Le bâton de marche

5.8.06

 

Je n'ai pas d'idée de titre

Un an. 13 mois depuis que j'ai trouvé un emploi, l'an dernier, dans un domaine directement connecté aux 5 années (6 si l'on compte une demi maitrise accessoire) d'études que j'ai faites après le baccalauréat.

Alors, c'est sûr que ca change la vie : je la gagne, désormais. Tous les jours. Devant un écran plat 17 pouces, lorsque je ne suis pas devant la taille du dessous de mes clients (bouh ! radins !), à Trou les Boeufs.
Si l'on énumère toutes les choses que m'apportent une paye raisonnable et mensuelle, je crois que c'est "positif". Un départ, vers un brillant avenir, sans aucun doute.

Et puis, deux ou trois fois, un peu plus de 2 jours pour souffler. Et la sensation de liberté en quittant le bureau. Le rappel d'oxygène.
Je ne parle pas des tâches quotidiennes qui m'échouent. Un job, ce n'est pas 100% d'excitation, de plaisir et de stimulation (acteurs porno non compris (?)), bien sûr. Ok, pas de souci.
Mais cette vie. Pourquoi ?
Pour ce confort ? C'est tout ?

Je suis naïf. Et je n'ai pas envie de perdre ça. Parce que la vie est un peu plus intéressante lorsqu'on ne sait pas forcément ce qui nous attend au prochain pâté de maison. La contre-partie, c'est qu'aucun train-train n'est vraiment satisfaisant, sans une bonne grosse raison pour le justifier.

Et je n'ai pas de raison à tout ça. C'est ce que j'ai souhaité bien fort pendant trois ans. Et puis voilà. Ca y est t'es rentré dedans. "Arrivé". Mais il n'y a rien derrière la porte : tout ceci n'est pas une fin en soi, c'est le moyen. Va voir plus loin, petit, c'est pas encore le terminus ici. Alors le moyen de quoi ?

Quelque chose me dit que je vais devoir le trouver vite fait. Parce que ca ne va pas pouvoir durer longtemps, sinon.
A moins de changer d'horizon.

En attendant, ce weblog ne sera pas mis à jour pendant un mois, depuis un pays où Blogger est censuré. Et si je tombe sur une blogueuse au cheveux bleus et sa tribu, je la ramène de force devant son clavier, promis.