Le bâton de marche

28.4.03

 
Docteur Sugar

Sugar a fait un bébé toute seule (oooooohhhh !!!):
- Quel est l'odeur qui vous rappelle le plus votre enfance ?
Au choix: l'odeur du papier maché mouillé (comme dans le RER C St Michel ce week end), je sais pas pourquoi, ou sinon, l'odeur d'alcool des ronéo (avec lesquelles les maitresses nous faisaient les énoncés en primaire... avant l'invention de l'informatique... autrefois... naguère...).
- Quel est le bruit qu'on ne veut surtout pas entendre lorsqu'il fait nuit ?
On, je sais pas. Personnellement, lorsqu'il fait nuit... j'aime ne pas entendre de bruit. Donc tout bruit est malvenu.
- Quelle vue peut vous faire venir le sourire aux lèvres en quelques secondes ?
Un ptit môme qui fait une connerie, ou qui parait stupéfié par quelque chose.
- Qu'est-ce qu'il est rassurant de toucher ?
Du bois.
- Quel est le goût de l'interdit ?
Un peu fade... finalement.
- A-t-on d'instinct un instinct ?
D'instinct, je répondrais que j'ai de l'instinct. Maintenant, est ce que c'est suffisant pour dire que tout le monde à de l'instinct par instinct, ça me parait instinctivement un peu instinctif, cette histoire d'instinct.
L'instinct, c'est complètement instinctif: on en a ou on n'en a pas.
 

La boite à conneries

Vu chez Meriallay un ptit coup de gueule contre "les pubs télés stupides". Ca me rassure. J'avais remarqué lors de mon bref passage en Amérique du Nord que les pubs locales semblaient "un peu plus bêtes" que les notres. Du genre à prendre les gens pour des décervelés. Exemple:
Musique techno "hype", une jeune fille blonde (j'ai juste dit blonde) se déhanche en rythme. Elle tend les bras vers la gauche et la caméra glisse lentement dans le même sens pour laisser apparaître une *superbe* voiture. Un jeune type se déhanche. Une famille s'approche de la voiture avec de grands sourires.
Et voilà.
Autre exemple: tout dans le slogan. Un type utilise un déodorant. Une voix féminine commente: "... pour plus de puissance ! Parce que la puissance, c'est sexy !".
Les pubs, là bas, c'est pas la pause pipi: c'est LE moment à ne pas louper.

Dans la série, qu'est ce qu'on n'invente pas pour mettre entre "2 pages de réclames", samedi soir, c'était le début de "Nice People". Le loft, sauf que c'est une villa (bravo pour le lapsus de... je sais plus qui), sauf que c'est pleins de djeunes hyper branchés venant de toute l'Europe, sauf qu'ils sortent tous d'une agence de mannequins (forcément: branchés !), sauf qu'ils ont tous pleins pleins de qualités (ils sont beaux, ils sont branchés...). Sauf que c'est Flavie qui présente. Et Arthur.
Rien à voir, en fait.

Et LA bonne surprise du samedi soir: en zappant (vive la zappette qui me permet de rester confortablement vautré dans le canapé), je suis tombé sur un truc où ça parlait allemand. Comme à la maison, on est germanophiles, hop, je suis resté pour voir. Ca parlait beaucoup trop vite pour moi - de toute façon j'ai plus beaucoup de vocabulaire (à part "schwul, dummkopf, schweinhund"...) - mais heureusement, c'était sous titré.
Après consultation du programme télé (resté sous plastique depuis 2 jours... se désintéresserait t'on de ce fantastique média chez nous ?), il s'agissait du "Jeu des Millions" ("Das Millionen Spiel, film de Tom Toelle). Tourné dans les années 60/70, au vu des fringues. Et visionnaire: pour participer au "jeu des millions", un candidat passe plusieurs épreuves. Il gagne une course automobile et parvient à poser un avion dans lequel il se réveille (après avoir été endormi - un jeu de ouf) (et c'est pas fini), avec seulement 10 mn de carburant. Sympathique aperçu de ce qui nous attend après "Fear Factory" ?
Pour finir, Gerhard (le sympathique et neuneu candidat) parvient au "Jeu des Millions": sous les yeux des téléspectateurs, il doit survivre 7 jours et 7 nuits à la traque de tueurs, pour parvenir le dernier jour sur le plateau de l'émission. Pubs pour services funéraires durant l'émission et animateur charismatique (enfin... à l'allemande, hein). Arrivé (dans un état de délabrement nerveux passablement avancé) sur le plateau, le candidat doit pour finir (on croyait que c'était fini ? naaaaaaaaan !!!!!!) traverser un couloir de verre blindé dans lequel 3 cibles ont été ouvertes, pour que les "traqueurs" (eux aussi sur le plateau) aient chacun leur dernière chance...
Bien heureusement, tout finit bien pour le neuneu qui gagne son million sous les yeux émerveillés de sa vieille maman. Au passage, on aura eu droit aux séances d'autographes des tontons flingueurs à des policiers au crâne rasé (bien vu !), aux réactions du public, à l'interview live en pleine traque avec intervention enthousiaste de la vieille maman.
Vivement que ça soit adapté en France.
 

Dîner familial

- P'pa, s'il te plait, ne parle pas la bouche pleine, c'est déjà la troisième fois qu'on te le dit ce soir.
- M'man, ferme la bouche quand tu manges, tu vas pas te mettre à prendre les mauvaises habitudes de P'pa...
- P'pa, essuie toi la barbe, t'en as plein dedans. Non ! Pas avec la langue ! Avec ta serviette !
- M'man, mange au lieu de causer, ca va être froid.
- P'pa, t'es pas obligé de faire autant de bruit quand tu manges. Si tu nous dit (pas la bouche pleine) "mmh, c'est bon", on comprendra très bien aussi.
- Faites des ptites bouchées, ca sera plus facile.

...

Les parents, c'est plus ce que c'était.
 

Pense bête pour ma ptite tête

The White Stripes: Elephant; Transplants: Transplants; Audioslave: Audioslave (à vérifier); Vivaldi: 12 concertos pour violon op. 1 et op. 2; J.S. Bach: Variations Goldberg; Pink Floyd: Atom Heart Mother; Venus: Welcome to the modern dance hall, Vertigone; AC/DC: double live; Emmylou Harris: The ballad of Sally Rose (pour voir); Le chien (nom de l'album ?), Jean Leloup: La vallée des réputations, Les fourmis; The Kingsbury Manx: Let you down; Zemphyra: Zemphyra, un autre mais en cyrillique ça passe pas ici.
[edit: et le dernier de Tarmac: Notre époque, peut être aussi]
[edit 2: ainsi que Ali Dragon: Le dernier cri]
[edit 3: et P.J. Harvey, aussi: Stories from the city, Stories from the see]

Nicolas Machiavel: Le Prince; Frank Herbert: Dune.

26.4.03

 
Style

On reconnait quelqu'un qui maitrise ses patins à l'absence de frein. Quand on croise des rollers sans frein, alors on sait que les deux jambes dessus, elles assurent. Et pas de triche possible, il n'y a qu' à essayer... Dans le but de progresser, j'ai retiré ledit appendice. On peut dire qu'il gênait, par son excroissance disgracieuse, mes circonvolutions. Dans la pratique, c'était plutôt jusqu'à maintenant mon plus fidèle compagnon (mais je suis ingrat). Enfin, "on n'a rien sans rien", et je m'étais mis en tête de ressembler à ses surfeurs du bitume. Au premier essai sans, je n'ai mis que 5 ou 6 mètres à m'arrêter. On peut comparer ça à freiner une voiture au frein à main. C'est plutôt encourageant. Sauf si l'on considère que l'essai était effectué en espace dégagé, dans des conditions optimales... Le deuxième essai m'a pris par surprise. Dans un réflexe "de débutant", j'ai avancé le pied droit et appuyé sur le talon. Lequel a glissé en avant merveilleusement, sans rencontrer la moindre résistance, pour entrainer ensuite mon postérieur à tâter de ce nouveau revêtement urbain high tech qu'on épandait il y a une 10aine d'années dans les rues près de chez moi.
Oh, je l'ai respecté, ce vicieux Stop, c'est une chose de sûre. Mais pas dans le style souhaité.
 

Juste un lien sympa

Celui d'un petit univers amusant. Parce que ça fait toujours du bien de découvrir des choses comme ça. Le cartoon est gentiment rigolo.
 

Bon

Ca fait maintenant plus d'une semaine que je ne sais comment présenter ce lien, trouvé via le R&F d'avril. Est ce que je mets le lien avec une ligne d'explication ? Ou puisque ca me retourne l'estomac, j'y mets un peu plus de moi, au risque d'en déformer le propos ? Quand quelque chose me tient à coeur, je cherche à "faire efficace". Il n'y a pas plus efficace qu'un lien percutant.
Seulement c'est peut être un peu long, et c'est en anglais.

C'est l'histoire de ptits gars d'un patelin un peu paumé, qui aiment bien le rock, et le rock gothique en particulier. Comme c'est un ptit patelin, c'est pas forcément bien vu. Alors lorsqu'il y a des histoires, c'est souvent eux les responsables (forcément... écouter du rock !?). Là où ca se corse, c'est lorsque la dernière histoire du trou en question, voilà une dizaine d'années, est l'assassinat de trois mômes de huit ans. Après une enquète baclée, le type chargé de dénoncer les coupables, retardé mentalement, s'étant lui même accusé au cours de ses douze heure de garde à vue, voilà trois adolescents envoyés au tribunal, sans preuves matérielles. Pas de bol pour le plus grand, il est majeur. C'est une dernière piquûre, qu'il l'attend depuis 10 ans. Perpét' pour les 2 autres.

Peut être en avez vous déjà entendu parler. Moi j'ai découvert que ça pouvait encore se passer dans un pays dit civilisé, à la fin du XXeme siècle.
 

Les américains sont décidémment des gens très amusants

Un peu avant d'entrer en guerre contre l'Irak pour une seconde fois Saddam, nos gentils voisins d'outre atlantiques semblaient s'être aperçus qu'ils trainent une sale image vis à vis "d'une bonne partie du globe". Mon dieu, pourquoi tout le monde ne nous aime t'il pas ? (on remarque au passage que la question n'est pas "qu'avons nous fait pour en arriver là ?"). Donc voilà, ils en étaient là.
Ils en étaient là et la première chose qu'ils font après avoir libéré l'Irak, c'est d'y envoyer leur gentil administrateur pour prendre les décisions. Jay Garner et toute son équipe.
C'est ce qu'on peut appeler "rester cohérent avec soi même".

25.4.03

 

Ca faisait longtemps que je n'avais pas été aussi con

Etre quelqu'un de bien (juste quelqu'uuuuun de biiien...), c'est un boulot à plein temps. Un boulot pas facile. Ca c'était enregistré. Mais avant de penser seulement à être "un type bien", il faudrait toujours commencer par penser à "ne pas être un gros con". Parce qu'entre les deux, il y a tout de même une marge.
Lorsque 2 jeunes inconnus de mon âge sonnent un soir où l'on n'attend que des potes, c'est pas forcément pour un problème. Ou je ne sais quoi d'autre. Il est possible qu'ils me ramènent tout simplement et très gentiment mon portefeuille, tombé de ma main 400 mètres plus loin dans une rue adjacente et par un hasard curieux. Mon portefeuille et tout son contenu. Que ceci me serve de leçon. Sale petit con. Il y a des moments où je me hais...

23.4.03

 
Finalement...

Finalement, les grands rassemblements de pingouins ne sont pas aussi inutiles qu'ils peuvent le paraître. En effet, si on les observe, on remarque qu'ils se pavanent, se regroupent par affinités ou peut être aussi (plutôt) par rapport à l'idée qu'ils ont d'eux même. Ils s'ébrouent, tentent de se faire remarquer de leurs aînés. Montrent leur beau plumage. Enfin, ils tentent d'en montrer toutes les nuances dans les cinq minutes imparties. Parce qu'après, c'est au tour du suivant, puis du suivant, puis du suivant (on notera que les files de pingouins sont destinées à cet usage - merveilleux volatile !). Au suivant !
Rentré à son nid, le jeune pingouin retrouve son plumage de vilain petit canard. Et se dit qu'on ne l'y reprendrait plus.
Et pourtant...
Deux semaines plus tard, le ptit canard découvre qu'un grand pingouin moqueur l'a distingué dans la masse et souhaite en savoir plus sur ce jeune pingouin à la ramure un peu grande. Formidable ! Il réintègre son bel habit noir et se dandine jusqu'au rendez vous convenu. L'examen dure là un peu plus longtemps. On lui soulève les ailes, on vérifie la palmicité de ses pattes, le mordant de ses griffes, l'épaisseur de son duvet. On lui fait ouvrir le bec, et pour finir, il est déclaré apte. On le reverra donc au prochain numéro.
Caaaaaac !
 

Le punch du petit frère

Non, il n'est pas question de la rapidité de sa droite, mais de ses talents culinaires, plutôt. Pour l'enterrement de vie de garçon d'un ami qui se marie bientôt, nous avions décidé de procéder par étapes. Par étape, dans les faits. Hop, étape finale ! La première soirée programmée vendredi a pour thème 'autisme autour des consoles'. Grâce au petit frère, elle va glisser vers 'éthylisme autour des consoles'. Bon bon bon, ne pinaillons pas, c'est presque la même chose. La petite différence ?
Ingrédients:
Un litre de rhum blanc, trois oranges, 4 ou 5 clémentines, 6 litres de jus d'orange, 75 centilitres de sucre de canne liquide, 20 centilitres de rhum brun, quelques bananes.
Préparation: faire macérer les oranges et les clémentines coupées en morceaux dans un récipient suffisamment grand pour contenir tous les liquides précités, pendant 2 jours. Rajouter les bananes avant de servir. Servir frais.
Il me semblait être d'avis que l'alcool n'est pas nécessaire pour s'amuser. Finalement, je pense que si. Dans les verres des autres.

21.4.03

 
L'angoisse a parfois du bon

Merci à celle qui étreignit le Poète et dont il nous a laissé les enfants. Profitons d'eux tant qu'il en est encore temps, car la vie, malgré tout je le crois, est une fête.

On reconnait dans les poèmes suivants des extraits des "Fleurs" de Baudelaire. Que je trouve plutôt joyeux, finalement. On m'a toujours dit que Charles était un déprimé de la vie, finalement, je vois ses mots comme l'expression d'une "joyeuse angoisse". Un peu comme quand on fait une connerie, qu'on le sait, mais que c'est trop bon... Droit devant ! Taïaut !
 

L'Horloge

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: " Souviens toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore comme un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cent fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens toi ! prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens toi !
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge !),
Où tout te dira: Meurs vieux lâche ! il est trop tard ! "
 

La musique

La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile.
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther.
Je mets à la voile;

La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;

Je sens vibrer en moi toutes les passions d'un vaisseau qui souffre;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions

Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autre fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !
 

A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

16.4.03

 
Sale bourgeois

Drôle d'insulte, je trouve. Elle semble drôlement à la mode. Lors des manifs contre la guerre en Irak, "bourgeois" semblait être, pour certains manifestants, l'état de déchéance le plus ignoble. Ou le plus envié (de l'amour à la haine, hein...). Dimanche soir, dans l'émission "Stéréopress" sur Oui FM, un journaliste musical questionné sur la nouvelle chanson française (pas la Star Ac', hein) fustigeait le côté "bourgeois" des Coralie Clément, Keren Ann, Natalie Simon, Vincent Delerm ou autres Carla Bruni. Bourgeois, ca veut dire "pas bien", manifestement. Dans le lot, seul Benjamin Biolay semblait repêchable. Mais sa soeur (C. Clément), non.
A les entendre, pour qu'ils soient satisfaits, il n'y aurait pas d'autre moyen de faire de la musique acceptable que d'avoir un comportement autodestructeur, violent, irréfléchi, décérébré...
Toi d'abord !
 

Introspection

Découvrir les mécanismes mentaux de nos pensées. En suivre les méandres, observer leurs interactions. En comprendre les raisons, pour pouvoir ensuite les modifier, les diriger. Pour moi, c'est plutôt ça. Dépoussiérer cette petite tête des araignées, parce que si j'habite ce corps, ma pièce principale, c'est lâ haut, pas le bout de mes doigts de pieds (quoique des doigts de pieds pas dépoussiérés, c'est pas terrible non plus). D'où le peu d'introspection ici, du moins de mon point de vue. Si je découvre du n'importe quoi, autant le garder pour moi.

Dans le dico: "Etude, observation de la conscience par elle même". Ok. Conscience: (woush, y a plein de définitions) "2. Intuition plus ou moins claire qu'à l'esprit de lui même, des objets qui s'offrent à lui, ou de ses propres opérations. 3. Sentiment par lequel l'être humain juge de la moralité de ses actions."
Bon, en fait, on peut faire passer un peu tout ce qu'on veut pour de l'introspection.

Journal: "Cahier dans lequel une personne note régulièrement ses réflexions, les évènements dont elle a été témoin, les actions qu'elle a accomplie."
Pas étonnant que les journalistes ne voient dans les weblogs que des "journaux intimes". On n'y peut rien, ils ne font que lire leur dico.
 

Pâlitzik

Manifestement, la promesse d'un 3eme référendum pour "la souveraineté du Québec" était celle à ne pas faire, pour ces nouvelles élections québecoises. Le PQ (ils ont de ces noms, les québecois...) a perdu. Malgré le progrès social de la troisième semaine de congés (quoi ?! 3 semaines seulement ? arghh !). Aux chiottes le PQ ! (facile... j'ai pas pu m'en empêcher)
Les libéraux (ca veut dire quoi, exactement, ça...) remportent le gros lot pour la première fois depuis ces neufs dernières années, et le "jeune premier" est réélu dans sa circonscription. C'est ma cousine qui doit être déçue, elle qui milite chez les jeunes "péquistes". Ils sont trop drôles, ces québecois. Tous, vainqueurs et perdants, se sont mutuellement congratulés de leurs propres résultats, dans un esprit sportsman... très britannique, je trouve. Ca ne vaut pas les accusations de complot mondial de notre bon vieux facho national, l'an dernier.

C'est étrange, mais la politique qui ne me concerne pas directement me semble drôlement plus intéressante. Le recul ?
Peut être qu'il y aurait plus de monde aux urnes si l'on votait seulement pour les élections des autres pays...
 

Money

C'est en découvrant le nombre d'albums "4 étoiles" du R&F d'avril que je regrette mon compte en banque de l'an dernier. Le dernier White Stripes (Elephant), album du mois, pour une fois me tente. Sans doute l'effet du titre radio, ce coup ci il me plait bien. Le 5eme album de Cat Power (You are free), le dernier Asian Dub Foundation (Enemy of the enemy), le premier en solo d'Evan Dando (Baby I'm bored)(ex-chanteur des Lemonheads), pour ne citer que ceux qui m'ont accroché au travers de leur critique. Sans compter ceux découvert au travers de la ptite compil jointe: Audioslave (pas des simples bourrins, Like a Stone en témoigne), Tom McRae et bien sûr les Transplants, qui m'intrigent depuis plusieurs mois.
Un ptit job de merde a son utilité, parfois.
 

Inspiration

Comme tout ce qui est sujet aux sens, c'est subjectif. La musique classique me parait encore sans égale, comparée à ce que l'on produit aujourd'hui. Et bien qu'on ait déjà dit plein de bonnes choses sur la qualité de composition de certains (notamment les Beatles). J'écoute pas souvent les concertos pour violons (op. 2, je cherche toujours l'op. 1) de Vivaldi, mais à chaque fois, c'est la même chose. Il y a des passages qui me transportent carrément sur une autre planète. Hors du temps, hors de l'espace. C'en est à se demander comment il a fait... Drogues ? Ascétisme ? euh, plutôt sexe, d'après ce qu'on dit (cf. Les violons du roi de Jean Diwo). Grâce divine ? Ou pacte Faustien ? Je donnerais beaucoup pour posséder le secret du prêtre roux...

11.4.03

 
Hockey

Match de folie hier soir à Détroit, pour l'ouverture des séries, entre le détenteur de la Coupe Stanley à domicile, et la huitième équipe de la conférence Ouest (les séries, couronnées par la coupe, se déroulent au meilleur des sept matchs à chaque tour, le premier tour voyant, dans chacune des 2 conférences, le premier qualifié affronter le 8eme, le second contre le 7eme... et ainsi de suite). Les vilains petits canards sont allés voler la victoire aux ailes rouges, après trois périodes de prolongation (un match se déroule en 3 périodes de 20 minutes; pendant les playoffs, une période de 20 minutes de prolongation est rajoutée si les 2 adversaires ne se sont pas départagés, puis une seconde, puis une troisième). Le responsable ? Avec 63 arrêts pour 64 lancers contre... c'est le gardien, évidemment. Le québecois Jean Sébastien Giguère a marqué les esprits pour sa première post season expérience.
 
Tiens, tiens...

"On ne peut changer le vent, mais on peut orienter ses voiles" dit un proverbe chinois. J'ai peut être des hallucinations, mais je crois bien qu'on assiste à un changement de cap des médias français. La télévision en particulier, nos chaines françaises ne se privaient pas pour critiquer l'unilatéralisme, l'avidité et l'arrogance américaine il y a 3 semaines, me semble avoir changé de ton, tout d'un coup. C'est limite "ouais, bravo les gars, ouais, on a gagné !". Non ? Peut être est ce l'apparition des premières scènes de liesse de la population irakienne, qui, au prix de "quelques" morts, se voit enfin libérée de l'Oeil de Saddam. Ce qu'on a assurément sous-estimé chez nous. J'avoue que pendant quelques jours, je me suis réellement demandé si ne pas supporter cette guerre n'était pas une erreur.
Cependant, est ce que tout semble arrangé dans le meilleur des mondes hollywoodien ? La situation n'est pas encore stabilisée. Est ce que le chaos vaut le départ du dictateur ? J'ai du mal à apprécier la différence. Même si ça semble mieux quand même qu'il soit parti. Il faudrait maintenant continuer sur cette généreuse lancée, et retirer aux Nord Coréens leur Kim il Joug, par exemple,avant d'aller faire le ménage en Afrique, en Amérique du Sud, en Birmanie...
Comment ? Ca n'est pas au programme ?
 
Encore des liens

Je ne connais pas le degré de véracité des informations fournies par ce site, mais leur vision des raisons de la 2eme guerre d'Irak m'a apporté un nouvel éclairage. Pas plus enthousiasmant que les précédents, cependant.
La retenue et l'humour tous britanniques de Stuart Mudie sont également accessibles dans ses écrits. J'ai plus particulièrement apprécié Organic.
Pipeau, pas pipeau ? A vous de voir. Les videos, en particulier, sont étonnantes.
 
La magie de l'informatique - Doc Style

L'un des derniers posts du Doc m'a rappelé ma fascination enfantine pour l'informatique "naissante". L'informatique grand public, s'entend. Vers 8/10 ans, j'étais persuadé que l'informatique était capable de tout. Une science omnisciente dont le pouvoir inconnu était forcément illimité. Nous n'avions pas d'ordinateur chez moi (chose qui n'est arrivé que bien plus tard) et mon premier contact avec la Déesse fut les premiers ordinateurs TO-7 et MO-5 de ma classe de CM1. Les disquettes semblaient encore inexistantes, et on communiquait des données à l'unité centrale via des bandes magnétiques sur cassettes. Format cassettes audio. Le jeu de sous marin "Blue War", avec la "musique" de Wagner, auquel on jouait parfois, est devenu l'un de mes mythes. Mais avant de commencer à jouer, je persuadais souvent mes camarades de tenter une infiltration des ordinateurs centraux de la C.I.A. et du K.G.B. avec des commandes systèmes malheureusement inopérantes... Leurs dossiers top-secrets et leurs connaissances interdites nous sont toujours restées hors de portée.

9.4.03

 

Pompée chez Flo

"Aux échecs aussi, les fous sont proches des Rois".
 

Blog

Le lien RSS ajouté (merci Mouche) a changé ma façon de poster. Ce type de lien servant à un agrégateur, pour plus de clarté j'ai dû passer des posts multithématiques aux posts monothématiques. Jusque là, rien de bien dérangeant. Si ce n'est mon obstination à vouloir voir mes idées disposées dans l'ordre pensé, et non à rebours: il me faut maintenant penser de ma dernière idée à ma première, pour voir la première en haut de ma page. C'est un peu relou, mais on s'y fait.
 

Blog (2)

Qu'est ce qu'un weblog ? Question dont la réponse me parait en perpétuelle évolution. Je trouve ça toujours aussi bizarre. Au départ, je voyais ça comme un moyen d'introspection, mais en fait, bof. Comme le dit Steinbeck: "Chacun possède un coffret où il renferme ses douleurs secrètes et dont il ne donne la clef à personne". A part quelques uns dont la franchise m'étonne à chaque fois, et dont les raisons m'échappent aussi, peut être, personne ne va loin dans ce sens. On se bâtit une image de weblogueur comme on s'en construit une lorsqu'on est vu (j'aime pas dire "dans la vraie vie": internet, même s'il y a un côté virtuel possible, c'est aussi la "vraie vie"). C'est vrai qu'on se met facilement à parler de soi (c'est facile, pas de regard extérieur, pas d'interruptions...). Mais il y a différents niveaux pour parler de soi. Alors pourquoi un weblog ? Toujours aucune idée...
Peut être ? Peut être parce que c'est amusant. Stimulant. Intéressant. Surprenant. Enrichissant.
 

Chassez le naturel, il revient au galop

Avec l'éducation, l'âge, la socialisation, il y a certains réflexes enfantins que l'on oublie. Et l'on est tout surpris quand tout d'un coup, une pensée de maternelle nous rattrape comme ça, sans raison. L'autre jour, c'était la "tête à claque". Comme ça, une personne que je ne connais pas, entrevue à peine 3 / 4 fois, m'a donné envie de lui taper dessus. Enfin, ptet pas comme ça, mais je me suis dit que je lui mettrais bien une baffe. Sans raison, juste parce qu'elle avait une tête qui s'y prêtait. C'est bizarre ce genre d'idées. Avec le temps, on a appris à ne pas se fier aux apparences. Et donc on oublie plus ou moins ce genre de pensées (pulsions ?), qu'on accepte éventuellement lors d'un différent énervant avec une personne ("mais pt1, il a tort ce con->il me fait chier->il a une tête à claque d'ailleurs"). A la limite. Mais là, rien. Même pas d'échange verbal contradictoire, juste une tête à se prendre ma main dans la figure. Bizarre. Ptet que je régresse.
La science a encore de beaux jours.
 

Un ptit lien en passant

Vous n'êtes pas satisfait des toilettes de votre hôtel ? De votre entreprise ? De votre station service ? De votre Crous, même ! Faites le savoir.
 

Qu'est ce que le sport pour vous ?

Au départ, c'est le lien de Poxx que je ne pouvais résister à mettre: un petit jeu de curling, bien fait et tout, sympa à jouer. Et je me disais que même si c'est pas vraiment un sport, c'est amusant. Désolé pour les Suisses qui en sont champions (Olympiques je crois, je suis pas sûr). Bien sûr, ça demande plein de qualités, faut réfléchir, maitriser sa force, tout ça. Mais pour moi ça se rapproche plus de la belote que du tennis, ou du foot, ou ce genre de trucs. Alors je me demandais qu'est ce qui fait pour moi la distinction entre un sport et un jeu de société.
Ce que j'apprécie dans un sport, c'est avant tout l'effort. Courir, sauter, cogner, brasser de l'air ou de l'eau, s'agiter... je veux pouvoir arrêter de penser. Lorsque je faisais du Viet Vo Dao, au lycée, j'en ressortais complètement naze, mais bien physiquement à un niveau inégalé auparavant. Complètement détendu, comme si on m'avait essoré dans tous les sens. Une sensation de bonheur impressionante. Pourtant, au début, c'était pas trop ça. Bien que j'ai eu dès le départ l'impression de donner tout ce que j'avais dans les tripes, je voyais bien que je ne progressais pas aussi vite que les autres débutants. A la fin de la première année, notre prof ne m'a pas présenté au passage de grade. J'étais un peu dèg', mais je savais bien qu'il n'avait pas tort. Alors je me suis entrainé tout seul tout l'été. A la rentrée suivante, j'ai pu constater le changement: mon Vo phuc était aussi trempé que celui de mes ainés à la fin de l'entrainement. Et moi aussi heureux que si j'étais devenu maître.
 

Injustice Numérique

Pour n'importe quel jeu vidéo, le schéma de progression du joueur est le suivant: rouste... / assimilation... / maitrise... / niveau 2 on recommence... Vérifié avec de nombreux jeux de différents styles (sports, stratégie...). Jusqu'au moment où je me suis attaqué au dernier niveau de difficulté de NHL 2002 (pour le 2003, je l'ai pas récupéré cette année).
Dans ce jeu de hockey, du genre jeu de sport classique (mais très bien fait), il y a 4 niveaux. Le premier, je l'ai pas essayé, j'avais l'entrainement des trois versions précédentes dans les mains. Niveau 2 intéressant, mais très vite on colle des déculottées aux équipes adverses, c'est plus intéressant (point de vue personnel) (bien sûr, on gagne, mais c'est trop facile... y a que mon petit frère pour s'amuser encore avec un score de 6/0 à son avantage). Le niveau 3 présente une différence importante avec le précédent. Les gardiens sont meilleurs, les équipes plus solides physiquement, mais globalement, avec les techniques habituelles (enchainements de passes rapides, se présenter à 2 contre 1 face au gardien...), on finit par avoir le dessus plus souvent que le dessous. Arrivé en séries (playoffs en anglais), le niveau monte encore, c'est intéressant, excitant même. Mais bon, vient alors le moment de se mesurer au niveau final.
Les paramètres d' "intelligence artificielle" sont relevés, et le résultat est spectaculaire. Les attaquants se heurtent 98% du temps à un véritable mur. Le gardien, quel que soit son niveau, est impassable. Aucune passe aveugle-au-dernier-moment-qu'il-est-tout-dans-un-coin-de-sa-cage-et-ouvre-un-boulevard-à-votre-malin-attaquant-planqué-poteau-opposé ne le surprend. Il prévoit tout. Il lit dans vos pensées. C'est lui qui joue à vous faire jouer. Qui joue à quoi, là !? Dans ce cas, je me dis qu'avec un peu d'entrainement, d'autres combinaisons, ca va finir par passer et je vais apprendre plein d'autres trucs qui vont encore écoeurer mon frère... (en fait il refuse depuis longtemps de jouer avec moi, sous prétexte de boulot...). Ben non. Ca passe pas, ca casse à chaque fois. Match nul 0 à 0 dans le meilleur des cas. Parfois, très rarement, une petite victoire 1/0. Histoire qu'on continue, qu'on abandonne pas si vite, eh, il te reste 63 défaites à manger, neuneu. 35 tirs contre, 40 tirs contre par match, aucun but encaissé. Et à l'autre bout de la patinoire, votre malheureux cerbère, lui, bien que pas mauvais, encaisse en moyenne un but pour neuf/dix tirs contre. Je comprends pas.
Alors pour gagner, je suis obligé de tricher, en diminuant un poil le boost du goal adverse et en augmentant d'autant le mien. Pour un résultat plus que moyen. Tout juste passable.
C'est pas juste, je devrais pas avoir à m'abaisser à faire ça pour gagner contre une bête machine qui me nargue...
 

Ptit jeu

Bon, en fait, je m'aperçois que c'est pas fondé. Mais j'ai l'impression que beaucoup de blogueurs pratiquent également le roller. Alors comme tous les vendredi soirs non humides il y a le Pari Roller mon idée était la suivante: le blogueur qui reconnaitra le plus de blogueurs sur patins vendredi prochain, euh... eh ben... eh ben c'est lui le chef !

8.4.03

 

Presque...

Voilà les nouvelles du fond
De l'est parisien.
Je prends tout de front
Et j'aime tout pour rien.

Je pointe à l'ANPE
Je me lève tard le matin.
Je vois le ciel tout bleu
Et je ne consomme rien.

J'ai besoin d'argent, d'argent, d'argent
J'ai besoin de temps, de temps
Mais j'aime ma vie, tellement, tellement.

J'ai pas de robes du soir
Et je suis belle quand même.
Y a rien dans mon placard
Et je t'aime, je t'aime, je t'aime.

Je fais ce que je veux
Du jour au lendemain,
Ca durera ce que ca peut
Et j'en profite bien.

J'ai besoin d'argent, d'argent, d'argent
J'ai besoin de temps, de temps
Mais j'aime ma vie, tellement, tellement.

Tant que tu es là
Surveillant de noyade,
J'ai la vie avec moi
Et pas de barricades

Si ces jours ont une fin,
J'aurai eu du bon temps,
J'ai mangé dans ta main
Et je t'aime tellement

J'ai besoin d'argent, d'argent, d'argent
J'ai besoin de temps, de temps
Mais j'aime ma vie, tellement tellement.

- Cornu, J'aime ma vie -

6.4.03

 

Postérité...

J'ai rempilé avec l'orchestre parisien (le Perpetuum Mobile) auquel j'avais donné un coup de main début mars. Hier, première répétition du nouveau programme dont le concert est prévu en juin dans une petite chapelle de la rue Bossuet (dans le 10eme, métro Poissonnière ou Gare du Nord). Le concerto pour piano et cordes en ré mineur de Bach, l'ouverture de la Flûte enchantée de Mozart, Kol Nidreï (à vos souhaits) de Bruch pour violoncelle et orchestre (connais pas...), et 2 trucs de Weber, dont l'ouverture du Freischütz (avec lequel Wagner a joué plus tard à copier-coller pour son Ring).
Et tout d'un coup, je me suis dit que tous ces types, morts depuis des siècles, sont vraiment balaises. Sans parler de la qualité de leurs compositions ou de leur faculté à penser pour plusieurs instruments en même temps, ils arrivent aujourd'hui à réunir du monde autour de ce qu'ils nous ont laissé. Des gens qui ne se connaissent pas, qui n'ont peut être comme seul point commun que de jouer d'un instrument se retrouvent ensemble grâce à ces mecs. Fortiches.
Est ce que dans 250 ans des types se réuniront pour préparer un concert de reprises des Beatles (pour tenter de faire une comparaison acceptable) ? Aujourd'hui, un concert de reprises... c'est pas super enthousiasmant. Autant aller voir le "vrai" groupe en live. Ou une vidéo. Et s'il n'existe plus tant pis pour nous.
 

Quelques liens

Mon ptit frère m'a envoyé ça de son boulot l'autre jour (j'aime bien quand il s'y ennuie. :-) Parfois il achète des dvd sur le net... ).
Et j'ai trouvé cette... "bd" hier, pour ceux qui ont qlq minutes. Il faut juste rentrer dans l'histoire (ça m'a juste pris la première ligne).
 

Anti américains ?

Ca m'énerve. Il parait que les français sont anti américains. Parce qu'un moustachu a démonté un Mc Do, parce qu'on se permet quelques blagues (Quelle est la différence entre un yaourt et un américain ? - Le yaourt, au bout d'un certain temps, développe une certaine forme de culture) (mais les belges auraient certainement de meilleures raisons de se plaindre... est ce qu'ils le font ? Non, ils font des blagues sur les français), où qu'on n'est pas toujours d'accord avec les décisions de leur gouvernement (Quelles sont les personnes qui piquent des crises lorsqu'on leur dit non ? - Les enfants). Voilà, il n'en faut pas plus. Au pays de la logique floue, on préfère de beaucoup la logique binaire. "Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous". II faut dire que c'est quand même vachement plus simple (et après, ils trouveront le moyen de se plaindre qu'on les prend pour des idiots...). Alimentée par la presse américaine, quelques personnalités médiatisées ou encore des blogs (pas de liens, je veux pas rentrer là dedans), je vois mal comment on pourrait revenir en arrière maintenant.
Dans les faits, est ce qu'on ressent une haine française envers les US lorsqu'on se promène en France ? J'ai pas remarqué. On apprécie des tonnes de choses chez eux (le Coca, les chewing gum, les pubs Nike voire même les chaussures, leurs groupes de rock, de jazz, de rap etc, parfois même leurs films (;-p), leur décontraction, leurs sports, leur management par le mérite et non par les diplomes... et j'en oublie), qui font tellement partie de notre quotidien qu'on n'y pense même plus tellement c'est naturel pour nous. Nos journaux télévisés, et même notre presse, d'ailleurs, font référence quotidiennement aux Etats Unis. Vague de chaleur sur Chicago l'été, tempête de neige sur New York l'hiver, législation novatrice en Californie, avancée scientifique au MIT, festival à Sundance, on en a tous les jours ou presque. Même de nos "cousins" québecois, on n'a pas autant de nouvelles (est ce que les journalistes se posent des questions sur leur job, parfois ?). Il suffit de faire un tour dans les pays de l'Est pour se rendre compte de leur influence sur nous. "De l'autre côté du miroir", on n'en entend beaucoup (mais alors beaucoup) moins parler, et lorsque c'est le cas, pas toujours en bien. Séquelles de la guerre froide, j'en sais rien...
Je crois que si on ne les aimait pas, du moins autant qu'ils s'en plaignent, on n'en parlerait pas tant que ça. Voire pas du tout.

Alors tout ce qu'il nous reste à espérer, sans doute, c'est qu'ils ont une mémoire de poisson rouge. Afin qu'ils oublient qu'en 2003 ils ne nous aimaient pas. Le poisson rouge a une mémoire de 3 minutes: s'il est heureux 3 minutes, il croit avoir été heureux toute sa vie. S'il agonise pendant 3 minutes, il se prend à croire qu'il a vécu toute sa vie un enfer.
C'est pas si différent d'un américain, en somme...
 
Geisha

Poétique conclusion:
"Aujourd'hui je sais que notre univers n'est pas plus réel que la vague qui se dresse, à la surface de la mer. Pour retomber, à l'image de nos combats, de nos triomphes, dans l'invisible. Dans l'infini."

3.4.03

 

Psychologie de la première recherche d'emploi

Etape 1: Décompression. Ahhh, un peu de temps libre ! Ca va me faire du bien. Depuis le temps. Quand même. Chercher tout de suite ? Ca va pas ! J'en profite un peu d'abord. Et j'ai besoin de réfléchir. Ca prend du temps, ça vient pas comme ça.

Etape 2: Injection. Bon, bon, bon, il va falloir que je m'y mette. Ma réflexion, j'arrive pas à l'avancer, donc autant continuer dans ce que j'ai fait jusqu'à présent. Aloooors... Chez qui j'ai envie de travailler... ? Pom Pom Pom...

Etape 3: Attente. Bon, bin voilà, j'ai envoyé mes 5 lettres aux 5 boites qui m'intéressent... "Allo, t'en es où toi ? Ouah, 200 envoi ? Tu te crois en Irak ou quoi ? Combien d'entretiens ? Ah... Ouais... Ca marche pas des masses on dirait... Tu devrais ptet aussi revoir tes lettres. Y en a sûrement certaines où t'as oublié de changer le nom de la boite (ouah ah ah ah)"

Etape 4: Compression. Aurai du me bouger le cul, pt1. Merde. Ou pas ? J'en sais rien, mais ca va pas là... je glande trop. Quand je vais à Paris, ca me fait trop bizarre de voir autant de monde, c'est pas bon signe, ça. Et mon cerveau rouille. Je vais devenir bon à rien si ça continue. Et l'année qui avance... tu vas te retrouver en concurrence avec tes cadets de la promo suivante... Allez allez on se bouge...
Mais où ?

Etape 5: euh...
J'en suis pas encore là.
 

Sport... national

Le football ? Perdu. Try again. La grève. Ce qui nous fait paraître tellement "exotique"... pour n'importe quel pays je pense (et pas seulement l'amérique du Nord). Outre le fait qu'on continue de vendre des places dans un train, passé son remplissage (mais en fait, ça n'est pas si différent de l'avion). Il faut dire que 35h, c'est encore trop. Le progrès, c'est bien, mais ça doit quand même nous amener à travailler moins, à glander plus en vieux jogging la bière à la main...
Bon, ok, je n'ai aucune idée des motivations de ces nouvelles grêves. Justement. On est tellement mal informés qu'on en vient à croire que des gens ont un pouvoir de nuisance bien trop supérieur à leur capacité de raisonnement (petit 1), qu'ils utilisent ce pouvoir quand ils ont envie de partir plus tôt en week end (ce qui peut être pratique en fait...) (petit 2), sans entamer de négociations au préalable (petit 3). J'ai toujours pensé que la grêve pouvait servir de moyen de pression... non, non. En fait c'est un moyen de se détendre avant de passer des jours en négociations, sans pauses et tout, trop dur la vie. Le réconfort avant l'effort. Ils le diraient, on pourrait mieux comprendre. Mais dites moi, ils sont combien autour de la table ?
Ce matin, il m'est venu la comparaison avec la France de l'Ancien Régime. Quand une minorité de la minorité dominante a tellement fait chier son monde qu'on a bien dû finir par lui couper son petit cou. Va t'on devoir en arriver là ?
 

Quelques liens

Les cowboys se sont amusés à casser du français. Maintenant, il peuvent aussi casser du canadien pour passer leurs nerfs.
J'ai oublié où j'ai trouvé ce lien (désolé)(chez Poxx peut être ?): des "affiches" contre la guerre: les webdesigners n'ont pas le temps de défiler. Ils ne participent pas moins à la protestation de leurs concitoyens (qui a rajouté "con" ?).
Mieux que 2h de journal télévisé, il y a désormais le compteur de victimes irakiennes (carrément !?). Les précautions de distances à respecter pour sa propre sécurité en cas de bombardement sont particulièrement instructives...
Parce que les satellites servent aussi à nous montrer, différemment, que notre petite planète est bien jolie (au cas où on l'oublierait),
une superbe vue de Paris. Zoomable.
Et pour finir, la confirmation d'Asa.
 

Sport

Où jouer au baseball (en Ile de France) autrement qu'avec 3 potes, votre soeur, une balle de tennis et le rouleau à tarte de maman ?
Tout dépend d'abord de votre motivation: pour la compèt', il faut s'adresser au clubs de baseball proprement dits. Men exclusively. Si l'on est une fille, alors c'est softball. Et compèt' aussi (le club phare, cependant, est dans le sud).
Et si on est l'un ou l'autre (ou qu'on est pas trop sûr) mais qu'on ne veut pas se prendre trop la tête, tout en faisant quand même des matchs, alors c'est soft mixte et/ou masculin, aussi.
Après, suivant l'endroit où vous vous trouvez géographiquement, yaka demander. Personnellement, j'ai commencé le softball par manque de temps. J'avais juste besoin de faire du sport une fois par semaine, éventuellement les beaux week ends (histoire de bronzer autrement que devant un pc). Etant donné que dans mon club il y a une ambiance sympa, j'ai pas vu de raison d'arrêter depuis (bon, ok, y a une équipe mixte "motivante" aussi... ;-p).
Donc pour pratiquer le soft en détente, quelques endroits: Paris, tout d'abord, avec le BCF et le BK, qui s'entrainent tous deux à Vincennes. Noisy le Grand dans l'est, et Montigny à l'ouest. Au nord, il y a Cergy, et au sud, Savigny sur Orge.
Pour en savoir plus sur ce sport, les filles du BAT de Paris ont planché là dessus.