si ça, ça n'est pas des blogs populaires...
- Ouais. C'est vrai...

Alors "être populaire", ca serait comme au collège ? Etre intéressant...
Et donc si ça focalise autant d'énergie, c'est que les blogueurs sont poussés par l'envie d'être intéressant ? De se sentir intéressant ?
Mais si on retire tous notre pire expérience et notre meilleure, on est tous aussi intéressants les uns que les autres. On se résume un peu de la même façon. Et dans ce cas, c'est pas "juste" que certains trustent ce genre de "classement"...
- Oui, mais certains ont plus de talent que d'autres dans l'exercice.
- Ah, c'est vrai aussi, ça.
Donc le fait d'être populaire serait alors déterminé par le talent du (de la) blogueur(euse). Et on considère qu'à plus ou moins long terme, un blog talentueux finira pas émerger de la masse (obsession qui semble omnubiler beaucoup de blogueurs, non ?). Et alors, la manière de mesurer cette popularité (càd "attraction de lecteurs") devient un moyen de connaitre ce temps...

Et là, tout d'un coup... je réalise que je m'en fous, qu'un weblog soit populaire. Je m'en tape, je m'en cogne, je m'en balance... Après tout, si un blog me plait, me donne envie de revenir régulièrement pour prendre des nouvelles de l'auteur, de la technologie, des questions soulevées etc, quelle importance qu'il soit populaire ou non ? L'essentiel, c'est le choix que je fais: je reviendrais.
 

Qu'est ce que c'est ?

"Quand on n'en a pas, on en veut, mais quand on en a, on n'en veut pas."
 

Cadeaux

Petit frère m'a offert l'autre jour le dernier Blur et le dernier Tarmac.
L'intérêt de Blur, hormis le titre connu "Out of Time" simple et évident (sens positif), vient avec les écoutes. Au fur et à mesure. J'aime ce genre d'albums.
L'intérêt du Tarmac, c'est qu'il donne envie de recommencer. Je renoncerai à tout pour trouver des musiciens aussi compétents. Et depuis "Kid A" de Radiohead, je n'avais pas entendu d'album qui me donne le sentiment, dès les premières notes, que je l'aimerai intégralement jusqu'à la dernière...
 

Et vous, vous mentez sur votre blog ?

Ce qu'il y a de bien avec cet anonymat de la Toile, c'est qu'on peut en abuser. Comme Léo y faisait allusion, on peut raconter ce qu'on veut, s'inventer d'autres vies, plus intéressantes (ahhhhhh !) ou plus tragiques (ohhhhh !)(donc plus intéressantes...). Et le lecteur, d'une certaine manière, doit l'accepter. Il y a un pacte de confiance implicite: le (la) blogueur(euse) s'attend généralement à ce qu'un lecteur lui fasse confiance, et le lecteur, s'il choisit de lire, choisit également de faire confiance. Sauf exceptions, bien sûr. Maintenant, si un des 2 prend la décision de ne pas accepter ce "contrat", c'est plus amusant. Sur le moment.
Application: relisez n'importe quel weblog que vous appréciez en ayant à l'esprit: "ce blogueur se fout de la gueule de ses lecteurs". On en lit un, ca change le point de vue, c'est amusant. Essayez de lire toute votre blogroll de cette manière...
C'est pareil pour le blogueur, s'il ne l'a pas déjà expérimenté dans sa vie quotidienne. Petit, j'ai ainsi élevé des marmottes dans mon jardin. J'ai été footballeur attaquant pour le club d'une ville voisine. J'avais un frère jumeau qui venait un mercredi sur deux à ma place au centre aéré. Je n'ai jamais triché. J'ai été hockeyeur. Etc. Et puis en fin de compte, c'est devenu de plus en plus compliqué, alors je me suis calmé avant que ça ne prenne des proportions trop importantes.
En fin de compte, si l'on veut faire durer son blog, le temps agit comme une boucle de rétro-action correctrice de ce genre "d'écarts". Parce que le blog, on s'y projette tel qu'on se voudrait, d'accord. Mais la réalité, c'est suffisamment compliqué comme ça.

[edit: à propos, qui êtes vous, vous qui bloguez ? Owen a lançé un grand test et recherche des volontaires...]

26.5.03

 
Pop... ulaire

Interrogation sur Pointblog, relayée chez Mouche et Laurent, parallèlement à la question de Stu, sur la popularité d'un weblog. Qu'est ce que la popularité d'un blog ?, est elle liée au nombre de commentaires ? Mais non: beaucoup passent sans laisser trace (à moins d'avoir un outil de stats, et donc de traque du visiteur [il en reste un au fond ! on l'a coinçé ! on va l'avoir !]). Comment la mesurer ? Le nombre de liens entrant ? Sortant ? Les hits par jour ? Les citations dans des posts d'autres weblogs ? Mieux: les citations par des blogs populaires ? Là c'est un peu le serpent qui se mort la queue, non ?

Est ce réellement important, si l'on prend pour objet de réflexion un blog à vocation non commerciale, comme il en existe des milliers (et des milliers) ? Ok, avoir des visiteurs, c'est sympa (surtout s'ils laissent des commentaires)(ceci n'est pas un appel ;-p).
C'est valorisant parce que ça donne l'illusion d'être quelqu'un d'important ? (Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important - Louise attaque - ) Ou parce qu'on a le sentiment de toucher par nos mots d'autres personnes qui vivent d'autres vies, dans d'autres endroits, mais qui se rattachent à nous par une communauté de sentiments, d'impressions, d'avis, d'intérêts ? Est ce que ca n'est pas tout simplement le fait d'être humain, ça ? Forcément, on partage tous les jours des "choses" avec des inconnus, sans le savoir. Le blog est un moyen de le faire connaitre, et de s'en aperçevoir. Qu'on le veuille ou non, on a beaucoup plus en commun avec tous ces cons qui nous entourent qu'on ne le voudrait... ;-)
Maintenant, est ce qu'on ne blogue pas avant tout pour soi ? C'est peut être la naïveté du débutant, mais dans ma petite tête, c'est ce que je me disais. Je trouve ça opposé: "bloguer pour soi" / "chercher à être populaire". Si on est populaire, tant mieux. Sinon, quelle importance ? Est ce que c'est moi, où est ce que c'est encore un "truc américain", ça ?
Est ce qu'il n'y a pas un parallèle (trop ?) évident avec la célébrité en 20 minutes par la real-tv ?

C'est joli tout ce que tu dis, mais si tu écris sur internet, c'est bien pour être lu, non ? Et si tu es lu par plein (plein plein plein !!!) de monde, t'as pas envie de le savoir ?
Ben non. Ca peut paraitre bizarre, c'est vrai. Bien sûr, si j'envoie tout ce flot de 0 et de 1 sur internet via Blogger et blogspot, c'est pour être lu. Quoique... : si j'avais envie d'écrire un journal intime (ce que ceci n'est pas), le meilleur moyen de le cacher à mon entourage (très inquisiteur), ça serait bien un blog. Paradoxalement, mettre à la vue de tous, ce que l'on veut garder pour soi, ca a déjà fait ses preuves (me rappelle plus où j'ai déjà vu ça)(mais je l'ai déjà vu).
Je trouve déjà assez envahissante l'influence que peut avoir sur moi les blogs que je lis. Je me suis aperçu récemment que, peut être pour "faire plaisir" (?) à certains lecteurs, je me mets à poster d'une certaine manière, puis, quand je m'en aperçois, j'essaie de corriger dans un autre sens... C'est n'importe quoi... Si on prend en compte le fait que lorsque je trouve un lien vers chez moi, je vais y faire un tour (au moins une fois), la popularité, ça doit être l'enfer: mieux vaut pas le savoir.
 

avoir un chat, c'est bien...

- pour finir les plats (s'il n'est pas trop difficile, sinon, prenez en un deuxième !),
- pour lui mettre la tête dans le yaourt (comment ça t'en veux pas aujourd'hui ?),
- pour savoir s'il va pleuvoir (tiens, il veut rentrer...),
- pour les câlins (ne pas serrer trop fort, toutefois),
- pour passer du temps à retirer ses poils du pull (saloperie de mue !),
- pour jouer à "je te touche le bide et tu ne m'attraperas pas" (sans les griffes, c'est mieux),
- pour faire des expériences scientifiques ("introduire le jeune chat dans un sac, changer le sac de pièce, observer"... ok, il y a pire, mais vous avez assez d'imagination),
- pour nourrir les invités impromptus (4/5 personnes ?)(la menace du gigot ne l'affecte pas... mais le jour où on va le manger... !)

et pour pleins d'autres choses encore !!!
 

En vrac

Demain soir, à 23h, c'est la dernière (du moins il me semble) de Music Planet 2 Nite, la superbe émission musicale d'Arte. J'ai loupé celle de la semaine dernière, mais là, c'est le violoncelle à l'honneur: Apocalyptica (connus pour leurs reprises métalliennes) et Jorane...

Demain soir également, premier match de la finale NHL ! La Stanley Cup, on y est ! Annaheim, qui s'est facilement qualifié jusqu'ici, sera nettement plus fraiche que le New Jersey (5 défaites en 17 matchs, mais surtout une grosse frayeur au dernier tour), qui bénéficie cependant d'une solide expérience à ce stade de la compétition. Alors à qui l'avantage ?
Une chose qui semble sûre: les gardiens vont briller !

Mandarine a lancé un concours d'écriture... Ca risque de lui faire de la lecture !

Quelles sont les nouvelles du projet du plus haut cyber café au monde ? A propos de l'Everest, j'ai entendu la semaine dernière à la radio que le record de l'ascension était tombé à 12h46 minutes (plus de 16h, précédemment). C'est bizarre, mais je trouve pas ça "bien"...

Pour tous ceux qui ne regardent pas la télé, et ont manqué les news à la radio, tout le palmarès des prix Cannois. Y en a drôlement plus que ce que je savais.

J'ai loupé l'Eurovision (mince !). Pour se consoler, il y a la description des pays participants...

Peter m'a laissé un lien samedi: celui de la poétesse Emily Dickinson. Pour les amateurs de poésie (quelques grammes...).

Vu chez Stuart: comment faire semblant de bosser au boulot alors qu'on n'y est pas !

Walkyrie a ouvert un joueb... cinéma.

Musiciens, connaissez vous partoch.com ? Ai regardé vite fait ce qui m'intéresserait, mais en fait, c'est surtout des trucs pour guitare...
 

Glané par ci par là

"Les amis sont ces gens rares qui demandent de vos nouvelles et attendent d'avoir la réponse."
- Ed Cunningham - via Zessika

"Les animateurs télé sont devenus des stars bien plus populaires que nous. Je les plains. Ils sont à la merci du goût du jour et la mode est au mauvais goût."
- I. Adjani -

"Votre point vital est aussi celui de votre adversaire."
- proverbe de Go -
 

De l'art de faire des pompes

Je suis "tombé dedans" vers 11/12 ans, avec le trip adolescent de "l'endurcissement": courses de 10 km tous les matins pendant les vacances, douches froides, abdos... et pompes (limite masochiste, quand même...).
Mais je n'ai réellement appris à faire des pompes que plus tard, vers 15/16 ans, quand je me suis lancé (enfin) dans un art martial. Car faire des pompes est un art.
Rien à voir avec ces mectons, qui, pour impressionner la galerie, enchainent micro-pompe sur micro-pompe, à toute vitesse, le visage écarlate mais la moue facile.
Non. Faire des pompes, ça peut être aussi la solitude du coureur de fond. Le goût de l'effort. La recherche d'une limite (à l'entrainement, j'en arrivais à trembler de tout mon corps, sans pouvoir le contrôler)(et j'adorais ça... j'suis un malade).
Donc j'ai appris. La position, d'abord: les mains au sol écartées de la largeur des épaules (version classique), la tête levée pour regarder devant (et respirer correctement, surtout), le dos droit, les fesses dans l'alignement du dos, et les orteils qui tiennent tout ça.
Ensuite, la pompe en elle même: en inspirant, on fléchit les bras, en pliant les coudes, lentement, jusqu'à descendre tout en bas. Les épaules presque tout contre les mains, le menton frôlant le sol.
Puis l'expiration: en essayant d'aller le plus vite possible, tout en gardant l'alignement du corps, on pousse sur les mains. Explosif.
Ca, c'est une pompe.

Variantes: on peut écarter les mains, ou au contraire, les poser l'une sur l'autre. Pour travailler "l'explosion", on peut aussi taper dans les mains après la remontée: si on pousse suffisamment fort, les mains vont décoller du sol, ce qui laisse une fraction de seconde pour taper une fois dans les mains, taper deux fois, taper des mains dans le dos... (je ne rêve pas, je l'ai vu !) avant de retrouver la position initiale.
Variante vietnamienne: on part accroupi. En un saut, on se retrouve dans la position de pompe, les mains devant se retrouver là où étaient les pieds l'instant précédent. On descend-on remonte comme expliqué plus haut, et en un mouvement on se replace accroupi. Pour la deuxième partie, on saute le plus haut possible en ramenant les talons aux fesses, que l'on doit pouvoir toucher avec les mains. On retombe accroupi, et là on peut compter "une". Super crevant pour les jambes.

Autre intérêt des pompes: s'aperçevoir qu'il est temps de repasser l'aspirateur.
 

Havamal (9)

When people always try to take
the very smallest piece of cake
how can it also always be
that that's the one that left for me ?

23.5.03

 
Havamal

To be brave is to behave
bravely when your heart is faint.
So you can be really brave
only when you really ain't.
 

Havamal (2)

If a nasty jagged stone
gets into your shoe,
thank the Lord it came alone -
what if it were two.
 

Havamal (3)

Living is
a thing you do
now or never -
which do you ?
 

Havamal (4)

Mind these three:
T. T. T.
Hear their chime:
Things Take Time.
 

Havamal (5)

Love while you've got
love to give.
Live while you've got
life to live.
 

Havamal (6)

We shall have to evolve
problem solvers galore -
since each problem we solve
creates ten problems more.
 

Havamal (7)

You'll conquer the present
suspiciously fast
if you smell of the future
and stink of the past.
 

Havamal (8)

Small people often overrate
the charm of being tall
wich is you appreciate
the charm of being small.


Ces courts poèmes sont tous tirés du petit livre Runaway Runes Short Grooks I, de Piet Hein, tirés eux même du vieux recueil nordique, le Havamal.

21.5.03

 
Conneries (2eme série)

I. Cocher ivre

Pouacre
Boit:
Nacre
Voit;

Acre
Loi
Fiacre
Choit !

Femme
Tombe:
Lombe

Saigne:
- Clame !
Geigne.

- A. R. -
 

Les étrennes des orphelins

I

La chambre est pleine d'ombre; on entend vaguement
De deux enfants le triste et doux chuchotement.
Leur front se penche, encor, alourdi par le rêve,
Sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève...
- Au dehors les oiseaux se rapprochent frileux;
Leur aile s'engourdit sous le ton gris des cieux;
Et la nouvelle Année, à la suite brumeuse,
Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse,
Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant...

- A. Rimbaud -
 

Trois baisers

Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malignement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds, si fins, si fins.

- Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papilloner comme un sourire
A son sein blanc, - mouche au rosier !

- Je baisais ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.

Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent: "Veux tu finir !"
- La première audace permise,
Elle feignait de me punir !

- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux:
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière: "Ah, c'est encor mieux !"

"Monsieur, j'ai deux mots à te dire..."
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser. - Elle eut un rire,
Un bon rire qui voulait bien...

Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres penchaient leur feuillée
Malignement, tout près, tout près.

- A. Rimbaud -
 

Le sens dessus dessous (20/05)

Qu'est-ce qui a un vrai goût de paradis ?
Les truffes au chocolat (recette "standard") De Neuville.
L'ampleur du chocolat noir... Fort sans être gros, fin sans en faire trop.
Et la douceur...

Que voyez-vous d'un mauvais oeil ?
Dans le miroir: mon oreille gauche, avec mon oeil droit. Ou l'inverse.

Le mot qui vous a toujours intrigué lorsque vous le prononcez ?
Abracadabra !

Velour, ou soie ?
Tout dépend du temps, de l'heure... et de qui.

Son odeur, si unique, si différente, si réconfortante... Comment la décrire ?
Pourquoi chercher à la décrire ?

Des rêves prémonitoires, parfois... ?
Toujours.
Si seulement j'avais meilleure mémoire...

19.5.03

 
Autorité

Celui qui décide quelles sont les balles strike et lesquelles sont mauvaises, ce n'est pas le lanceur. Ce n'est pas le frappeur non plus. Ce n'est pas le catcheur, et encore moins n'importe quel joueur du banc ou du terrain. Ni même encore un spectateur éventuel.
Celui qui prend les décisions est l'arbitre. En tant que tel, il doit être respecté.
Ceux qui ne sont pas content peuvent aller se faire mettre. Et ceux qui perdent n'ont à s'en prendre qu'à eux même.

Autre solution: ne pas me faire arbitrer.
 

Retour sur terre

Convoqué pour un entretien individuel à l'Anpe, je me suis découvert pour compagnons d'infortune une grosse mère de famille rougeaude à l'air un peu bovin, une autre un peu moins grosse mais au même chewing gum élégant, et une troisième toute maigre, avec une face de carème. Une jeune femme à la plastique, et au cheveux, superbes, toute aussi adepte du chewing gum que ses consoeurs. Un père de famille aux cheveux ras, distrait: il avait déjà eu son rendez vous 10 jours plus tôt. Un moustachu, client du même coiffeur ?, au maintien militaire. Un jeune homme efféminé dans son t-shirt blanc et moulant. Un informaticien plus de première jeunesse.
Dans la pièce silencieuse, il émanait des femmes une atmosphère d'indifférence, de résignation, de douleur.
Les hommes, censés être avantagés sur le marché du travail car ce sont des hommes, masquaient leurs émotions par une motivation bonhomme et tranquille.
Je me demande bien quelle tête j'avais.
Après avoir rapidement complété un dossier d'entretien (que faites vous pour trouver du travail ? en était la question subliminale), nous fûmes invités par nos deux conseillères à patienter, tandis que les uns après les autres, nous comparaitriions pour le chef d'accusation: "Vous êtes chômeur !".
J'occupais cette grosse heure d'attente en observant les autres rameurs, en examinant d'un oeil distrait les annonces placardées (le médical et la coiffure tiennent la corde), puis en m'inquiétant finalement réellement pour mon sort: oubliant les démarches déjà effectuées, le goût des enveloppes ou la couleur dominante de ma base de données excel (violet pour les réponses négatives), je me pris à penser que je n'en glandais pas une depuis trop longtemps.
"Aide toi, le Ciel t'aidera", dit le proverbe ! Je parcourus alors fébrilement, stylo en main, un numéro récent d'une revue pour (jeunes) cadres dynamiques, vantant les vertus du speed dating, pour trouver l'âme soeur aussi bien que pour décrocher un emploi. Les pages d'annonces, en revanche, se firent maussades sous mon regard inquisiteur. "Trop jeune !", "Pas assez d'expérience !", "Tu ne connais pas le X-SAPQML#++ ? Dégage !" me disaient elles sèchement. Je pus tout de même y récupérer, à la sauvette, un ou deux noms d'entreprises inconnues et (peut être ?) prometteuses.
Puis la conseillère gothique appela mon nom et j'y répondis aussi fidèlement qu'un épagneul au sifflet de son maître.
Alors, les nuées s'écartèrent, les trompettes résonnèrent, les anges firent pleuvoir myrrhe et pétales de roses sur ma petite tête.
Il apparut que je serais certainement le premier parmi les condamnés à être sauvé. Mon jeune âge, la diligence avec laquelle j'avais effectué mes études (mais nous sommes des milliers !), plaidaient pour moi. "Il en faudrait plus, des comme vous" et "vous êtes motivé, c'est bien, cela se voit" achevèrent de me réconforter (et j'en avais besoin).
Je n'ai pas d'emploi, mais je suis un cas rapide et plaisant à traiter.
 

Dictionnaire

civisme: n.m. Dévouement du citoyen pour son pays, de l'individu pour la collectivité.

grève: n.f. 1. Cessation de travail concertée pour la défense d'intérêts communs à un groupe professionnel, à des salariés.
2. Par ext. Loc. Grève de la faim: refus prolongé de se nourrir, destiné à attirer l'attention des autorités et de l'opinion sur une situation dramatique, sur des revendications, etc.
Grève (place de), nom que portait avant 1806 (par allusion à la berge de la seine) une partie de l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville de Paris, où avaient lieu les exécutions capitales et où se réunissaient les ouvriers à la recherche de travail.

mariage: n.m. 1. Union légitime d'un homme et d'une femme. [...]
Droit. - En France, le mariage civil exige certaines conditions. Les futurs époux, qui doivent être âgés de dix huit ans révolus pour les hommes et de quinze ans révolus pour les femmes, sauf dispense accordée par le chef de l'Etat, sont tenus de se soumettre à un examen médical prénuptial. Les mineurs doivent fournir le consentement de leurs parents.
[...]
Le mariage crée entre les époux des rapports d'égalité avec des droits et des devoirs réciproques: fidélité, cohabitation, assistance et secours mutuels, obligation alimentaire.
[...]
Le mariage civil ne peut être dissous que par la mort d'un des époux ou par un divorce.

J'aime bien la dernière phrase: même dans un dictionnaire, on peut trouver des traces d'humour.

critique: adj. et n. B. n. I. n.f. 1. Art de juger les oeuvres littéraires et artistiques. 2. Jugement porté sur une oeuvre littéraire ou artistique; ensemble de ces jugements. [...] 4. Analyse rigoureuse (d'une oeuve, d'une production de l'esprit, d'une personne). 5. Désapprobation, jugement négatif, sévère.

Ici, c'est plutôt la langue française, qui semble faire preuve d'humour...
 

Business

Yahooooo ! Le bâton est maintenant Available to Trade !!! Suffit de demander ? Je ne me suis pas assez penché sur les règles du jeu, mais "Ils" l'ont estimé à $1026,06 (c'est très précis). Le lien sortant est évalué à $112,61, et le prix d'une action fixé à $ 0,21.
Et maintenant ?
 

Bref

Tant que ca n'est que des poissons...

Sur radio-germania (il est plus intéressant d'ouvrir le lien avec winamp), mon frangin m'a fait écouter la version russe de "Notre Dame de Paris". Est ce la musicalité de la langue ? J'ai trouvé ça plus joli. Même si je n'y comprends rien.

Parce qu'avec le bruit des grêves de transports, je trouve que l'on n'en a pas assez parlé: la réforme (les permaliens sont pas top... le titre est: Les profs en grêve, posté le 17/05 à 13h25) de l'éducation conduirait à une prise en charge par les collectivités ? Quel en est l'intérêt (De la grogne des profs, suite, posté le 17/05 à 21h41) ?

15.5.03

 
Mais qui, qui, qui sont...

Qui sont les blogueurs ? Léo semble penser qu'ils se ressemblent tous: clônes d'émotions humaines greffées à leurs ordinateurs.
On peut en dégager des caractéristiques générales suffisamment rapidement, dès lors que l'on se lance dans l'ouverture d'un blog (ou du moins, telle est mon expérience):
- les blogueurs sont sympas: ils proposent spontanément leur aide, répondent aux questions techniques dans la limite de leur savoir, conseillent (il paraitrait même que certains vont jusqu'à ripper des cd pour nous faire patienter avant l'achat, ou même pour la simple découverte).
- les blogueurs sont des artistes: le fait de créer un weblog, tout d'abord, est suffisamment révélateur. Chez certains, cela va plus loin encore: passion pour le dessin, la photo, la musique, le cinéma (et ils sont nombreux)... ou le design.
- les blogueurs ont l'esprit large: (d'une manière générale toujours) ils cherchent à comprendre. Observent avant de juger, lorsqu'ils jugent.
...
ps/ comme le signale nicky en commentaire: mes choix sont responsables de ce que j'observe. En effet, tout n'est pas formidable dans le meilleur des mondes virtuel. Mais la proportion de blogueurs sympas me parait néanmoins plus importante que celle des cons dans la vie courante (et Dieu sait qu'il y en a !).
 

Engagement

Mariage de mon meilleur ami samedi dernier (non, je n'ai pas tenté de l'en dissuader au dernier moment).
Surprise: le mot "morale", sous différentes formes, est revenu presque une demi douzaine de fois durant la lecture des textes sacrés de loi, par Mme le maire.
Etonnant, non ?
 

Qui ? Pourquoi ? Comment ?

Qui ne fait pas correctement son job ?
Les journalistes, censés nous informer des tenants et aboutissants ? L'Etat (mais non, l'Etat, c'est nous...) ? Les syndicats, qui manqueraient de réalisme (certains vont jusqu'à dire, "de civisme"... oh...) ? Les fonctionnaires, qui n'apporteraient pas à la société autant que ce qu'elle serait en mesure d'en attendre ? Les hommes politiques, trop éloignés des réalités du terrain ?
Quel est le maillon faible ?

Apologie de la fonction publique, sur le navire. Sommes nous tous dans le même ?
Mettons que j'ai un job. Cool. Mieux: ce job présente moults avantages: 35h appliquées (car il existe toujours des boites qui n'en ont pas la capacité, les moyens, voire la volonté... ne l'oublions pas), Comités d'Entreprise (entreprise ? ENTREPRISE ???) compétitifs (et la compèt' de CE, ca rigole pas...), sécurité totale de l'emploi (cdi... ? cdv, plutôt: contrat à durée de vie), pas d'obligation de résultat donc peu de pression.
Si ce job n'est pas intéressant, quelles raisons ai je de me lever le matin ? Les avantages liés, sans aucun doute. Et s'il est intéressant ? Est ce que les avantages ne sont pas une cerise (au chocolat) sur le gateau (au chocolat aussi) ?
Donc se battre pour des acquis, c'est compréhensible.
Maintenant, jusqu'où serai je prêt à aller pour défendre ces bénéfices ?
Quels sont les moyens de pression disponibles ? Le droit de grêve, inscrit dans le code du travail, est le plus évident. Quels type de grêve sont possibles ? Ca doit dépendre du poste et de l'administration où se situe ce poste. Mais d'une manière générale, le plus simple... c'est quand même de tout bloquer ("arrêter de travailler ?").
Alors de quoi nous plaignons nous ?
Nous confions les tâches de l'Etat à une foule d'incompétents (je sais que ce n'est pas totalement vrai: si on avance que 30% des fonctionnaires travaillent comme des malades - j'en ai connu - ils ne font que tenter de compenser la part des 70% restants), nous les protégeons et leur confions le billot, la hâche et la chaine qui nous entoure les mains. Est ce que nous n'avons pas tout fait pour que ca arrive ?
Les grêves, c'est tellement normal, on ne devrait même pas en parler.
 

En bref

Emmanuelle a vu Matrix: Reloaded dans les studios d'Hollywood...
16/05: Ce matin, Peter Fondu, critique ciné de Ouï FM, disait en son nom qu'il était plutôt déçu. Ca commence très bien: comme l'a récemment fait remarquer Sugar, lors de la sortie du premier, nos amis les critiques avaient été assassins...

Mandarine prend des vacances. Le Blog l'a t'il vaincue ? Il est certain que bloguer prend une telle importance qu'il devient parfois nécessaire... d'arrêter.

La course à la Coupe Stanley continue: la fin des finales de conférences approche. Enfin, surtout à l'Ouest, où Paul Kariya a inscrit 2 buts dans la troisième victoire de son équipe californienne. On notera encore... la performance du gardien (s'il n'obtient pas le Conn Smythe Trophy, lui...) ?
Menés 3 matchs à zéro, le Sauvage Minnesota n'a cependant pas dit son dernier mot. Ils étaient déjà à la bourre 3 matchs à 1 lors de la ronde précédente, face à Vancouver, et s'en sont pourtant sorti en sortant la dernière équipe qui me plaisait...
Si maintenant j'incline pour Annaheim... ils vont aussi perdre ?
16/05: A l'Est, les New Jersey Devils ont posé leur emprise: ils mènent par 2 parties, contre une pour les Sénateurs.

Un petit lien... c'est plus "drôle" si vous êtes un hétéro masculin, c'est sûr (En fait... pas tant que ça. C'est plutôt gamin).

Je suis super riche. Sur Blogshare. Grâce à la spectaculaire (j'espère qu'elle ne va pas chuter trop vite - on finit toujours par redescendre après avoir monté, non ? - sinon ces lignes n'ont aucun sens) augmentation du cours de l'action du blog de notre vénérée P.E.D., j'ai presque triplé mon capital de départ. Euh... je vérifie. A 18h10 ce 15 mai, je l'ai plus que triplé ! [edit du 16/05, 13h: j'avais quadruplé mes 500 $ de départ ce matin... mais ca redescend. Vanité, tout n'est que vanité]
Si seulement c'était convertible dans mon agence banquaire...
En revanche, la baton n'est toujours pas côté. Parce que je ne poste pas assez souvent ?

Connaissez vous le Stick Chapman ? Apparenté à la guitare, il permet de jouer de la basse et et de la guitare en même temps, grâce à ses 10 cordes (5 basses / 5 aigues)(minimum). Korma est un jeune guitariste (le mot est un peu faible... ce type est dingue de la guitare) dont quelques morceaux sont accessibles sur le net. Patience: un peu long à charger...

9.5.03

 
L'instantané

Livres: Dune, tome 1, Frank Herbert; La Montagne magique, Thomas Mann; La longue route, Bernard Moitessier.
BD: aucune.
Musique: Highway to Hell, AC/DC; Transplants, Transplants.
Addicted: Blogs, Jeu de Go.
Humeur: bonheur niveau 2.
Santé: excellente (pourvu que...).
Job: work in progress...
 

3 mois de blogs

Voilà. Voilà, ça fait 3 mois que j'ai commencé à bloguer maintenant. Ca reste neuf, bien que le blogging (quelque soit la façon dont ça se dit) ne soit pas non plus très ancien (si l'on ne compte pas les véritables pionniers, on peut dire que ça fait 3 ans ?). Mais c'est assez pour avoir un semblant de recul, je pense.
Qu'est ce que j'en retire ? Jusqu'à présent, comme l'a dit F une fois, "c'est un peu comme de lire mille auteurs, sans passer par le circuit "promotion/librairies-fnac/business".
D'une certaine manière, c'est positif: j'évite d'oublier trop vite mon anglais, je me sens guéri de Counter Strike ou même NHL 2002 (!). Et j'ai appris pas mal de trucs.
D'une autre, ç'est extrêmement tempivore. Enfin, ca bouffe du temps comme pas possible. Lire comme écrire. Bloguer c'est forcément les deux. Alors que mes priorités sont loin de se situer ici. C'est tempivore, et c'est pensivore, dans le sens où ça bouffe aussi un max de pensées. C'est perpétuellement en mode veille (active), quand ça n'est pas la tâche principale. Emporter un carnet, acheté spécialement pour cette utilisation, et un stylo, à chaque fois que je sors plus d'une heure de chez moi, est ce qu'on peut appeler ça "aller trop loin" ?
Est ce que ça m'a réellement ouvert sur d'autres personnes ? Ca n'est pas parce que l'on peut parvenir dans l'intimité de certains qu'on s'est ouvert à d'autres personnes. Une ouverture, c'est un flux dans les 2 sens, non ?
Si on considère que je ne partage ça avec personne autour de moi (et on peut dire que je vais jusqu'à le masquer...), alors non. Mais si je compte juste le nombre de contacts réguliers de ma boite mail dédiée, alors oui, sans hésitation. C'est un peu paradoxal. Mais ça, ça ne dépend que de moi, donc ça ne compte pas vraiment. On oublie.
Au niveau de mes habitudes de blogueur (ou d'apprenti blogueur...), maintenant, il y a eu changement. Pour caricaturer, on peut dire que je suis passé des paillettes à l'artisanat. Enfin, artisanat, c'est pas exactement ça. De Paris Match à Libé ? Euh... pas vraiment non plus.
Disons que les blogs qui m'intéressaient le plus au départ sont maintenant consultés en fin de surf (yeeeaah)(qui a eu l'idée d'utiliser ce terme ?)(ridicule...), tandis que d'autres ont pris un intérêt nouveau. Peut être que certains s'essouflent un peu ces derniers temps, également ?
Le fait est que les blogs informatifs, ainsi, que ceux qui... comment dire, ceux qui me semblent réellement introspectifs, sans être non plus complaisants, ou encore ceux qui ont leur atmosphère propre et qui ne visent pas principalement la mise en valeur de l'auteur ou juste amuser la galerie, bref, ces blogs m'intéressent plus maintenant. Comme une sélection naturelle. Evolution des blogs ou évolution de mes critères d'intérêt ?
Tiens, l'idée que si mon blog avait son clône quelque part, je ne le lirais peut être pas, vient de me traverser l'esprit... Marrant.

[edit: comme l'a exprimé Iokanaan (Laurent également je crois), chronophage et cogitophage sont vachement plus élégants que tempivore et pensivore. Mais il peut m'arriver de mettre des jours pour retrouver un mot. Ya trop de cachettes, chez moi !]
 

Blog de messenger

Si on peut développer le concept d'humour blogueur, alors celle ci en est une bonne:
"Que font 2 blogueurs lorsqu'ils se rencontrent ?
- Ils parlent de blog."

"Les blogueurs sont les habitants du web" (via F).

"Le seul frein au blog, c'est le couple" - F -
A laquelle on peut associer "Le seul frein au couple, c'est le blog".
 

Quelles sont vos influences politiques ?

Via Flo (elle même via Geradon).
Ca m'a rassuré de voir mes coordonnées en (- 2,12; - 5,18), c'est à dire assez proches du Dalaï Lama. A moins que ce truc soit un attrape-..., mais je ne crois pas.
Parce que j'aime bien faire ce que j'ai décidé, et donc que ceux qui m'entourent ne m'en empêchent pas (voire qu'ils participent à ce que j'ai décidé, c'est vrai), on m'appelle parfois "facho" ou "tyran" (et je déteste ça).
Voilà la preuve qu'ils se trompent ! Allez, vous me ferez tous des excuses, pour la peine. Par écrit, en trois exemplaires chacun ! Et que je ne vois pas de faute d'orthographe dans "O très honoré et très puissant Merriadoc" !
 

Encore un nouveau jeu

Mais un vrai cette fois. Pas une camelote qui vous tiendra en éveil juste 72 heures d'affilées. Non, non, non, là on parle d'un jeu dont une partie peut durer sur des années. Dont les implications se situent aussi bien dans une sphère "philosophique" que dans une sphère "stratégique".
Euh... sûrement pas lorsqu'on commence, c'est vrai. Heureusement.
Donc via nicky, je suis tombé sur la page du jeu de Go de CraoWiki, puis je me suis entraîné sur un site bien fait, après quoi je suis passé à quelques parties contre nicky puis contre squeaker, sur le serveur kgs au moyen de l'application (réussie) CGoban 2 (un goban est le nom du plateau de jeu).
Enfin, c'est pas tout à fait l'ordre exact: si j'avais commencé par les exercices, je ne me serais peut être pas pris 4 fessées consécutives par un petit étudiant en math/psycho (;-p)...

Le jeu de Go est un jeu de plateau chinois, extrêmement bien ancré dans la culture japonaise. Donc on peut presque dire qu'il est également japonais (les termes utilisés sont tous japonais). Plus semblable aux dames qu'aux échecs, il se joue sur les intersection du "damier" (le goban), le but étant pour chacun des deux adversaires d'occuper un maximum du territoire représenté par le plateau de jeu.

Pour en savoir plus: le site de la fédération française, les clubs affiliés, et un autre site bien fait.

Pour aller plus loin: La joueuse de Go, Shan Sa; Le Maître ou le Tournoi de Go, Yasunari Kawabata.

[edit: ca y est, je me la joue "Mr Julien", moi, maintenant...]
 

Crocus

Je n'ai pas présenté ma nouvelle petite mascotte: en haut à droite (encore plus à droite, pour les utilisateurs de netscape), voici Crocus.
Un crocus, c'est une jolie ptite fleur qui pue. Mon surnom aussi durant mes premières années...
Crocus est un petit gribouilli de Tom (délinké, juste en attendant qu'il revienne parmi nous) parmi tous les gribouillis en attente d'adoption (cliquez sur Crocus).
C'est vrai, je l'ai un peu enlevé. Mais c'est la faute de Tom: il ne répondait pas à ma demande d'adoption. Qui ne dit mot consent, non ?

6.5.03

 
Quizz

"My patriotism is not an exclusive thing. It is all-embracing and I should reject that patriotism which sought to mount the distress or exploitation of other nationalities."
- Gandhi -

"Le tyran meurt et son règne s'achève. Le martyr meurt et son règne commence."
- Kierkegaard -

Le Quizz: ces citations peuvent s'appliquer toutes deux à une même actualité. Laquelle ?
 

Devenez milliardaire... grâce à votre blog

Aujourd'hui, tout est possible. Même se retrouver à la tête d'un empire financier en ayant simplement commencé, par un jour pluvieux où il n'y avait rien à la télé, à bloguer.
Blogshare, est l'objet du miracle. Mais comment cela marche t'il ? C'est tout simple. Et c'est prenant. On en vient à oublier de déjeuner...
Pour commencer, il faut inscrire son blog en ouvrant un compte sur le site. Il vous sera accordé 500 $ (les radins !) pour commencer à jouer. Vous pourrez alors acheter des parts de blogs situés sur toute la planète (ok, je corrige... principalement aux US), de blogueurs réputés, qui travailleront alors pour votre compte (yark ! yark ! yark !). Puis les revendre. Racheter. Revendre. Oh, il a baissé ?! C'est le moment d'acheter ! Revendre ? Faire un don ? Acheter ! Revendre !
Enfin, bref...
Si vous souhaitez voir votre blog en salle des marchés, il faut poser un "claim" dessus. Là, ça prend un peu plus de temps: il faut prendre l'habitude de pinger weblogs.com à chaque fois que vous avez ajouté un post sur votre blog. Votre blog sera alors ajouté à la liste de Blogshare. Vous pouvez alors le "claimer" (faire acte de propriété). Il vous faudra en contrepartie afficher une petite bannière sur votre joueb, comme celle ici à gauche. Là commence la longue attente pour le voir, enfin, en haut de l'affiche.
Euh, non, juste voir la mention "Available to Trade", plutôt. Nombreuses sont les attentes. Peu nombreux sont les élus. Car pour être autorisé à introduire son blog dans la corbeille, je viens de m'aperçevoir qu'il est nécessaire que sa valeur (calculée à partir des "incoming links") soit au moins égale à 1000 $. Or, si vos blogs ne sont pas inscrits, comment pourrais je devenir riche ?
Oups, désolé, je m'égare...
Ce système de liens peut être un moyen d'augmenter la valeur d'un blog artificiellement, comme me l'a fait remarquer Mouche.
Lorsque le blog est mis sur le marché, le propriétaire reçoit automatiquement 1000 actions, et 5000 sont mises à la disposition des enchérisseurs. Vous achetez ? Hop, le cours de l'action du blog en question monte. Vous vendez ? Ca descend. L'indice P/E vous renseigne sur la cotation: supérieur à 1, il vous indique que le blog est surcôté. Ca n'est pas forcément négatif, et il est même précisé quelque part que l'équilibre se situerait vers 3,5. Si le blog est sous-côté, en revanche, c'est le moment d'acheter.

Le résultat dans tout ça ? Aujourd'hui, je peux dire fièrement que la pression des actionnaires (et d'un en particulier ;-p) a remis Lucie au travail, elle qui se la coulait douce depuis trop longtemps. Dans ma cave des locaux spécialement adaptés au travail de blogs, je surveille fais maintenant également travailler Emmanuelle, Mouche et Madflo *aparté: je voudrais que ca aille plus vite et que ça soit mieux fait... allez, tu me recommence ça, c'est parti, traine pas*. Excusez moi, les impératif du business...
 

Nouvelles du monde

En Californie, ils ont trop d'avance sur le reste du monde.
Aux Etats Unis (décidémment), ils savent ce que signifie "instinct de survie" (via Sugar). Y a t'il un rapport avec... ?
En Suède, ils viennent de découvrir que Superman... ne sera pas suédois.
Michel, l'ingénieur informaticien a sorti son album récemment, en toute discrétion.
En Finlande, les championnat du monde de hockey battent leur plein.

Et dans "la blogosphère francophone", un ptit nouveau: l'outil weblogs.com a été francisé.
 

Finales de conférences

La bataille pour la Stanley Cup touche à sa fin: le championnat de l'Est va voir s'affronter Ottawa, meilleure équipe de l'année... qui doit confirmer, et le New Jersey. C'est la première fois dans l'histoire d'Ottawa que son équipe atteint la finale de conférence. Face à l'expérience des Diables, c'est pas bon signe.
La conférence Ouest attend le résutat des combats entre Vancouver et le Minnesota. Ce dernier est revenu hier soir, mais est toujours mené 3 victoires à 2. Et les ptits canards d'Annaheim, en Californie, ont éliminé leur adversaire texan... Symbolique ? Ils atteignent eux aussi la finale de l'Ouest pour la première fois de leur histoire.
Les favoris pour la coupe semblent être les premiers qualifiés de ce tour: le New Jersey. L'élimination par 4 victoires à 1 de Tampa Bay a marqué les esprits. Et le sondage d'hier indiquait nettement que pour le public, le principal artisan de ce succès est encore une fois... le gardien.
 

Le sens dessus dessous de la semaine

- Quel est, pour vous, l'odeur des vacances?
L'odeur de l'océan. Parce que petit, les vacances ont toujours signifié "océan, palmes, masque, tuba". Et que ça fait trop longtemps maintenant.

- Quel est le bruit qui fait le plus grincer des dents?
Le réveil de mon frère, absent, oublié à 6h30 du mat'.

- "Non, tu n'as pas le droit de toucher à ca, c'est interdit, tu es trop jeune", disaient les parents, à propos de..?
Le pistolet de mon grand père, retrouvé dans le grenier... ?

- On se lèverait la nuit pour en manger, et en manger encore...?
Des nems.

- Une vision d'horreur?
Les .pps de motards scalpés par les "glissières de sécurité" (aka guillotines), découpés par des camions, écrabouillés par le bitume... Merci ptit frère de blinder ma boite mail... :-(

- Sentez-vous parfois une présence, là, derrière vous?
Non. Ca, ça ne m'arrive jamais.

3.5.03

 

Ballade des pendus

Freres humains, qui après nous vivez,
N'ayez les cuers contre nous endurciz,
Car, se pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tost de vous merciz.
Vous nous voyez cy attachez cinq, six:
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie:
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

Se freres vous clamons, pas n'en devez
Avoir desdain, quoy que fusmes occiz
Par Justice. Toutesfois, vous savez
Que tous hommes n'ont pas le sens rassiz;
Excusez nous, puis que sommes transsis,
Envers le filz de la Vierge Marie,
Que sa grace ne soit pour nous tarie,
Nous preservant de l'infernale fouldre.
Nous sommes mors, ame ne nous harie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

La pluye nous a debuez et lavez,
Et le soleil dessechez et noirciz:
Pies, corbeaulx nous ont les yeulx cavez
Et arraché la barbe et les sourciz.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
Puis ça, puis la, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charie,
Plus becquetez d'oiseaulx que dez a couldre.
Ne soyez donc de nostre confrarie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie:
A luy n'ayons que faire ne que souldre.
Hommes, icy n'a point de mocquerie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

- François Villon -

1.5.03

 
Pouvoir des mots

Quand je descends du wagon, l’aurore m’étreint de ses bras glacés. Sous un ciel à peine coloré de mauve, se déploie à l’infini une terre brûlée où le regard ne croise aucune culture, aucun arbre.

- Shan Sa, La joueuse de go -

Mis en poésie, l’enfer aussi doit être sublime.
 

Halte à l’hégémonie !

Dès que j’ouvre la bouche, je ne vois plus que ça. Son emprise sur nos routines quotidiennes est quasi totale. Personne ne l’a remarquée s’insinuer petit à petit, faire son trou même là où l’on ne l’attendait pas. Sa pensée unique noie tout sur son passage. Aujourd’hui, même en France, elle est reine. Aux Etats Unis (ce n’est qu’un exemple), pourquoi pas, je ne dis pas. De toute façon ils n’ont pas notre culture (et ils peuvent bien essayer de nous vexer en disant qu’on a tout piqué dans ce domaine à l’Italie, ce n’est qu’une remarque de frustré). Mais ici, quand même… !
Elle me pompe l’air, me gâche certains plaisirs, m’exaspère par son omniprésence. Je n’en peux plus. Désormais, c’est devenu une obsession : même lorsqu’elle se fait discrète - parfois cela arrive encore - je ne vois plus qu’elle. Au secours ! Mes récents hurlements nocturnes, souvenirs de toute la maisonnée sauf du principal intéressé, lui sont sûrement dus. Plus aucun doute possible.
La sauce tomate, quelle saloperie.
 

Chance ?

00h43
Merde, on s'est fait repeindre la caisse par les piafs ! Putain, relou !
Pfff... ils nous ont pas ratés, ces salauds...

Toc toc
- Oui ?
- Papiers du véhicule, attestation d’assurance, et permis de conduire, monsieur, s’il vous plait.
- Qu’est ce qu’il se passe ?
- Vous savez que vous êtes garé sur un emplacement de police, là ?
- [merde] Ah bon ? J’ai fait attention pourtant, j’ai vu qu’avant c’était le cas mais…
- Regardez...
- …[merde…]
- Vous êtes stationné depuis quelle heure ?
- 21h… [il est quelle heure ? il est quelle heure ? il est quelle heure ?]
- Une heure de plus et je vous la faisais enlever… Papiers du véhicule, attestation d’assurance, et permis de conduire, monsieur, s’il vous plait.
- Voilà… [merde ! pourvu qu’il vienne pas renifler mon haleine !]
- Vous me sortez les papiers de la pochette, s’il vous plait monsieur.
- [pt1, c’est trop chiant… j’y arrive pas...] euh, vous ne pouvez pas regarder comme ça ?
- Non monsieur, vous me les sortez.
- Euh… voilà…

- Bon, je vous fais grâce du stationnement. Sachez que normalement c’est 330 frs et enlèvement du véhicule par la fourrière.
- Merci monsieur [ooouuuuf !] [qu'est ce que je peux être lèche cul moi...]

Finalement, c’était le moment le plus chargé en adrénaline de la soirée. Les enterrements de vie de garçon, c’est plus ce que c’était.
 

Découverte

Vu chez Walkyrie : le Blogmatcher. Pour découvrir les blogs qui ont les même liens que vous. Etrange : non contente d’être parmi mes plus proches voisines, Nacara se débrouille également pour me copier mes liens.
Alors pour la peine, à mon tour de lui en piquer un : un ptit jeu prenant. Na !
Un autre outil de recensement de blogs : BreakingBlogs. Affiche les derniers blogs updatés, et les situe sur une map (pour peu qu’ils aient des balises de localisation géographique). Rien de nouveau, donc.
 

Et les playoffs dans tout ça ? !

A l’Ouest, après avoir dégagé les tenants de la Coupe au premier tour, les Canards sont à un match d’éliminer les Etoiles de Dallas, vainqueurs du championnat Ouest cette saison. Et Vancouver (Go Canucks, go !!) mène par 2 matchs à 1 face aux Sauvage Minnesota.
A l’Est, les Sénateurs d’Ottawa mènent par le même score face à Phillie, et les Diables du New Jersey sont en passe de sortir Tampa Bay (depuis quand la Floride est elle terre de glace ?).
# Merriadoc @ 4:43:00 PM