28.2.03
On/Off
Changé les cordes de mon violon. Les 4 d'un coup. Si j'avais su, je l'aurais fait plus tôt (mais je le savais, pourtant). J'ai l'impression d'avoir trouvé le bouton marche. Un gain en son impressionant. Bon, par contre, elles se sont pas privées de me faire remarquer qu'elles auraient bien pioncé encore un peu. Enfin, ce soir, c'était juste. Tant mieux.
Concert du 7 mars prochain, sous la coupole du lycée Jules Ferry près de la place de Clichy (77 bvd de Clichy): au programme, l'ouverture d'Egmont et une romance (op. 40), de Beethoven, la Marche Hongroise de Berlioz (extraite de la damnation de Faust) et la symphonie inachevée de Schubert. L'orchestre s'appelle le Perpetuum Mobile, dirigé par Dorian Lamotte. Entrée Libre.
Temps et présence
Dans l'un de ses derniers posts, l'oeil de Mouche explique que les weblogs ont changé son rapport au temps. Pour aller plus loin, je trouve que ca change le rapport à la durée. Bien sûr, on est toujours en galère de temps (je trouve) pour blogger. Mais réussir à blogger tous les jours ou presque pendant un mois (yep, un mois aujourd'hui), bin, on s'aperçoit que si l'on consacrait autant à autre chose... ouais. Ce mois n'a pas été comme l'un des précédents pour moi. Un peu comme une extension, Walkyrie dit "L'écriture demande une certaine disposition d'esprit."
Blogger, c'est se mettre dans une "certaine disposition" tous les jours pendant un moment, en fin de compte.
Comme si écrire était un sport. Le blog, c'est les pompes/abdos de l'écriture. La rubrique "chiens écrasés" du journalisme. J'ai toujours imaginé que les écrivains, les vrais, bin ca sort comme ca, comme une fontaine: y a juste à mettre la bouteille pour remplir, en tâchant de ne pas en mettre trop partout. En fin de compte, ptet que Steinbeck, Yoshikawa ou Rabelais s'entrainaient... Comme dit F, aujourd'hui, ils seraient blogueurs, sûr. Donc peut être que lorsqu'on n'a l'impression que ca vient pas, c'est justement alors qu'il faut se botter le cul, parce que c'est là que ca devient intéressant... ? Comme mon prof d'arts martiaux disait il y a quelques années, c'est quand on est fatigué qu'il est intéressant de travailler: les réflexes sont émoussés, le souffle se perd plus vite... On apprend plus alors.
Un truc qui est sûr, c'est qu'écrire tous les jours change également le rapport aux mots. Pourtant, quand je faisais des dissert', je ne m'en étais jamais aperçu. J'avais l'impression d'y mettre mes tripes, souvent. Je pensais toujours "oah, ct'idée là, c'est sûr, y a que moi qui l'ait eue." Ca n'était pourtant jamais le cas. Là, je me rends compte qu'en alignant les mots, on a l'impression de transposer sa pensée, au départ. Alors que c'est pas aussi simple. Ca ressemble plus à une cristallisation. Ce qui était en mouvement se retrouve tout d'un coup figé et on s'aperçoit que c'est pas ce qu'on voulait dire au départ...
Le nouveau photographe animalier
Nono s'est trouvé un nouveau job. Vachement bien sa photo de mésange !!!
Le 6eme sens
Mon frangin (le gd) m'a montré le site d'une boite à laquelle il s'intéresse. Un truc d' "évènementiel": organisation de festivals de DJ, ce genre de trucs. Et je sais pas pourquoi (enfin, il y a certainement une explication), mais "je le sens bien", avec cette boite. Ca fait très pompeux, mais j'ai parfois l'impression de deviner des trucs qui vont se passer, à l'avance. Pas 'tiens il va se casser la gueule'. Non, par exemple, quand mon ptit frère a fait ses choix de poursuite d'études (sans avis favorable), je le "sentais" bien pour un en particulier. Et c'est là qu'il a été pris. Un autre jour, c'est comme la certitude que le pote cleptomane va se faire gôler très bientôt. Il lui arrive une merde le lendemain. Dit comme ca... Maintenant, peut être que je projette des envies. Les études d'un frangin, le boulot de l'autre, la cleptomanie du pote (à 25 ans, il serait temps d'arrêter les conneries). Et donc ca veut rien dire du tout.
Si les prémonitions existent vraiment, je serais curieux de savoir où s'arrête la projection du désir et où commence ce truc.
27.2.03
Proverbe
Chiang Minh et Zhung Le sont deux petits bonzes dans un monastère. Ce qu'ils aiment par dessus tout, c'est
frapper leurs gongs ensembles, et faire résonner harmonieusement leurs deux notes dans la vallée surplombée par le monastère. Mais un jour, au lieu de l'accord attendu, le son produit par les gongs leur explosa littéralement à la tête (et pourtant, ils ont la tête dure les ptis moines, essayez de cogner tous les jours dans un gong...). Chiang Minh demanda poliment à son camarade si son gong se portait bien. A quoi Zhung Le répondit en disant que Chiang Minh n'avait pas frappé le gong au bon endroit. Dans leur grande modestie, ils procédèrent à un nouvel essai, plus effroyable encore que le précédent. Chiang Minh, agacé, demanda à son ami ce qu'il avait fait cette fois ci pour un aussi lamentable résultat. Zhung Le, dans sa grande sérénité, voulut montrer à son collègue la Voie de la musique par un beau mouvement de percussion sur son occiput. Sonné, Chiang Minh ne s'en laissa pas conter. A son tour, engagé comme il l'était dans la Voie, il se laissa guider par sa compassion pour son ignorant camarade et lui appliqua en retour un coup à faire résonner un moine pendant une bonne matinée de prières. Assis sur son postérieur, Zhung Le se pensa tout près de l'Illumination. Le premier devoir d'un moine illuminé étant d'éclairer ses frères, il entreprit d'enseigner son savoir à son ami...
Ils furent heureusement arrêtés par le lama qui venait s'enquérir de cette cacophonie.
Après avoir entendu les explications des deux moinillons, il fit venir, dans sa grande sagesse, l'accordeur des gongs. Celui ci ausculta chacun des deux instruments, et après quelques réglages, leur dit que tout était remis en ordre.
Anxieux, Chiang Minh et Zhung Le s'approchèrent de leurs gongs, la masse à la main. Sur un signe de tête du Lama, ils frappèrent d'un coup sec leurs instruments. L'accord monumental se fit alors, à nouveau, entendre dans toute la vallée. D'allégresse, devant tant de majestée retrouvée, les deux moines entamèrent une danse de réconciliation.
Moralité: les bons gongs font les bonzes amis.
Souvenirs
Quand j'étais en CE2, il y avait une collection impressionante de numéros de la revue "Amis Coop'", que je pouvais lire dès que j'avais fini l'exercice en cours. La précédente histoire en est tirée et m'a tellement marquée (pourquoi en fin de compte ?), que je ne peux plus prononcer le proverbe sans y repenser instantanément. C'est marrant.
Qu'est ce qui fait qu'on se souvient de tel ou tel évènement ? Y a t'il des souvenirs qui contiennent plus de molècules appropriées et sont donc stockés plus longtemps en mémoire ? J'arrive à me souvenir de petits bouts de lorsque j'avais 2 ans, 2 ans 1/2. Pas de magistrales fessées ou autres joyeusetés du genre, dont je bénéficiais alors pourtant abondamment (la faute à un tempéramment... très "actif"). Non, y en a un, c'est une sortie de sieste. Encore à moitié endormi, je me suis retrouvé sur le balcon, en train de faire coucou à mon grand frère, sa classe et sa maitresse, qui passaient en bas. Incroyable qu'un évènement aussi banal ait été conservé aussi longtemps. Pourtant, je n'y ai rien appris de particulier. Je ne suis pas tombé du balcon. Je n'ai pas été puni pour une quelconque bêtise. Je n'ai pas été sifflé par la classe en promenade. Non, rien de particulier.
Mais c'est resté ancré là dedans. Un autre, c'est les 4 ans de mon grand frère, avec tous ses amis. Et les cadeaux. J'en avais un peu plus de 2 et 1/2.
Voilà, c'était la minute d'émerveillement.
Certaines questions n'ont pas de réponses...
J'ai mis un peu de temps avant de l'accepter. Mais en fin de compte, je pense que le monde des blogs en est, dans sa généralité, un bon exemple. Mouche (enfin, juste son oeil plutôt ;-), c'est ce qu'on appelle la vision intelligente) se pose encore beaucoup de questions. Mais je pense qu'on ne peut y répondre qu'au cas par cas. Et encore. Le monde des blogs semble tellement l'inspirer qu'elle y consacre entièrement un blog... Pt1 ?! Pourquoi se poser tant de questions à propos des blogs, finalement ? Pour mieux en comprendre le phénomène ?
Ca me fait penser à une réflexion d'un asiatique, le Dalaï Lama je crois, qui disait que la première question que se posent les occidentaux est souvent "Pourquoi ?", alors que les asiatiques, eux, ca serait plutôt "Comment ?" (enfin, un truc du genre... je suis plus certain pour les questions respectives, en fait... arf). Tant qu'il y aura simplement deux personnes qui se poseront deux questions différentes à propos d'un même phénomène, alors je crois que vivre en vaudra encore la peine.
The sound of Music
Un peu de pub: le 7 mars prochain, concert classique à 18h30 au Lycée Jules Ferry, 77 Bd de Clichy, métro place de Clichy.
Enfin, je confirmerais. Au programme, du Beethoven. Ptet un autre mais j'ai oublié. Je vais demain à une répèt' en vue de donner un coup de main pour le concert donc j'en saurais plus.
Citation
Pompée chez Flo:
"A chaque fois qu'un enfant dit : "Je ne crois pas aux fées", il y a quelque part une petite fée qui meurt."
- Sir James Barie, Peter Pan -
26.2.03
Chercher un emploi... ou comment se faire bien chier comme un grand tout seul
J'y arrive pas. Ce matin, bonnes résolutions, tout ce qu'il fallait... Lever 8h (carrément !). Et entre le ptit dèj' et la douche, je me dis "allez juste les mails, ca prend 3 minutes". J'ai enchainé avec ma lecture de blogs, puis avec l'ajout d'un permalien. Rendu à 9h30, je m'extrais pour prendre ma douche. Quand je suis revenu, j'avais "oublié" mes intentions de la journée. Résultat je glandouille, et après, c'est plus la peine. Pourtant, je sais que je peux y arriver. En plus, j'ai pleins de trucs à faire: il me reste encore une vingtaine de boites à contacter dans le domaine qui m'intéresse, sans compter toutes les autres pistes que mes potes me donnent gentiment. Mais putain ce que c'est fatiguant que de devoir s'imposer une discipline stricte dans le seul but de se prendre "des baffes dans la gueule", pour, enfin, finir par décrocher un job. Job, qui, soyons sérieux, ne correspondra pas vraiment avec mes envies, mais plutôt avec mes capacités. C'est à dire l'info indus' qui remplit mon cv et occulte tout le reste (euh, ma spécialité, c'est le traitement d'images... non ? euh... tant pis...), après m'avoir pourri la maitrise et le dess.
Bon, une bonne chose quand même, c'est que j'ai découvert un super remède à la "gueule de bois" générée par une hyper-consommation de rayonnement d'écran. Il suffit de s'arrêter une demi heure et de faire des gammes. Maintenant que j'ai retrouvé ma bible ("Das Scalensystem" de Carl Flesch), autant en profiter.
Quand même, si je me force à me lever à 8h, c'est pas pour bouchonner ma journée et la mettre à la poubelle...
Tuning
Ajout de permalien ce matin: quand je clique sur le lien, ca m'envoie précisément sur le post dans la page d'archive. Ce qui va me permettre de tracker de manière plus honnete. Parce que jusqu'à présent, tout ce que je faisais, c'était lier mon adresse de page d'archive... (le sujet vous intéresse...? Débrouillez vous pour retrouver dans ce bordel les quelques lignes y faisant mention...) Moyen.
Mais finalement, après test, je me demande si c'est utile, ce truc de permalink, maintenant que j'ai ajouté un calendrier dans ma page d'archive. J'ai constaté en effet que le calendrier agissait de manière très semblable. En principe, le permalien, ca n'est utile qu'à moi. Je crois. Bon, on verra bien plus tard.
A propos de track, j'ai pu remarquer que la communauté des utilisateurs de Primitive s'élargissait doucement. C'est rigolo de voir que ca se propage.
Par contre, je me demande si je ne vais pas abandonner le système de commentaires de backBlog. Il a souvent des merdes, je trouve, et donc c'est toujours indisponible ces temps ci. Relou.
Mayday Mayday
Comment localiser son blog sur notre petite planète: GeoURL utilise les coordonnées de votre position pour placer un ptit point sur le planisphère. C'est expliqué chez Poxx de manière plutôt claire (sauf que les balises doivent être placées dans le header de votre template, attention). Donc on peut de cette façon trouver ses voisins-blogs. C'est juste dommage qu'on ne puisse pas faire de zoom sur la carte. Sans forcément aller jusqu'à l'échelle des batiments. Parce qu'on voit juste des taches rouges là où c'est concentré. Au passage, je trouve que le phénomène des blogs est plutôt anglo-saxon que latin ou autre. Y a qu'à regarder la carte.
Bonnes résolutions ?
Ca sert à rien d'en faire, alors je me fais une note pour demain: pas de mails avant d'être lavé-habillé, pas de blogs avant 12h. Sachant qu'un cousin vient de Nantes pour s'acheter un pc (800 euros de différence en comparant les prix pièce par pièce !) et qu'il arrivera vers 15h... ca fait pas beaucoup, mais ce sera toujours ca. Allez allez, just do it !
25.2.03
Under Construction
Aujourd'hui, après m'être inscrit en ligne sur le site d'une boite (ce qui satisfait ma conscience... je fais vraiment n'importe quoi en ce moment), j'ai décidé de changer 2/3 trucs sur mon ptit blog. Au départ, je pensais à quelque chose comme "ouvrir les liens dans une nouvelle fenêtre de manière automatique", mais en démarrant sur une page de FAQ tenue par Phil Ringnalda, j'en suis venu à modifier la gestion des archives. Tout ça est expliqué de manière relativement claire, il y a même une générateur de script sur une autre page du même gars. J'en profite pour le remercier du fond du coeur: je suis pas du tout calé en prog web, mais j'ai quand même réussi à mettre une liste déroulante pour le choix des archives, et afficher un calendrier dans la page d'archive, afin d'aller plus vite au post désiré. Bon, c'est ptet encore un peu lent, à moins que ca ne vienne de blogspot... ? En tout cas, ca marche. It works !!!
Maintenant, il faudrait que je rajoute le système de permalink, qui permettrait un track plus précis avec le système de trackback, et j'aimerais bien quand même faire en sorte que les liens s'ouvrent dans une autre page.
Le bonheur est dans le pré
Vu sur pas mal de blogs (à croire qu'un blog sert à se plaindre et à demander du réconfort...), trop de plaintes, de pleurnicheries... Je parle pas de simples grognements contre telle ou telle merde ponctuelle. Non, y en a pour lesquels la vie est carrément un drame. Alors au début, on regarde poliment, en se disant "tiens, en combien de temps ca va lui passer ?". Mais non, ca ne passe pas, on dirait même que tout est fait pour que ca ne bouge pas. Le bloggeur-type serait il du genre "néo romantique à la Werther" ? Parce que faut arrêter les conneries quand même. Le bonheur ou le malheur, c'est subjectif, il suffit de se dire qu'on est malheureux pour le devenir. Et inversement.
Bien sûr, ca parait facile à dire. Pourtant, c'est pas compliqué de refuser de se pourrir soi même la vie. Y a suffisamment de trucs dont c'est le boulot. Etre heureux, ca commence peut être tout simplement par ça: accepter que tout ne soit pas parfait.
Liens
En explorant la jungle webienne de lien en lien (c'est nul... je sais), je suis tombé sur ce type qui a traversé les US de New York à Frisco, en prenant une photo tous les miles. C'est ptet pas aussi instructif que s'il avait traversé la Russie, mais c'est intéressant.
Sinon, deux autres trucs qui trainent sur mon bureau: des jeux, encore des jeux... ! Transmitted by my little brotha. C'est comme ca qu'on bosse, à la MIAGe ?
[edit]: je ne crois pas que je l'ai fait, alors je remercie aussi nicky pour son système centralisé de trackback.
J'ajoute que la page de Walkyrie qui permet également cette avancée technologique ne se charge qu'une fois sur deux (voire trois ou quatre). C'est dommage.
24.2.03
WK
Bilan du tournois du week end: 2 victoires, 2 défaites et bon esprit. Pas trop de stress comme il m'arrive souvent en fastpitch lorsque je sais que le lanceur est bon (psychologie, psychologie...). Je perds alors tous mes moyens. Là au contraire, étant donné que les balles arrivent en cloche, on avait tout le temps de les voir venir et de les cogner. J'ai retrouvé ce week end, quasiment à chaque frappe, les "sensations" que je ressentais il y a un an ou deux, lorsque je tapotais la balle au tennis.
Les brefs instants entre le moment où la balle est toute proche et celui où l'on frappe la balle. C'est pour des instants comme ceux ci que j'aime la vie.
Le lanceur se concentre (il doit quand même loger sa balle, après une trajectoire en cloche, sur une bande de tapis de 20 cm de large pour peut être 50 de long, à une 15aine de mètres), puis effectue son lancer. La balle s'élève, on sait alors tout de suite si elle sera dans
la zone en largeur, et juste après si elle le sera dans la longueur. Alors, si l'on pense qu'elle est bonne à frapper, on se tient prêt, les mains tenant la batte en arrière. On voit alors la balle redescendre en s'approchant. C'est à ce moment que se produit "l'étincelle": à portée de bâton, alors qu'on amorçe seulement notre geste, la certitude que la frappe va être bonne me traverse l'esprit. Une idée tellement forte qu'elle est presque matérielle, je pourrais la toucher du doigt.
Mes épaules tournent, les bras se déplient, la batte effectue son mouvement meurtrier dans un glissement d'air et vient "tuer" sa proie. Avec un bruit sec, libérateur, la balle change alors brusquement de trajectoire, et ce n'est que par acquis de conscience que je vérifie la limpidité de son mouvement en amorçant ma course. La balle est partie, tendue, dépassant très rapidement le lanceur, puis l'arrêt court et j'ai tout le temps d'atteindre la première base alors que le joueur de champ, au fond, se démène pour ramasser cette putain de balle après son rebond sur le mur du fond.
Le reste du jeu est différent.
Rien ne vaut ce sentiment de "perfection". Quelque mélange de plénitude, de certitude, de vibration, avec une once de d'aggressivité.
TrackBack
Ai vu sur le site de nicky qu'il a affiné son petit manuel. Bon, c'est pas encore le raz de marée ou le phénomène de société, commenté dans les journaux et tout et tout... Cependant, je ne doute pas de l'utilité de son "petit bout de code". Pour ceux qui possèdent leur propre blog, je les engage vivement à y rajouter ce principe de TrackBack.
Bien plus intéressant que les commentaires, il permet de lier un post à un autre post. Par exemple, lorsque le premier, découvert lors d'une de vos lectures vous inspire une réflexion qui va plus loin que le commentaire, tracker ce post permettra aux lecteurs du post en question de faire le lien entre les deux. Peut être même d'ajouter leur réflexion, sur leur propre blog, à la vôtre. Comme un partage d'avis, ou mieux, un débat via blogs interposés.
Fin du collège unique
Lu dans la presse.
Enfin. Il a fallu plus de vingt ans, une génération d'incompétents, pour s'aperçevoir que vouloir à toute force mettre tous les gamins de moins de 15 ans dans le même moule est une aberration. Je l'avais compris dès la 6eme. En soufflant (ce qui n'est pas très malin) la lecture à mon voisin, qui n'était manifestement pas très intéressé par les contes d'Andersen (ca se comprend aussi), ou en faisant les devoirs de maths des potes qui ramaient, déjà. Ce qui n'a pas du les aider non plus. En Allemagne, ils orientent dès la fin de la primaire. Bon, c'est vrai que ça engendre certainement du stress sur les mômes. Mais en changeant l'image (pourquoi ca serait impossible ?) des métiers techniques, en informant, surtout, les gamins dès la fin de leur primaire, ca serait mieux que cette bouillie. Et même, ptet que ca ferait des vocations ? Parce que j'ai toujours fait bien gentiment ce que papa-maman avaient décidé (vu que je ne voyais pas très loin, ca ne me semblait pas une mauvaise idée), quand la question d'une filière "technique" s'est présentée, elle était déjà ternie par l'idée que "c'est pour les mauvais et les fouteurs de merde".
Petit, je suis pourtant sûr que ca m'aurait plu.
Musique et enfance
C'est un post "récent" (Battle Someone) chez Doc Tomorrow qui m'a ramené à mon enfance musicale. La question était de savoir quelle musique faire écouter aux enfants. Des comptines aux textes pas toujours très intelligents ? Ou la musique que nous jugeons "la meilleure" ? Le but est bien évidemment de les amener à avoir une culture musicale suffisante pour juger d'un oeil critique les clones de Lorie et Britney (ou plutôt de faire en sorte qu'ils ne nous ramènent jamais ça), à un âge où leurs petits camarades en seront toqués. Mais quel est le moyen "le plus sûr" pour leur donner "la meilleure éducation musicale" possible ?
Je me suis rappelé que quand j'étais petit, mes parents écoutaient toutes sortes de choses. Du classique, du rock (Pink Floyd, un album avec une vache sur la pochette, je crois), de la country, pleins de trucs. Y avait un chanteur que j'aimais bien, aussi, Graheme qlq chose ("Jolie bouteille, sacré bouteille, veux tu me laisser tranquille..."), à mi chemin entre comptine et chansons (je trouvais).
Et brutalement, quand on s'est mis à faire de la musique avec mes frères, il n'y avait plus que du classique dans la maison. Ce qui, avec un peu de recul, est dommage, je trouve. Je n'ai retrouvé le chemin vers d'autres choses, par ma propre curiosité j'entends, que bien plus tard, vers 12 ou 13 ans.
D'après les commentaires du post en questions, les avis étaient assez partagés. Il semblerait, d'une manière générale, qu'il est important que les mômes aient "leur propre musique". Ok. Mais les comptines, ca va jusqu'à six ou sept ans. Après, c'est direct le sevrage ? J'ai encore le temps d'y penser, mais quand même, avoir des enfants, ca commence à me ficher la trouille.
21.2.03
Le mot du jour
pénates: n. m. pl. 1. antiq Dieux domestiques des Romains, qui présidaient au maintien et à l'accroissement de la prospérité du foyer. 2. Fig., fam. Habitation, foyer.
Après une semaine de vacances, retour à la case maison.
Doute
Regardé Matrix cet après midi. Qu'est ce de plus qu'une réactualisation de Descartes et de son doute ? Dans les deux cas, notre existence est affirmée par le postulat "Je pense, donc je suis. The Matrix résumé en 5 mots. Et tout le reste n'est qu'illusion.
Bouge ton corps
Et fais du sport. Tournois de softball mixte de Lunéville demain et après demain. En slowpitch vu que c'est en intérieur (normal), donc ca va cogner ! L'un des rares moments où l'on a plaisir à jouer avec ces règles pourries. Avec ce type de lancer, en effet, la balle décrit obligatoirement une parabole (1.80 m < h < 3 m) avant d'atteindre le frappeur. Il n'y a qu'à cueillir la balle d'un mouvement vif pour lui conserver toute sa saveur.
Le lanceur n'a donc aucun rôle stratégiquement important, à l'inverse du cas fastpitch où l'idée, seule, de se prendre un boulet à 70 km/h dans la zone de strike (combien de temps pour décider si la balle est bonne ou pas et envoyer aux bras la décision "frappe, petit scarabée, frappe !" lorsque la distance lanceur-frappeur est d'environ 14 mètres ?) suffit souvent à éliminer le frappeur.
Psychologie, quand tu nous tient.
Conditionnement
J'ai pu admirer, une fois encore aujourd'hui, l'efficacité de l'éducation reçue par mes parents. Alors que je pensais participer au nettoyage-rangement de l'appartement m'ayant accueilli si gentiment cette semaine, naturellement, je me suis fais mettre à la porte par ma petite puce de cousine. J'en étais malade. L'impression d'avoir l'estomac qui perd du poids... Pourtant, c'est plutôt cool d'échapper aux corvées, non ? J'ai mis des miettes partout, dormi avec 4 oreillers, glandé sur le pc, visité la collec' de dvd, pas trop aidé pour les repas. Et au final, rien à assumer. Ca fait très bizarre. Ouhlà que j'aime pas ca. Vivement que mes parents reviennent de vacances demain, que je leur raconte et qu'ils m'engueulent un bon coup.
Musique
Presqu'une heure que je suis là, et j'allais oublier que mes mp3 me tendent les bras. Ils m'ont pourtant manqué les ptits.
LA VALLÉE DES RÉPUTATIONS
Fais attention à toi mon amie
Nous nous reverrons lundi
De dangers la forêt est remplie
Parfois l'attaque et parfois le repli
Fais attention à toi mon tonnerre
Elles sont douces les langues de vipères
Et la vallée de l'ambition
Est peuplée de trahisons
Fais attention à toi mon hasard
Lui dit-il un jour trop tard
Elle fut surprise la poudre aux fesses
Sweet baby vive la jeunesse
À quoi bon être enfermés tous les deux
De dire sans façon l'amoureux
Il se fit emmener sans un mais
Jamais elle n'oubliera ce mois de mai
Il l'attendit derrière les barreaux
Le coeur fidèle et le coeur gros
Elle viendra il le sait tôt ou tard
Si elle ne vient pas c'est qu'il fait trop noir
Les amoureux qui sont en prison
N'ont pas le temps d'être tatillons
Et la vallée des réputations
La vallée des petites maisons
Et puis un jour enfin il sortit
Il la salue elle lui sourit
Je n'ai pas toujours été fidèle
Mais je le serai à présent dit-elle
Regardez-les comme ils sont beaux
Ils se serrent fort ils se serrent trop
Jour et nuit l'un sur l'autre ils veillent
Ce sont les fiancés du soleil
Les amoureux qui sortent de prison
N'ont pas le temps d'être tatillons
Et en taxi ils regagneront
La vallée des réputations
Et en taxi ils s'embrasseront
La vallée des petites maisons
Fais attention petite fleur
Il faut savoir retenir ses pleurs
Bonheur trop souvent ressemble au malheur
Comme deux balles en plein coeur
19.2.03
Strip Tease
La soirée d'hier soir avait commencé le plus simplement du monde. Chacun était un peu à la bourre. L'un parce qu'il avait trainé, le second parce qu'il n'avait pas eu le temps de manger, et le troisième parce que c'est son habitude. Une fois réunis, ils décidèrent comme prévus de humer l'atmosphère d'un bar (plus branchouille que branché, d'ailleurs, mais là n'est pas le propos) proche des Champs. Bon, à 21h30, pas possible d'avoir de table (c'est alors pour manger), donc ils se contentèrent d'un verre au bar (en mosaïque bleue, plutôt pas mal). Atmosphère "velour rouge et éclairage tamisé". Un dj qui ne mixait pas encore beaucoup. La corona à 7euros... (mais l'asahi de 50 cl à 8... prenez l'asahi)
En parlant du futur mariage de l'un des trois, ils en vinrent tout naturellement à parler de l'enterrement de vie de garçon. Et d'une manière toute aussi naturelle, du club de strip tease tout proche, celui du gars-du-film... En sortant, ils ne devaient que jeter un coup d'oeil à l'emplacement. En arrivant ils en étaient juste à demander un renseignement. En entrant, on leur dit (après une petite tentative d'intimidation, ou de démonstration du pouvoir de vigile) de se renseigner en salle. Pour entrer dans la salle, c'était 25 euros. Très certainement sous l'emprise du côté obscur, très forte dans ce lieu au vu du nombre de clients, ils lâchèrent très naturellement ladite somme, valable pour l'entrée et une consommation. A l'intérieur, ils retrouvèrent l'atmosphère "velour rouge et éclairage tamisé", manifestement très en vogue, rehaussée de jeunes femmes manifestant la grande fièrté tirée de leur anatomie par l'exposition lascive/rythmée/souple/acrobatique (au choix) de celle ci. Devant des clients partagés entre "le premier de la classe de prépa" et "le premier au concours du gros bide de peasentville, Arkansas". Quelques bancs de requins en costumes, aussi. Sans parler des "thérapies de couple". Là on a fait le tour. Mon dieu qu'on est alors peu fier d'être un mec.
Dans les films, on fait des descriptions excitantes de ce genre d'endroits. Festives. Y a du crack dedans. Au minimum intéressantes. Mais passée la première gêne, on se rend vite compte qu'on se fait plutôt chier là dedans. Excitant ? Pas vraiment. A moins de l'être par une nana très court vêtue (non, pas vêtue... euh... ficelée ?), que l'on n'a jamais vu auparavant mais qui nous propose gentiment une danse rien que pour nous. Moyennant 20 euros. On passera alors entre un premier de la classe et deux premiers du gros bide. Non que la demande soit malsaine. C'est accepter, qui l'est.
On fait trainer la bière (eh, vu le prix !) en regardant ce qu'il y a de plus cute: une mignonne petite étudiante officiant comme serveuse. Habillée. Bizarrement, c'est drôlement plus intéressant que le renouvellement permanent sur la piste.
Le lendemain il ne reste que les regrets d'avoir lâché autant du compte en banque pourtant déjà sous perfusion. Mais évidemment, on ne revient pas sur le passé. On se console en se disant qu'au moins, voilà une expérience de faite. Comme le corbeau de la fable, "on ne l'y reprendrait plus".
Belle journée
Devant le sourire affiché par notre ciel aujourd'hui, j'ai laissé tomber tout ce qui pourrait me retenir entre 4 murs et après un déjeuner rapide dans un quick avec un pote, je me suis baladé en rollers (vive le bitume si parfaitement lisse des trottoirs parisiens) et suis allé lire des bd chez Gibert (vive les magasins qui n'empêchent pas les "clients potentiels" de lire les bd). Après avoir retrouvé ma cousine, retour via un pain au chocolat. Dîner télévisé et "Stars Wars II" pour finir par un post. Voilà ce que j'appelle une bonne journée...
18.2.03
Attrape moi si tu peux
On m'avait dit que c'était "pas mal". C'est mieux que "pas mal" ! J'ai vraiment aimé. Bien sûr, il s'agit d'un film américain. Dans le sens où, qu'on le veuille ou non, il véhicule des stéréotypes, des idées... nord américains. Du genre, le culot, le fait de partir de pas grand chose et de faire quand même plein de fric (ils aiment bien ça)... Ok. Pour le reste, c'est drôle, plutôt léger, mais en même temps, ça m'a amené à réfléchir un peu. Donc bonne soirée hier soir.
Jogging
Petit décrassage (de quoi ?) ce matin, une petite 1/2 heure de course, ca fait du bien. Ma cousine n'arrive pas à prendre un rythme de respiration et à s'y tenir. Par conséquent: point de côté. Depuis que j'ai lu un article compliqué parlant d'histoires d'anaérobie et de bidules du genre, en 3eme, la prof de sport pensait -avec raison- que ca nous serait utile, je cours en 3/5. Trois foulées d'inspiration pour 5 d'expiration. Simple une fois qu'on en a l'habitude. Après, il faut trouver le bon rythme de foulées.
Résultat pour cet aprèm', je suis encore crevé. Et ce soir, rdv dans un bar... Heureusement que les potes bossent demain, c'est une garantie qu'on ne va pas non plus trainer jusqu'à pas d'heure.
Nota: Il faut que je pense à relancer pour le projet musical... on sait jamais.
Goutte à goutte
Blogger a été racheté parait il. Par Google. C'aurait été Microsoft, ca m'aurait fait chier (j'espère que gooogle n'est pas déjà dans la besace de microsoft, sinon je dis n'imp'). Mais Google, j'en ai plutôt une bonne image. Donc ça me dérange pas.
Il y avait Avril Lavigne en concert au Virgin des Champs à 18h ce soir, d'après mon ptit frère. A part "Complicated" et "Sk8er Boy", a t'elle vraiment de bonnes chansons ? Je trouve pas. Le reste, ca fait plutôt remplissage. Ca me rappelle l'anecdote de Brian Wilson, qui, après avoir écouté un album des Beatles ("Rubber Soul" je crois), s'est dit qu'il était possible de faire un album _que_ de bonnes chansons. Alors il a fait "Pet Sounds" (perso je préfère "Party"). Auquel il a été répondu par "Sgt Pepper Lonely Heart's Club Band". Et là, game over. Dommage. "Good Vibrations" est terrible, je trouve. Enfin.
Demain, ça serait bien que je profite un peu de la pêche qui m'est revenue pour relancer ma recherche de job. Ma cousine étant en cours toute la journée, c'est quand même possible... enfin je crois.
Peur
Ptet que finalement j'ai peur de pas trouver de job. Si c'est le cas, c'est un bon début. Je me suis rendu compte que lorsqu'on a peur, rien de tel que d'affronter le truc de face pour l'éliminer. Se lancer n'est pas toujours évident, mais une fois qu'on sait que c'est un bon moyen de faire des trucs intéressants, ca en vaut la peine. Avant de m'en rendre compte, je fuyais, parfois au dernier moment même. Alors viennent les regrets. Mais c'est trop tard, on a rarement une deuxième chance. Je suis déjà passé à côté de beaucoup de choses, que ca soit des personnes (et y a pas eu de rattrapage, ou alors je l'ai loupé), ou des opportunités.
Blogs d'or
Nota: trackBack à faire. Personnellement, je trouve que c'est plutôt une bonne chose. Bien sûr, ça fait très "Star Ac'" (donc grosse merde), mais si on regarde la manière dont c'est réalisé, bin pas tant que ça en fait. Il y a suffisamment de catégories pour qu'il y ait un max de récompensés, le tout sans non plus tomber dans un "over-nombre" qui ferait qu'il y a trop d'infos pour qu'on s'y intéresse. Ca c'est une première chose. Ensuite, et surtout, les organisateurs ont ajouté de petits boutons à côté de chaque catégorie, afin d'explorer les sites inscrits. Avec un peu de temps (et de curiosité), on tombe comme ca sur des sites qui sont peu liés.
Bien sûr, on ne peut pas non plus en attendre des miracles. Quelque chose comme créer un "esprit blog". Ou une communauté. Il y a trop de blogs pour qu'il soient tous réunis dans la même communauté. Je trouve. Pareil pour les trackBack, ca va surtout lier des posts de blogueurs qui se lisent. A moins d'inventer un outil qui recherche tout seul comme un grand les posts de tous les blogs existants sur le même sujet. Et mieux: quelque soit la langue utilisée... Mais on n'en sortirait plus. "Trop d'info tue l'info", c'est connu. Donc voilà... la communauté, ca restera un mythe, sûrement.
17.2.03
Ca y est, je viens d'installer le système de trackbacks. On verra ce que ca donne. En tous cas, la page se charge.
Rapide retour à la maison pour prendre mes pompes pour courir et un jogging, j'avais pas jugé bon (error) de les prendre. C'était oublier que ma cousine est une sportive. J'ai embarqué mes rollers au passage. Ca fait trop du bien de sortir en fait. J'ai trop souvent tendance à m'enfermer quand j'ai plus de sous. Or jusqu'à preuve du contraire, ca coûte rien de faire du roller (une fois qu'on en a) ou d'aller courir s'il fait trop humide. Et c'est bon pour le mental. La honte sur moi, depuis novembre je n'ai pas chaussé mes pompes une seule fois pour quelques tours de parc, alors que mon grand frangin qui n'a jamais été un adepte du sport se farcit quelques tours trois fois par semaine. Mince, quand même ! Il y a 10 ans, c'est moi qui courait comme ca. 10 bornes quotidiennes pednant les vacances. Et là, que dalle. Une bonne résiolution de prise, une ! Et pas trop dure à tenir en plus... On verra bien.
A part ca, j'ai eu le temps d'écouter le remix complet de "De drôles de choses". 6'43. Pas mal. Sans connaitre un mot de français, Barkhoudar a fait du bon boulot. Egalement eu le temps d'entendre deux bases de morceaux de notre ancien bassiste, qui a recontacté mon frangin pour rejouer. C'est pas mal non plus. Il y a un net changement par rapport à ce qu'il pouvait montrer il y a quelques années. Mon frère trouve que ca serait bien de travailler ca avec un peu d'électro. Il ne veut pas refaire comme avant. Il croit que s'il se contente de reprendre son violoncelle, ca serait comme de "remâcher" le passé. De ne pas avancer par rapport à ce qu'on a pu faire avant. Pourtant, on n'a jamais vraiment eu le temps d'exploiter ce qu'on avait fait, vu qu'on a splitté à peine la maquette enregistrée...
L'électro c'est sympa bien sûr, mais c'est du boulot et même s'il s'y est mis depuis quelques temps, entre écouter et faire... Il n'a aucun outil. Peut être que c'est son dj arménien qui va nous sortir de là. Enfin, "le" sortir de là, plutôt. Je ne sais pas encore si je rejouerais. Avec eux. Pt1, refaire de la musique, et en faire mon gagne pain... les beaux rêves. Et j'oublie toute ma réflexion à propos de l'indépendance... Avec un vrai job à côté, on a ptet moins de temps, mais au moins on ne dépend de personne pour ce qui est des choix. Musicaux. D'image. De délais. Et puis, gagner sa vie à vendre des disques, y a quand même une arnaque. La musique, ca devrait être gratuit. Totalement libre de droits. Accessible à tous. Juste une obligation de mettre le nom de l'auteur, voire des interprêtes, avec le morceau, mais pas plus. Un cd, même un bon, ca ne vaut pas le prix auquel il est vendu aujourd'hui. C'est prendre les gens pour des cons quand même. Des vaches à lait. "Eh, les gros crétins bien bêtes, venez acheter ca !" Et tout le monde accourt. Le capitalisme a mieux réussi sa propagande et son conditionnement des masses que le communisme, pas de doute là dessus. Ca discrédite complètement tout ce qui est alors le résultat d'une réflexion et d'une recherche. Un art. La musique était un art. Aujourd'hui c'est un produit. Les boules. A achalander entre les dvd et les mini chaines, dans la section "divertissement".
Ou entre les pâtes et le papier cul si on manque de place.
16.2.03
Pt1 c'qu'il faisait froid aujourd'hui. La tête un peu dans le cul ce soir, mais j'ai pris le temps de regarder mes lectures avant de me pieuter, et pis voilà, l'envie m'est venue. Je crois que comme Nicky, je n'écris pas pour être lu. Mais en sachant que la probabilité existe. Voilà. Pour l'essentiel, c'est pour moi. Comme il y a quelques années (une dizaine ptet), sauf que ce coup ci, c'est sur le net. Mon premier "journal", je l'avais commencé en seconde je crois. Pour garder une trace écrite de la façon dont je pensais, et ne pas oublier, comme cela semblait être le cas pour mes parents, que j'avais eu 15 ans un jour. Ne pas devenir un gros chiant relou. C'est rigolo comme idée. Une manière de m'adresser à mon moi de 40 ou 50 ans. Trop lol.
Ou pas. J'en ai chié parfois, et c'est clair que je veux pas reproduire la même chose. Même si aujourd'hui le résultat est quand même là. Si j'ai des gamins un jour. Plus j'y pense, plus je me dis que j'y arriverais jamais. Bon, pour le permis aussi, je me disais qu'avec tous ces trucs à faire avec les mains et les pieds en même temps, sans parler de la tête, j'y arriverais jamais non plus. Et au final, si, quand même. Aujourd'hui j'y pense plus, c'est naturel. Alors ptet qu'avoir des gosses c'est pareil ? Il suffit ptet de prendre des automatismes ("Si t'arrêtes pas de pleurer, je vais te donner une bonne raison de le faire", nan je déconne bien sûr) (lol aujourd'hui, on rigole avec ca...), et après, c'est réglé. Le père du cousin de la semaine dernière, mon oncle donc, a comme théorie que c'est comme avec les arbres. Il faut un tuteur "bien droit" lorsqu'ils sont jeunes. Une fois qu'ils ont pris "la bonne direction", c'est bon. Juste quelques soins de temps en temps. Il était drôlement dur avec nos cousins. Mais maintenant, il est drôlement cool.
Enfin, dans l'immédiat, il serait temps que je me trouve enfin un putain de job. Je crois que finalement je m'en fous pas. Tant pis si c'est pas ma Voie... Je le saurais peut être dans quelques années. En attendant... Bizarre quand même. Je me disais naïvement que tous ces coups de bol aux exams, ca devait pas être pour rien. Bien sûr, j'ai bossé, j'en ai pas fini par magie. Mais il y a des choses que je ne peux nier. Alors je pensais qu'une fois tout ca terminé, il se passerait "un truc" qui ferait que voilà, ca serait ca, enfin, un truc du genre. Bin nan. Rien. Que dalle. Donc pas le choix, je dois me bouger le cul pour avancer, la routine. Changer d'environnement va me faire du bien je pense. Je suis déjà content de pas être chez moi. Un bol d'air. Et il faut avouer aussi qu'entre cousins, on ne se voit pas tant que ca.
On a regardé le dvd de "Ce que veulent les femmes" hier soir. L'idée est marrante, et plutôt bien exploitée sur le début. Mais après, ca se gâte un peu. La machine américaine. Enfin, je m'y atttendais aussi, pas de surprise.
Trop de monde pour la séance de 19h ce soir, on a loué "Tanguy", qu'aucun de nous deux n'avions vu. C'est pas mal, ca. Cinglé le type de vouloir rester chez ses parents, même cool, à 28 ans... Surtout avec le traitement qu'ils lui administrent vers la fin. Mais je suis sûr qu'il y a des gens comme ca. "Pôpa-Môman". Inimaginable pour moi. Même si aujourd'hui j'arrive à apprécier mes parents, je crois que ca sera bien différent quand j'aurais "quitté le nid". J'ai jamais eu plaisir à revenir après un séjour ailleurs en tout cas. C'est drôle. En CM2, retour de la classe de mer: tous les mômes chialaient de voir leurs parents.
J'étais dégoûté de rentrer.
A propos de toutes les histoires de guerre aujourd'hui, j'ai l'impression de voir une mayonnaise monter. Un peu comme en 36, avant la 2nde guerre. Ce matin, devant les titres du Monde, j'avais pareil l'impression qu'on vit un moment historique, un tournant, mais qu'on ne s'en aperçoit pas. Le nez dans le guidon. Ou dans nos petits problèmes personnels. Non que je sois pour la guerre. La situation est trop complexe pour qu'un ptit gars comme moi ait un avis tranché. Mais l'idée d'une guerre ne m'emballe pas. Mais plutôt, l'impression qu'il va "se passer quelque chose". Qu'un truc va se produire. Auquel on ne s'attend pas. Bizarre. Encore l'un de mes pressentiments ? Ma cousine avait le même ce matin.
15.2.03
La Communauté...
Ou du moins, on s'y achemine. Eh oui, ca y est, les trackbacks sont dispo sur Blogger. Merci à Nicky. Si j'en ai bien saisi l'idée, ca permet de lier un post à un autre post d'un autre blog, et comme ca de faire des liens suivant un sujet et non seulement vers l'univers d'une personne. C'est sympa comme idée. Très Linux dans l'esprit: partage de la connaissance acquise. Si je ne suis pas (encore) à l'ouest là dessus. Encore que, comme il le dit, pour que ca fonctionne, c'est mieux si les "pôles" (les pionniers, les stars... comme vous voudrez) s'y mettent également. C'est mieux, mais c'est pas non plus une condition nécessaire. Si ça ne les intéresse pas (ils pourraient voir ca comme une atteinte à leur "souveraineté", pour reprendre le mot d'un corres anglais d'un frangin, à propos du tunnel sous la manche... trop mdr) tant pis.
Bien sûr, c'est à mettre en place si l'on veut s'intégrer au monde des blogs existants. Aucun intérêt si l'on souhaite rester en marge. Je pensais d'ailleurs pas tenter une intégration à l'origine (lorsque l'idée m'est venue, càd il y a 3 mois déjà).
Je vais installer ça dès que j'aurais un peu de temps pour voir comment ca fonctionne.
J'ai vu sinon que Lariam a commencé sa propre page sur free, dans le but de lâcher Blogger j'imagine ? Bizarre quand même, que "tout le monde" se tire comme ca. Pas eu de problèmes jusqu'à présent (bien sûr il y a le bandeau de pub... mais bon, c'est pas la mort). Je croise les doigts (et plie le pouce, à la bavaroise).
Merriadoc... the return
Je pars m'installer une semaine chez ma cousine, pas très loin d'ici en fait, mais plus proche de Paris que je ne le suis. Retour à la société, je vais aller me balader tous les jours pour pas rester enfermé comme les dernières semaines. C'est pas bon pour l'esprit je pense, du moins lorsqu'on vit en ville et non dans un ermitage perdu quelque part au milieu d'une désertique contrée, et pas terrible pour la santé aussi je crois: le système immunitaire aurait tendance à se relâcher lorsqu'on reste toute la journée au chaud que ca ne m'étonnerait pas. Alors je pense qu'on va se faire quelques ciné, j'y suis pas retourné depuis le 2nd volet de la trilogie du "Seigneur...". Mardi, soirée bar prévue avec les potes. A ce propos, on a réalisé hier soir avec MP qu'il était temps de commencer à prévoir "l'enterrement de vie de garçon" de B, qui se marie début mai. On a déjà décidé de faire durer le truc sur une semaine. Une seule soirée, on n'a le temps de rien faire, ca tourne à la barbarie. Là on va tenter quelque chose de plus subtil. Pas de vieux gages sur les Champs pour qu'il se tape la honte (c'est quand même notre ami, et oui, j'ai pas envie qu'on me fasse la pareille lorsque (si) mon tour viendra). Mais pas non plus de quoi le dégoûter du mariage. Ou alors c'est que... non. Il est avec une personne très bien, y a pas de raison.
Au fil de la pensée
Lu sur un blog (oublié lequel depuis... vivement le trackback) qu'un blog était "les pensées d'une personne idéalement formulées". Idéalement ? Ah non, je crois pas. Exprimer une idée avec des mots est quelque chose de difficile lorsqu'on souhaite le faire "parfaitement". Heureusement, la langue française est riche. Mais ca n'empêche pas que je ne suis que très rarement satisfait de ce que je peux écrire. J'ai toujours l'impression d'oublier quelque chose, de ne pas utiliser le mot exact, ou du moins le mieux approprié, de ne pas être clair... Et comme le disait quelqu'un (?) récemment, même si l'on a l'impression d'utiliser les bons mots, l'interprétation est subjective et dépend de tellement de facteurs (éducation, environnement, culture, sens de l'humour, personnalité, époque historique... euh, on n'en est pas encore là, mais on peut en trouver d'autres...) que la tâche est sans espoir. Pour tenter de ne rien oublier, je me balade souvent avec une espèce de bloc note, comme un "reporter de mes idées"... C'est n'importe quoi cette obsession du blog. Faire un blog est _réellement_ quelque chose de bizarre.
Pour ce qui est de la clarté, je ne trouve pas toujours mes idées très claires. J'imaginais que ça viendrait avec les années, mais je trouve que c'est de pire en pire. Plus je grandis, et plus je me trouve gamin. Sans réelle expérience. Il n'y a pas de sujet simple. Un truc qui me revient en tête à ce sujet, c'est une discussion avec un touriste chinois rencontré dans le train au milieu du Canada. Un ptit gars français, un autre ptit gars chinois, chacun voyageant par lui même, qui se sont mis à discuter en anglais, l'idée me plait toujours autant. A propos de la Chine et de ce que j'en connaissais (càd rien), je lui parlais de l'image que les médias nous en donnent. Sans toujours réussir à nous transmettre la complexité de la société chinoise, de ses multiples coutumes, enfin, tout le bordel que c'est là bas. Quand je lui ai demandé sa position par rapport au Tibet, une chose qui nous parait quand même évident en occident, il a eu cette réponse intéressante: "le sujet est trop complexe pour que je me prononce dessus". J'aime bien les gens qui n'hésitent pas à avouer leur ignorance, leur impuissance à avoir un avis. Au contraire des gens qui connaissent tout sur tout. Trop souvent, on nous pousse à avoir un avis sur tout. Il faudrait avoir un avis tranché sur la guerre en Irak, le recrutement de l'équipe de foot, la politique sociale du Canada, celle Intérieure de la France, les meilleures confitures aux fruits, l'éducation des enfants, la peine de mort aux US, le restaurant de la semaine prochaine...
Savoir ce que l'on veut est parfois suffisamment compliqué. Je ne fais pas l'apologie de la passivité, mais y a des limites.
A propos du voyage en train, lorsque l'on couvre de grandes distances, c'est génial de pouvoir discuter avec des gens venant d'horizons les plus divers. C'est drôlement enrichissant. L'idéal, c'est d'être seul, quand même. Il y avait également deux français dans ce train, ensembles, ils discutaient vachement moins avec les gens. C'est drôlement bête je trouve. Un voyage est toujours trop court pour appréhender la réalité d'un pays. Alors lorsque l'on a l'occasion de discuter avec les gens qui "font" ce pays, il ne faut pas la laisser passer.
Bon, c'est vrai que des fois, y a pas moyen. Sur une portion du trajet, j'avais un voisin derrière moi qui avait l'air vraiment sympa. Une tête de type cool. J'aurais bien aimé en savoir plus sur lui, son expérience, sa vision du pays, tout ca... Pas réussi.
Il puait tellement des pieds que j'ai pas pu l'approcher.
Film
Regardé "Les griffes d'acier" hier soir. Un film de Kung Fu avec Jet Li, de la série "Il était une fois en Chine", il était sympa. Se prenait pas au sérieux, carrément n'importe quoi parfois, raffraichissant, rigolo. Le cinéma, c'est aussi fait pour divertir.
14.2.03
Pfff...
16h07. Allez, c'est bon, je m'y mets (m'en débarrasse), qu'on n'en parle plus... Après un réveil raisonnable (9h15) et une ferme volonté de faire quelque chose de ma journée (du genre envoyer un cv... ?), finalement, j'en suis rapidement arrivé à la conclusion suivante:
une semaine, c'est un peu comme une journée: si l'on ne s'y met pas dès le début, c'est plus la peine. En l'occurence, j'ai rien foutu depuis lundi (si, j'ai fait bosser un cousin ses maths... mais ca ne m'a pas avancé). Par conséquent, inutile d'espérer quoique ce soit pour aujourd'hui. Pour ajouter à ça, je suis crevé. Fatigué. Envie de pioncer. Mais là, ça doit venir du fait que je suis sur le net depuis 10h30 quasiment... Avec une pause (1h ?) pour manger. A surfer (j'ai toujours pas compris pourquoi on utilise ce terme...) sur les blogs de mes lectures quotidiennes (cf. liens, plus quelques uns qu'après réflexion j'ai décidé de ne pas linker, ils sont déjà partout) (alors qu'initialement, je voulais éviter ca pour pas subir d'influences... mais ouais), sur le site des blogs d'or (pour ceux qui ont du temps à perdre) pour trouver encore plus de blogs... (!!! ouais !!!)
Ce matin, je suis tombé sur le site de Nicky, via celui de Lariam. Bavard(e ?) (je crois que c'est un mec mais j'en suis pas sûr), mais intéressant. Avec pas mal d'explications personnelles sur le monde des blogs. Monde que j'ignorais encore (presque) totalement il y a 15 jours (d'ailleurs), et que j'ai renoncé à expliquer. Je suis en tous cas acquis à ses idées sur le trackback. Seulement si quelqu'un sait comment utiliser ça avec Blogger, qu'il me fasse signe... (étonnant comme depuis que je m'y suis mis, je n'ai cessé de trouver des commentaires peu élogieux sur Blogger)
Amitié
A ce propos, l'un de ses posts rejoint mon idée de l'amitié. Mes amis, j'en ai peu mais je sais que je peux compter sur eux et vice versa, je n'ai pas besoin de les voir tous les jours pour rester amis avec eux. Et ca m'énerve toujours un peu lorsqu'une nouvelle connaissance (pleine de bonnes intentions c'est vrai) m'appelle trop souvent pour me proposer de sortir (d'ailleurs c'est pas le moment, j'ai plus une thune, là, et toujours pas reçu :-( mon contrat des 2 jours fin janvier). Je trouve ca drôlement agréable de voir un pote que je n'ai peut être pas vu depuis un mois, et d'avoir l'impression qu'on s'est quittés hier. Le meilleur exemple est celui de B que je considère quasiment comme l'un de mes frères. On s'est retrouvés dans la même classe pendant un an, en 2nde, avec, pour ma part, l'impression qu'on se connaissait déjà (les amitiés nouées autour d'un baby foot aux premiers jours de la rentrée sont solides: MP était également là). Pourtant, je n'ai jamais vraiment eu de "grande" discussion avec lui. Comme j'en ai parfois avec sa copine. Mais on en ressent pas le besoin, je dirais. Et en (presque) 10 ans, pas une engueulade.
Ca n'empêche pas que je pourrais également les voir tous les jours avec plaisir. Mais comme ca, c'est très bien aussi.
Depuis le lycée, beaucoup ont "disparu". Certains réapparaissent et c'est toujours agréable. Mais le tri a été fait.
Relaxation
C'est depuis que j'ai découvert cette méthode dans un bouquin indispensable ("10 éléphants sur un brin d'herbe", de sa sainteté le Dalaï Lama) que mes crises d'angoisses et autres "explosions nerveuses" ont disparues. Non que j'étais instable. Mais nerveux, oui. Avec quelques gros coups de stress lors de décisions engageant le futur (mon futur). Comme le choix des options en maitrise (aujourd'hui, ca parait presque bête).
La méthode est simple. Je ne parlerais pas de méditation (j'en ai une trop haute idée pour l'associer à ma pratique -irrégulière), mais de relaxation: assis en tailleur, le dos droit, le dos de la main gauche dans la paume de ma main droite -les pouces en contact- et la tête légèrement inclinée, les yeux à demis fermés, je respire. Inspiration par le nez, expiration par la bouche. Au début, je pense à chaque partie du corps que je veux détendre, en imaginant que mon souffle provient de/se dirige vers cette partie. En les passant toutes en revue, j'en viens à être completement détendu. Après, c'est assez personnel comme approche, je pense aux points du corps où sont (dits) situés les chakras. Sommet du crâne (difficile à trouver par la pensée), front entre les sourcils, pomme d'adam, coeur... Et j'imagine pareil que mon souffle vient de ce point lorsque j'expire, et se dirige vers ce point lorsque j'inspire. Ca marche particulièrement bien pour le point du front. Depuis que je fais ca (pendant une période, c'était tous les soirs avant de dormir), bin je me sens drôlement plsu détendu. C'est ptet psychologique, bien sûr. Mais je crois que ca m'a transformé.
En vrac
Demain, je m'installe pour une semaine chez ma cousine qui se retrouve toute seule. Changer de lieu va peut être m'aider à repartir dans ma quête d'un job... Pt1 ce que c'est chiant quand même. Même si j'ai toujours eu l'impression d'être "protégé" par quelque chose (Dieu ?) au dessus de moi, le proverbe dit "Aides toi, le ciel t'aidera". Il _faut_ que je me bouge le cul.
Via la chronique du concert de Sigur Ros d'Asa d'hier soir, j'ai découvert un titre du groupe (le 8 du dernier album () ). Déjà entendu parler (c'est un des groupes cités par Radiohead), mais jamais eu l'occasion d'écouter vraiment. Ca en vaut la peine.
J'ai fait écouter le Bran Van ("Glee") ramené de Montréal à mon cousin, qui s'y connait un peu plus que moi pour ce qui est de l'électro-groove-hip hop-pop-rock. Même si je n'ai besoin de l'avis de personne pour aimer quoique ce soit, c'est toujours intéressant d'entendre celui de quelqu'un qui s'y connait plus que soi. Il apparait que sur le premier titre, assez bizarre dans le sens brouillon, que personne ici n'aime beaucoup à part moi (eh eh), les scratchs sont dignes de figurer au Panthéon (enfin, dixit mon cousin, mais je le crois sur parole). Il était sur les genoux. lol J'étais content.
Barkhoudar a commencé à remixer du Mannaman. Il a envoyé un début de morceau à mon frangin, c'est plutôt pas mal. Je trouve ca excitant. Nos (vieux) morceaux vont trouver un nouveau souffle. Alors que le groupe n'existe plus depuis des lustres.
13.2.03
En vrac
Vu dans "Envoyé spécial", ce soir, la fin d'un reportage sur le mouvement anti guerre aux Etats Unis. Ca m'a donné l'impression qu'au plus profond de "la fosse à purrin", il reste de quoi nourrir une petite flamme d'espoir. Comme un marguerite sur la lune, plutôt. Un brin de vie dans un monde minéral.
Il parait qu'hier il y avait un autre reportage sur un type, rescapé des camps de la mort au dernier moment, alors qu'il était déjà dans une chambre... Y a t'il des mots pour décrire ca ? Dans le genre, les bouquins de Martin Gray ("Au nom de tous les miens") et de Sven Hassel ("La légion des damnés") sont édifiants. Au plus profond du désespoir, il existe encore des forces pour renverser le sort... Etonnant. C'est toujours encourageant, en tout cas. Même si la réciproque doit forcément exister.
Cette année sortent les "skis électroniques"... Qui s'adaptent aux contraintes de la piste et du skieur... Bientôt, il faudra passer son permis, et on entendra des papys se faire chambrer avec "passe la quatrième pépé !".
Un récent correspondant du NY Times à Paris sort un bouquin sur sa courte expérience (enfin 4 ans quand même) ("De Paris à la Lune", Adam Gopnik). Un critique français a eu cette phrase intéressante à propos de sa vision des différences entre français et américains: "Les uns tirent leur identité de ce qu'ils achètent, les autres, de ce qu'ils savent". Eh eh, on reste les meilleurs...
Depuis le temps que j'y pense, je n'ai toujours pas d'explication au fait que je ne me sens pas à l'aise en boite ou dans ce genre d'endroits. En fait, c'est pas exactement une question d'être à l'aise. C'est plutôt que je m'y fais plutôt chier. J'arrive pas à comprendre quel plaisir on peut prendre à s'agiter, chacun dans sa solitude, mais tous comme des lobotomisés. Trop de bruit pour discuter. La plupart du temps, la musique est pas terrible...
Pourtant, en me forçant un peu, au bout de quelques heures, je finis par oublier mon ennui et faire comme tout le monde... Alors que c'est pas mon truc. Autant faire du sport, c'est plus marrant, et plus intéressant.
12.2.03
La citation du jour
Seules deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine.
Encore que je ne suis pas sûr pour l'univers.
-Albert Einstein-
Eh oui, les Darwin Awards ont été décernés. Le vainqueur cette année est à
la hauteur de mes espérances...
Mathématiques
Depuis lundi, je fais bosser les maths à un cousin qui passera le bac en juin (moyen comme un autre d'avoir une bonne raison de ne pas me faire chier à chercher un job; je risquerais d'en trouver un...). C'est marrant de s'aperçevoir que les problèmes qui peuplaient mes cauchemards (c'est arrivé à un petit nombre) ont perdu tout pouvoir terrorisateur (mot qui ne doit pas exister, mais je n'en vois pas d'autre).
Au passage, c'est pas évident d'amener un élève à réussir un exo par lui même. Quand c'est facile, j'attends un peu, et si ca vient pas, j'essaye d'aiguiller vers la partie du cours qui pourrait aider. Mais c'est déjà donner une partie de la réponse, ca. Moins bien encore: quand c'est dur, je cherche et quand j'ai trouvé, j'ai parfois tendance à "montrer que j'ai trouvé", au lieu de le guider ... Pas terrible. Etre pédagogue, c'est un métier... La solution du moment, c'est de lui filer un exo qui va lui prendre du temps, comme ca, pendant ce temps, je peux aller sur internet... Et bloguer. Hier, j'en ai pas eu le temps: premier jour sans blog.
Pour revenir aux maths, je crois que j'ai jamais vraiment détesté les maths. Au contraire,il me semble même que j'avais plaisir à faire (réussir) des exos d'apparence patibulaire... Quand j'y arrivais. Parce que les maths, elles, ne m'aimaient pas beaucoup.
Politique
Vu sur le forum de Guenille, une réflexion (je l'ai pas notée) sur le fait que "les jeunes ne se sentent pas représentés par la classe politique". Un truc dans ce genre. En y repensant (en ce qui me concerne, c'est plutôt vrai), je me suis demandé pourquoi. Je crois que j'ai trouvé. La politique, c'est avant tout une histoire "droite/gauche". Ensuite, c'est une histoire de partis. Aujourd'hui, du moins. Quand on pense que tout ce bordel est censé être utile (est ce qu'ils l'oublieraient ?), et que son but principal est de faire en sorte que les gens puissent vivre les uns aux côtés des autres en harmonie (bon, c'est ptet un peu fort, on va dire en paix)...
Je trouve plutôt absurde cette histoire de "droite/gauche". Sans parler des partis. Comme si penser d'une certaine façon peut donner les réponses à n'importe quel problème. Alors que si on pense d'une autre façon, non. C'est totalement crétin, non ? La politique, pour moi, ca devrait plutôt ressembler à du bricolage. Chaque problème a au moins une solution, j'en suis persuadé (je suis du genre naïf, mais j'assume et j'ai pas envie de changer). C'est faire preuve d'une grande bêtise que de refuser une solution parce qu'elle ne correspond pas à notre "famille de pensée"... (merde, qu'est ce que je dis...). Enfin, ce que je tente d'exprimer, c'est que lorsque l'on affronte la réalité du terrain, on devrait être obligé de faire fonctionner sa tête sans penser "ah non, je peux pas faire ca, c'est de l'autre bord".
Les partis, c'est encore pire: des espèces de clans faits pour se rendre "service" mutuellement... Les partis, ca ne devrait même pas exister, chaque député devrait voter selon sa conscience et non selon une consigne. Pfff, et après, ils demandent nos votes alors que la première chose qu'ils vont faire c'est filer des postes importants à leurs potes, au lieu de penser à chercher à les donner à des gens compétents ?
Note pour plus tard
Il serait temps de trouver un job. Trouver un job et déménager. Avoir, ENFIN, mon chez moi. Et accessoirement, ne plus avoir à partager ma chambre avec un frère miné par son chômage momentané, qui passe tout son temps ici à stresser, fouiller le moindre recoin d'internet au cas où, être d'une humeur excécrable ("je suis concentré") lorsqu'on se permet de lui dire que le week end, il devrait en profiter pour se détendre et penser à autre chose. C'est peut être encore à côté de la plaque, mais je crois que parfois, il ne sert à rien de s'agiter dans tous les sens. Il faut avoir un peu de bol et arriver au bon moment. Bien sûr, c'est pas une excuse pour ne rien faire...
Blog
Hier, changement des couleurs. C'est mieux, comme ca, je trouve. F et Nono ne semblent pas être d'accord sur l'utilité d'un blog.
Quant à Mandarine, elle, c'est carrément "Blogguer, c'est mal, c'est inutile, et même si j'y prends un putain de pied ça fout le bordel dans ma vie". Chacun y trouve son intérêt, en fait...
Musique
Presque à jeun depuis lundi. J'ai juste écouté 3/4 fois un titre de Barkhoudar qui fera un carton si mon frère pense à aller le présenter chez FG. "Even in the morning", avec des samples de Louis Armstrong, dans le genre du Mr Scruff qui avait bien marché il y a quelques années. Du genre à donner des fourmis dans les pieds de quelqu'un qui n'aime pas danser...
A part ca, voilà les paroles d'une des chansons qui m'a le plus touché récemment, par sa simplicité et son efficacité musicale. Encore une fois, c'est un truc triste. Bizarre. Pourtant, tout va bien pour moi (?).
I lost my baby
I lost my baby
I lost my darling
I lost my friends
I lost my mind
Pour une fille d'Ottawa
Grandie à Ste-Foy
D'un père militaire
Et d'une belle fille qui fut sa mère
Qui écoutait du country
Entre deux caisses de bière
Et partait le samedi
Pour un lac de Hawkesbury
Rejoindre la grand-mère
And all the family...
Ah je ne peux vivre sans toi
Et je ne peux vivre avec toi
Mais tu peux très bien vivre sans moi
Je suis foutu dans les deux cas
I lost my baby...
Coup de fil de Jami
Qui un jour tomba
Pour une fille d'Ottawa
Grandie je ne sais pas
D'un père pilote de l'air
Et d'une mère je ne sais quoi
Tous deux aimaient le cinéma
Nous sommes habitants de la Terre
Il y a des milliers de frontières
Quelqu'un existe dans l'univers
Pour quelqu'un d'autre et c'est la guerre
I lost my baby...
Pour une fille d'Ottawa
Grandie à Ste-Foy
Et qui un jour tomba
Pour un chanteur populaire
Grandi en Algérie assez fucké merci
Et qui lui dit adieu je repars faire ma vie
À Hawkesbury
I lost my baby...
10.2.03
La citation du jour
L'indicatif sert à décalquer le monde.
C'est le mode du constat, de la reproduction brute des choses.
C'est joli, non ? J'ai retrouvé ca l'autre jour dans mes cours de latin de 2nde.
*nostalgie* (?)
Tic... Tac...
Mon horloge interne est à la minute près. J'ai du mal à comprendre comment ca marche... Hier soir, je mets mon réveil à 7h45. Ce matin, j'étais réveillé 1 mn avant (je déteste ca, d'ailleurs...). Mieux: il y a 2 semaines, j'ai dû me lever 2 fois à 5h15 du mat. J'étais réveillé 1 mn avant également, à chaque fois... Alors qu'il y avait une grasse mat' entre les deux jours. Je suis pas une machine ! Bizarre. Comment notre corps peut il connaitre l'heure ?
Blog
Après une semaine de blog, je me pose encore la question de sa raison d'être: est ce pour soi que l'on écrit, ou pour faire le malin ? Il y a une semaine, je commençais ce blog pour moi. Mais pour l'instant, question introspection, je suis pas allé très loin. Je suis pas chez le psy non plus, mais bon. Question "malin", y a pas de quoi la ramener.
Arménie
A chaque fois que je pense à faire le malin, une petite histoire me revient en tête. J'étais allé en vacances voir mon frère qui bossait là bas. Il me propose un jour d'aller voir la ville de Giumry, à 80 bornes au nord de la capitale, avec l'un de ses collègues qui a un truc à faire là bas. Le voyage aller en minibus a duré un peu plus de 2h. J'y ai découvert une ville qui avait subi un tremblement de terre plus de 10 ans auparavant
sans avoir été reconstruite ou restaurée. Certains quartiers encore dans les gravats, quasiment. Le midi, on trouve un restaurant où manger, et juste après, on passe voir une famille qu'il connaissait ici. Quand on est arrivés, un superbe repas nous attendait. Je me suis vraiment senti très con.
Blog (2)
Après une semaine, je me suis aussi rendu compte que pour ce qui est des "tartines"... bin ca s'essouffle. Est ce que je deviens plus concis ? J'ai l'impression. Cool, je vais peut être perdre l'habitude de faire des phrases de 2 km de long. Ca servira au moins à ca, de bloguer.
[Edit :] Pas évident de blogger lorsqu'on donne au ptit cousin un court (mais intense) stage de maths...
9.2.03
L'année de la chèvre
Hier soir, fête du Têt organisée par l'UGVF. L'Union Générale des Vienamiens de France, ainsi que toutes ses affiliées. Plein de monde. Plein de robes "chinoises". Après 2h de voiture (comme un gros nul, j'ai loupé l'avenue de Suffren, sur ma gauche en venant des quais, et j'ai continué jusqu'à la place Balard avant de m'aperçevoir de mon erreur. Et malgré le guidage-téléphone de B (oh, c'est pas bien de téléphoner au volant), j'ai trouvé le moyen de me planter une deuxième fois. Ca m'apprendra à regarder "vite fait" une map sur internet avant de partir...), on a quand même eu le temps de manger (poulet au curry/riz cantonnais, classique) avant le début. Mais encore une fois, erreur stratégique: après la pièce de théatre (Mulan, c'est vietnamien, c'est pas américain, vous saviez ?), on s'est aperçu qu'il changeaient les décors. J'ai cru que c'était pour un second acte, et on en a profité pour s'éclipser histoire de manger un autre morceau et de boire un coca. Fatal error: you lose. On a loupé les arts martiaux (le théatre était bel et bien terminé), ainsi que la danse des bambous (dans laquelle il y avait une addition de hip hop, pour un coktail sympa. Parait il). Eh merde. Ensuite, soirée au 7eme étage de l'Unesco (sympa, l'Unesco). Pourquoi j'ai tant de mal à me détendre lorsqu'il s'agit de danser ? La face nord du K2 me semblerait plus accueillante...
Ca fait quand même un peu cher tout ca.
La citation du jour
Hier soir, pour rejoindre les quais, j'ai traversé porte d'Orléans-place St Michel. Et de voir tant de monde ("oah, y a plein de gens dehors !?") dans les rues, je me suis dit qu'il serait bien que je sorte un peu plus...
"La vraie sagesse ne se rencontre que loin des autres hommes, dans les vastes solitudes"
Igjugaryuk - chaman inuit
Ta chambre n'est pas exactement une "vaste solitude", Merriadoc. Bouge toi le cul.
*Hope*
B m'a dit hier soir, que la soeur de Bp, manageuse (jusqu'à son éviction par les cadres Universal...) d'un groupe de rock récemment "apparu" et qui marche plutôt pas trop mal (pour le quizz: références -> No Doubt, Blink 182), monte son propre projet. 2 guitares, accordéon. "Chanson", parait il, mais avec un ptit truc en plus original. Euh... ils auraient pas besoin d'un violoniste par hasard ? Ne serait-ce que pour une chanson, ca me plairait bien de me retrouver à nouveau "là dedans". Il doit lui en parler avant de me filer le tel, pour le cas positif évidemment.
Voilà, maintenant que c'est exprimé, y a aucune chance que ca se produise.
Le goût de la truffe
Au départ, le goût d'un chocolat. D'un grand chocolat. Quelque chose qui n'existe pas en tablette. Qui n'existera jamais. Immédiatement après, la douceur de... de quoi, en fait ? La douceur et la fraicheur de quelque chose qui ferait penser à du beurre. Du beurre de chocolat.
Non, la douceur d'abord, en fait, et le chocolat qui s'exprime ensuite, qui prend de l'ampleur, se développe. Une saveur ronde-légère-fraiche-sans-être-froide, et pour finir le chocolat qui retombe. L'impression qu'on s'est retapissé le palais en chocolat. Alors qu'on n'a déjà plus rien en bouche...
C'était l'instant chocolat. Les meilleures truffes du monde à ma connaissance. Divines ? Le fait est que lorsque j'en prends une, je m'asseois et je ferme les yeux pour mieux en profiter. C'est pas de chance, elles ne sont produites qu'entre décembre et fin janvier... Heureusement qu'il m'en reste une petite réserve.
Musique
Des groupes qui ne font pas beaucoup parler d'eux, mais dont le travail est réellement intéressant. Melatonine, de Nancy, ELECTRO:lux, de Liège, avec un site minimaliste, mais qui ne semblent pas beaucoup bouger actuellement, et Porcelain, de Caen je crois.
Calmes sans manquer d'impact et de force. Expressifs. Déprimés... Super beaux, je trouve. Pourquoi j'adore le mode mineur, moi ?
Je décolle cependant encore peu de Leloup:
Les remords du commandant
Padapap...
Au chevet de son lit
Un jour l'homme célèbre
Aux portes des ténèbres
Appelle ses amis
Sur le point de mourir
Quelques hontes surviennent
Je ne puis repartir
Avant que ne convienne
Un pêché qui me gruge
Vous en serez les juges
D'aussi loin que me souvienne
J'adorais avant tout
Qu'on m'encense et me loue
Qu'on m'encense et me loue
Et je suivis toujours
Ce penchant naturel
Sans chercher plus avant
Et que la vie est belle
Inutile de feindre
Cette désinvolture
Qu'on s'efforçait de peindre
N'était que devanture
L'acharnement seul
L'entêtement d'une meule
Me fit toujours atteindre
Mes victoires sans geindre
Me fit parmi les hommes
Élever jusqu'à gloire
Me fit parmi les pommes
Devenir cette poire
Padapap...
Est-ce cette âpreté
Cette folie des hauteurs
Qui fit de moi ce fou
Quand j'y songe je pleure
Comme un paon dans sa robe
Refusant les honneurs
Je me faisais si probe
Ah... l'or me lève le cœur
L'or me lève le cœur
Derrière moi se rangeait
Le petit le grand peuple
Et je le faisais rêver
De l'impossible ailleurs
Eaux parfaitement pures
Et paysages vierges
Des paradis perdus
En Sibérie les cierges
Et ces comptes rendus
Où nous apparaissions
Traqués ou héroïques
Balthazar et Loïc
Dans un ravin profond
Furent laissés pour morts
Lâcheté et remords
L'attendent-ils aux cieux
Pour me rappeler le crime
Me tirer les cheveux
Non, de répondre une voix
Au sommet des plus hautes montagnes
Ou au creux des plus profondes gorges
Nous voulions voir les cieux
Et le public disait
Quel courage sans borne
Ils affrontent les mornes
Carapaces du laid
Les déserts les plus froids
Et les plaines arides
Traversés mille fois
Autant qu'étaient de rides
Sur le visage coi
Du vieillard centenaire
Rencontré sur la terre
De Baffin rappelle-toi
Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe
Je pense que le ciel pleure
Ceux que j'ai fait pleurer
J'espère que mes erreurs
N'ont pas fait trop de mal
Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral
J'espère que mes erreurs
N'ont pas fait trop de mal
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
J'aimerais que mes erreurs
N'aient pas fait trop de mal
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
Sur les routes de cailloux
Tiens ? les routes de cailloux
Balthazar, Loïc putain, putain...
Padapap...
8.2.03
La citation du jour
Lorsque j'étais en seconde, on avait une prof de français vachement bien. Je sais pas trop ce qui m'en donne aujourd'hui ce souvenir, parce qu'en pratique, on bossait pas mal, et pas toujours sur des trucs que j'appréciais. Mais le fait est là, j'en ai un super bon souvenir.
A la fin de l'année, elle nous avait demandé de lire les "Maximes" de La Rochefoucauld, et comme exercice après la lecture, nous avait demandé de lui "pondre" une maxime chacun. Minimum. Ca n'était pas noté, et même relevé de manière anonyme (enfin, pour nous, parce qu'après un an avec nous, elle connaissait notre écriture, clair). Et lorsqu'elle nous les a lues, l'une d'elle m'a pas mal marqué, même si c'est peut être un peu extrémiste comme point de vue, ou difficilement compréhensible parfois. Il n'empêche que je l'aime beaucoup:
L'argent n'a de valeur que pour ceux qui n'en ont pas.
Et pas d'histoire de contexte ou quoi que ce soit du genre. A prendre telle quelle.
Anecdote
Hier soir, mon petit frère (celui qui a le pc de course que je squatte toute la semaine) voulait nous raconter une histoire arrivée à la soeur de l'un de ses camarades (une histoire de chéquier volé lors de l'envoi sans recommandé (!), qui a aboutit à une usurpation d'identité... tout un bordel). Seulement chez moi, on est 5, et pas spécialement silencieux (surtout mes parents) (c'est parfois, non, tout le temps très chiant). Alors lorsqu'il a commencé à raconter, j'ai loupé tout le début et lui ai demandé un review / replay. Il recommence son histoire, mais là, pire, mes parents commencent à se chamailler bruyamment.
Il s'est écrié "téléphone !", et le silence fût...
Boulet
Ce qui m'amène à repenser au tel port... J'ai été l'un des derniers parmi mes potes à en prendre un, pour des questions d'argent (je suis généralement le fauché du groupe, quelque soit le groupe). Difficile à apprivoiser comme bestiole. J'ai commencé par l'oublier tout le temps. Quand je n'oubliais pas simplement de l'allumer. J'ai eu aussi au début l'impression d'un truc qui me suivait partout en m'espionnant. Un mouchard. Un boulet à trainer. Le fait qu'il m'a plutôt été utile pour obtenir mon stage me l'a rendu tout de suite plus sympathique.
Il n'empêche que ce truc occupe aujourd'hui dans la vie des gens une place disproportionnée. On le consulte sans arrêt. Il y en a même qui dépriment lorsqu'il ne leur parle pas assez souvent ("J'ai pas d'amis... gna gna gna"). Il demande une attention de tous les jours ("t'as assez mangé ? Non ? Je te rebranche alors"). Lorsqu'on cherche un job, dans l'éventualité où quelqu'un chercherait à nous contacter tôt le matin (ce qui est une absurdité, c'est vrai), on se sent obligé de l'allumer à une heure raisonnable: si je le laisse éteint, "ils" vont se dire que je suis encore en train de pioncer...
En ce moment, je pense jamais à le rebrancher. Ni à l'éteindre le soir.
Cara... merde
Oui, c'est pas nouveau. Caramail, c'est de la merde. "En maintenance" pendant une semaine (quasiment) il y a qlq temps, à cause d'une histoire de virus. J'ai jamais vu Yahoo indisponible plus d'une journée. Il y a maintenant 3 ans, déjà. Qu'est ce qu'ils foutent ? C'est le résultat des 35 heures ? Il n'y a que des incapables là dedans ? Du matos de merde ?
L'an dernier, j'ai même eu droit à l'effacement complet de ma boite mail après une indisponibilité de 3 jours. Qui ne semblait concerner que cette boite, puisque l'autre (j'"ai" 2 boites sur Cara) n'avait aucun problème. L'autre: celle pour les conneries. Envolés tous mes mails reçus ou envoyés. Dans la 5eme dimension. Dommage lorsqu'on recherche un stage: "pt111111, et si quelqu'un m'a envoyé un mail à propos du stage ????" ! Aujourd'hui, avec le forum "familial" qui permet à tout le monde de garder contact d'une manière conviviale, on s'en sert encore. Jusqu'à ce qu'ils finissent par le saborder. Au Japon, il y aurait des seppuku pour moins que ca. C'est pour bientôt ?
Espoirs blog d'or
Parce qu'hier soir j'avais envie d'explorer un peu la galaxie des blogs, j'ai commencé par les blogs inscrits à la catégorie "espoirs". Merde, j'aurais pas du. Espoirs ? Confirmés, ouais ! Celui d'Astrée, avec un fond sympa. Celui de Lariam, de Leo, à 4 mains par Gnaat et Steelaa, ou encore celui de Flo, ou de Walkyrie. C'est décidé, je vais me mettre au php. Parce que même si l'on veut quelque chose de sobre, il y a différentes façons de le faire. Et certaines mieux que d'autres, bien sûr.
En plus, Asa m'a proposé son aide, pour migrer vers PhpBlog, qu'elle a développé avec un ami.
Ca va pas faire avancer ma recherche de job, ca...
Ma recherche de job (3)
Au vu de la semaine écoulée (pas le moindre cv envoyé), des mesures sont à prendre. Dois je introduire un peu de stress dans mon moteur ? L'an dernier, je me suis aperçu que nos émotions peuvent être "canalisées" par une simple décision. Voire mieux. Le stress et l'angoisse, surtout. La colère, aussi. Pas essayé avec d'autres pour le moment. Le principe est simple, il suffit de se poser la question: "ai-je envie de me sentir mal et de me pourrir la vie avec un sentiment aussi nuisible ?". Parce qu'il faut en prendre conscience, mais lorsqu'on est énervé, stressé ou angoissé, on ne se sent pas particulièrement bien. J'ai décidé de répondre non à chaque fois que le cas se présente (je parle des trois émotions citées précédemment). Et ca marche. L'inconvénient, c'est que j'ai parfois l'impression de devenir spectateur de ma propre vie, et donc de pas faire forcément tout ce que je ferais si j'étais poussé par la peur ou l'angoisse. Mais plutôt de glander à la place. Alors aujourd'hui, jour de mon 3eme renouvellement de déclaration de situations aux assedics, je me dis qu'il est ptet temps d'agir.
Humour... ?
Parfois, je me fais peur. Il y a quelques années, on a annoncé au journal télévisé le décès d'une grand mère qui fêtait son anniversaire avec toute la famille réunie, plein de monde. Tout ce monde est monté sur une barge, sur un petit lac, qui s'est renversée sous le poids trop important, et la grand mère est décédée lors de la fête de son anniversaire. J'ai éclaté de rire.
Merde merde merde. Qu'est ce qu'il m'arrive ???
Plus récemment, c'est l'histoire des astronautes de la NASA. Explosés lors de leur RETOUR. C'est pas drôle du tout, je sais. Bin y a quand même un type en moi qui est bidonné.
Vous savez ce que veut dire NASA ? Nous avions sept astronautes.
7.2.03
Ma recherche de job (2)
11h moins 20 ce matin... Qu'est ce que je fais ? Je vais voir ma base de données de boites (merci Kompass), sur lesquelles je dois me renseigner avant d'envoyer une candidature... ? Pfff, j'ai rien foutu de la semaine, alors c'est pas vendredi que je vais m'y mettre. Voilà un de mes foutus raisonnements qui font que je glande beaucoup... En novembre, c'était "oah, c'est bon, je viens de rentrer de vacances, je vais pas me mettre à bosser d'un coup, là, du calme... je m'y mettrais après Noël (càd après le 1er janvier)". Pour me donner bonne conscience, j'ai updaté mon cv sur Monster, me suis inscrit à l'Apec, me suis affiché sur emailjob, en plus du passage à l'anpe et aux assedic... (pourquoi on dit "les" assedic", d'ailleurs ?)
Pour l'instant, c'est Monster 3 / Emailjob 1: le nombre de coups de fils que j'ai eu grâce à mon cv sur ces sites... Moi ca me va... lol
Mais rien de réellement constructif jusqu'à présent (malheureusement ?). Et donc, plutôt que d'être motivé et de tenter de sauver ma semaine, me revoilà sur ce blog au pouvoir d'attraction insoupçonné. C'est mon compte en banque qui commence à râler.
Finances
Regardé mon compte en banque récemment, sur internet (vive la technologie lorsqu'elle nous permet de faire de nous des larves):
compte principal = 10 euros, compte épargne = 45 euros. Je viens de dépenser 15 euros pour recharger mon tel port, j'en dois 25 à M.P. pour la place du Têt, il m'en coutera bien une dizaine pour le repas si je veux manger là bas, et il faut que je prévois 15 euros, plus une 20aine pour les repas, pour le tournois de soft de Lunéville les 22 et 23 prochain. Ce qui porte tout ca à 80. Environ. Et j'ai omis les 5 que je dois à B. depuis un fin décembre, et les 6 ou 7 que je dois au grand frangin (mais il semble avoir oublié... he he). J'attends toujours mon contrat des cachetons (je déteste ce mot, en fait), de la semaine dernière. Et ma paye.
Nouvelle défaite
Nouvelle défaite du Canadien hier soir, mon équipe de hockey préférée (c'est tout simple: c'est la seule représentante "francophone" dans la NHL). Ils stagnent à la 9eme place. Eh, les gars, c'est à la 8eme qu'il faut être pour aller en playoffs. J'aime bien le hockey, et ca passe jamais à la télé ici (j'ai pas canal, j'ai pas le cable, j'ai pas le satellite... et je passe pas ma vie devant la télé en fait). Un sport (à l'origine) sans temps morts, où ca va vite, où l'on peut renverser la situation en un clin d'oeil. Evidemment, il y a des trucs chiants, comme partout: les bagarres tolérées (comme ca, je trouvais l'idée assez sympa, rigolote, mais depuis que j'en ai vu "en live" sur la glace, je trouve ca plutôt lamentable...), et les innombrables coupures, pour la télé et ses "réclames"...
Pourtant, il semblait que l'audience avait satisfait les chaines lors des JO... d'Albertville. Y a combien de temps déjà ?
Photos
Scanné 6 photos de mes tribulations canadiennes (octobre dernier déjà... !) (traversée Montréal - Vancouver *sigh* le bonheur total) hier, chez des amis des parents. Sur 2 pelloches, 6 photos intéressantes. Pt1. Merde. Je savais que je suis pas doué pour ca, mais j'espérais qu'en faisant attention, ca irait. Ben non. Je regrette pas d'avoir donné mon aps (quel attrape couillon ce truc) au gd frangin. J'ai reçu celles du Têt à Saïgon, que m'a envoyé Q.L., qui bosse là bas (le bol...). Quelqu'un saurait si je peux en mettre ici, sachant que j'ai pas pris le truc payant de blogspot ?
En tout cas, je renonce pas. Un jour, je ferais de belles photos. Que de belles photos. J'ai vaguement commencé à apprendre à me servir du Zorki (marque vantée par mon prof d'image l'an dernier) ramené d'Arménie, mais pour l'instant, c'est au pif. Et je suis pas très bon à ca... Mais j'y arriverais.
Vu chez Steff
You are a Bavarian.
What's your Inner European?
brought to you by Quizilla
Ca m'aurait bien fait chier qu'un bête programme me dise que je suis banlieusard. "You are a banlieusard of Paris". A moins que je n'ai l'esprit international ? Mdr.
Musique
Suis sur la Mannaman Radio (auto promo, oui), ca faisait un ptit bout de temps que j'y avais pas été. Il faudra que je réactualise tout ca, j'avais pris la bonne résolution de le faire tous les mois, l'an dernier, mais j'ai pas tenu. Comme j'y vais pas super souvent, un mois c'est pas assez pour s'en dégouter. Et là je "redécouvre" tout ca, le ptit Blitz United fait penser à du Garbage je trouve.
J'en décrocherais presque de Leloup, tiens...
Je suis parti
La plaine est morne sous la pluie
Nuages bas, le temps est gris
La plaine est morne sous le deuil
Nuages bas, le temps est gris
Je suis parti de ma famille
Il ne faut jamais revenir
Quand le soleil jamais ne brille
Quand le meilleur devient le pire
J’ai erré et voyagé
Et même si je pense à toi
à toutes les heures de la journée
Et même si je pense à toi
Jamais je ne reviendrai
S’il faut recommencer la bataille
Je laisse tomber, je ne suis pas de taille
Je ne veux plus me battre avec toi
Je ne veux plus me battre avec toi
Je suis parti comme un voleur
Je suis parti sans faire d’erreur
Comme le bourreau coupe d’un coup
Du condamné le pauvre cou
Quand tout à coup l’amour n’est plus
Que douleur au fond de notre être
La plaine est morne sous la pluie
Nuages bas, le temps est gris
La plaine est triste sous le deuil
Et la carcasse du chevreuil
Je suis parti de ma famille
Il ne faut jamais revenir
Quand le soleil jamais ne brille
Quand le meilleur devient le pire
J’ai erré et voyagé
Et même si je pense à toi à toutes les heures de la journée
Et même si je pense à toi
Jamais je ne reviendrai
S’il faut recommencer la bataille
Je laisse tomber, je ne suis pas de taille
Je ne veux plus me battre avec toi
Je ne veux plus me battre avec toi
Je suis parti de ma famille
Il ne faut jamais revenir
Quand le soleil jamais ne brille
Quand le meilleur devient le pire
Quand tout à coup l’amour n’est plus
Que douleur au fond de notre être
Et que plus aucune fenêtre
Ne laisse passer le beau temps
Nuages bas, le temps est gris
6.2.03
Aujourd'hui, j'ai envie d'écrire sur mon sport (un peu) (l'entrainement était hier), des blogs rencontrés (j'ai surfé hier jusqu'à 15h... rien glandé, encore) (sur le web, évidemment... [Sssalut, j'm'appelle Merriadoc, ch'ui surfeur quuuoi, mais tu peux m'appeler Merry ssi tu veeux] ) et des quelques réflexions qui me sont venues à l'esprit à ce propos (si j'en oublie pas en route, sinon y en aura qu'une), du fait que j'aime bouquiner la nuit, de DJ Barkhoudar...Si on parlait de Softball ?
La première chose qu'on me sort généralement, et qui me fait chier, il faut l'avouer, même si je ne le dis pas, c'est "ah ouais... mais c'est un sport de filles, ca ?" (je suis un mec jusqu'à preuve du contraire). Pffff... C'est tout ce que t'en retiens (crétin) ? Sur quoi tu te bases pour dire ca ? Parce qu'aux US, les mecs n'ont pas de ligue professionnelle de Soft ? 1) Aux Etats Unis, puisque c'est la référence des ptits malins, le soccer est un sport qui marche beaucoup plus chez les nanas que chez les mecs, et pourtant, on dit pas que c'est un sport de filles (alors tg), 2) le soft est le sport de détente pratiqué là bas par tout un chacun, qu'il soit de sexe féminin ou masculin, 3) Si tu connais si bien que ca, c'est que t'as sûrement des leçons à me donner... bin viens à un entrainement pour m'apprendre... (on va rigoler)
En général, qu'est ce que je répond... ? La plupart du temps, je me contente d'un "Justement..." avec un grand sourire (j'ai remarqué que lors de situations qui peuvent nous faire chier, un grand sourire -pas jaune, pas stressé, un vrai grand sourire- peut nous sortir d'affaire admirablement), sinon je fais le naïf "non, pourquoi ?" (je revendique le droit d'être naïf, d'ailleurs), et là si la personne en face veut faire sa chiante, elle va m'expliquer ce qu'est le softball et pourquoi c'est un sport de filles. Y en a des fois qui n'ont que ca à faire...
Dans les faits, qu'en est il ? Ma modeste expérience se limite à la pratique du soft en France. Dans mon club, le softball est pratiqué en loisir, et c'est pour cette raison que j'aime ca: 2h par semaine, on se prend pas la tête, la saison est toute courte de mars/avril à début juillet avec un match tous les 15 jours le week end et encore. Et on joue en mixte, aussi bien qu'en masculin (y a pas assez de filles pour faire une équipe féminine...). L'intérêt du mixte, c'est l'atmosphère détendue. Les mecs évitent d'être trop bourrins, et les filles tentent de pas trop faire leurs chieuses, chacun fait des efforts naturellement et c'est cool comme ca. Voilà. Le site de la fédé pour ceux qui veulent en savoir plus. Au programme bientôt, le tournoi en salle de Lunéville, dernier wk de février.
Le monde des blogs
Hier, je suis allé voir chez Nacara, qui est un autre lien revenant souvent, et chez Guenille, contre laquelle Bingirl appelait un boycott. En plus de retourner voir tous les autres rencontrés précédemment, évidemment (là, j'ai décidé de plus en trouver de nouveaux, ca suffit comme ca, ca prend trop de temps, bientôt j'aurais même plus le temps de faire le mien). Une constatation, c'est qu'il y a pas mal de trucs qui reviennent chez les uns chez les autres... Et je trouve que c'est un peu dommage (si, quand même), parce que ca uniformise un peu tout ca. Même lorsqu'il s'agit d'un questionnaire, où chacun aura ses propres réponses, pour un lecteur, il retrouve x fois le même questionnaire. Je trouve ca moins intéressant. Ce qui m'a amené à penser qu'en fait, il faut pas trop aller voir d'autres blogs si on veut garder le sien personnel. Se laisser influencer un peu, ok, mais ca s'arrête là. En plus, ca évite aussi de culpabiliser ("pt1 il est trop nul mon blog"). Donc voilà... La question, c'est celle de l'identité. Surtout qu'apparemment, j'arrive 1 an après "l'explosion des blogs" (lu qlq part chez Nacara je crois), donc si en plus je me mets à faire tout comme eux, autant rester au pieu.
Pour ce qui est de la journée d'hier, je me suis fait aspirer par le trou noir des blogs dès le matin, et j'ai pu m'en tirer seulement vers 15h, après quoi j'étais plus motivé (je l'ai été 10 secondes vers 9h35) pour continuer ma queste du labeur rémunéré... Donc je suis aller bouquiner "Harry Potter et la Coupe de feu" (est il réellement moins bon que les précédents, ou n'est ce qu'une impression ?).
Bouquiner la nuit
J'en viens naturellement au plaisir de bouquiner lorsque tout le monde dort. Un truc qui me vient de petit. J'adore lire depuis que j'ai appris, il parait même que j'allais jusqu'à lire toutes les compositions de produits ("émulsifiant, aspartame, poudre de cacao 33%..."), dans les premiers temps. Mes premiers souvenirs de lectures nocturnes remontent au CE1/CE2, par là (non pas par là, voyons !), avec les bouquins de Jack London ("L'appel de la forêt", "Croc Blanc"...), et avec l'aide d'une espèce de lampe-marque-page très pratique. Je devais lire jusqu'à 22/23h, ce qui était considérable pour moi à 7 ou 8 ans (replaçons les choses dans leurs contexte: mes parents étaient du genre "autoritaires"). Tout le monde dort, et nous on est là tranquillement, sans chieur, au chaud sous les couvertures (ou la couette), avec un livre qu'on déguste comme une sucrerie (c'est une expression, il ne me viendrais pas à l'idée de bouffer un truc qui colle aux dents après m'être passé les gencives au Fluocaril)... On entend aucun bruit (sinon les ronflements), c'est le bonheur. D'autant plus si le livre est bon (et Jack London, c'est excellent). Donc hier soir, j'ai laissé mon grand frère s'endormir gentiment (on partage la chambre, mais il m'a dit que ca le dérangeait pas, j'en profite) et je me suis plongé dans ma lecture d'Harry ("La longue route", c'est un bouquin plus "signifiant", pour moi, et donc je le fais durer, j'ai l'impression de plus l'apprécier comme ca) (pour ce qui est du "Traité des 5 roues", c'est un bouquin qui demande réflexion toutes les 1/2 pages, alors le soir... bof). Que j'ai fini d'une traite. C'était pas aussi cool que lors de ma dernière lecture du Seigneur des Anneaux (une fois tous les 10 ans environ), mais c'était bien quand même. Les moments comme ca, j'aimerais qu'ils ne s'arrêtent pas.
DJ Barkhoudar
C'est un type avec lequel mon frère a bossé lorsqu'il était en Arménie (l'Arménie est un pays magnifique dont les habitants sont extrêmements chaleureux, sortez de Yerevan toutefois, mais sans une personne parlant russe -ou arménien-, c'est chaud pour se débrouiller). Faire de la musique là bas n'est pas évident, mais il produit quand même des trucs intéressants. Je suis tombé ce matin sur "The guide of Armenia and Nepal" et c'est pas mal du tout (quoique parfois un peu trop électronique ?). J'en décroche cependant pas de Leloup:
Voilà
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que je t'aime, n'importe quoi
Je veux te dire que
Quand tu m'aimes
Je me sens presqu'exactement
Aussi heureux que le soleil quand il descend dans l'océan
Comme un carré qui tournerait
Comme une ligne qui casserait
Une araignée qui se console
Voilà
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que je t'aime, n'importe quoi
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que
Quand tu m'aimes
Je me sens presqu'exactement
Aussi heureux que le soleil quand il descend dans l'océan
Comme un carré qui tournerait
Un cosmonaute qui s'envole
Une araignée qui se console
Je veux te dire que je t'aime, voilà
Je veux te dire que je t'aime, n'importe quoi
Oh, ma belle aventurière au coeur si téméraire
Je suis brisé, moulu
Sur les rochers pointus
Des amitiés déçues
Des amours sans issue
L'ange déchu
Oh, ma belle naufragère
Mon navire a coulé
Veux-tu m'accompagner?
À l'entour de la terre pour un dernier baiser
Laisse-la
La nuit que j'ai passée hier fut la plus belle de ma vie
Si je mens je vais en enfer
Avec toi c'est le paradis
Oh, ma belle aventurière
Ma splendide guerrière
Ton armure est de fer
Je suis vaincu d'avance
Et aucune importance
Je dépose à tes pieds
Fusil et bouclier
Oh ma cruelle geôlière
Tu as du caractère
On ne peut en douter
Ton âme est pure et fière
Mais moi je suis sincère
5.2.03
En vrac: j'ai envie de parler de pleins de trucs ce matin... Le blog de Bingirl, ma recherche de job, mon grand frère qui est rentré -ca modifie mon sommeil - , mon blog (parler de mon blog dans mon blog...), American Psycho (le livre, je l'ai lu il y a 2 semaines)... Merde, en me levant ce matin (ouais, en me levant, je pense déjà à blogger...), j'avais pleins de trucs en tête et là ca me revient pas tout (ca c'est du bon français) (en passant, je présente mes excuses pour l'orthographe, je suis assez maniaque là dessus, mais je sais que je laisse passer des fautes qlq fois). Bon, ca me reviendra ptet en chemin, allons y.Bingirl
Je suis arrivé "chez" Bingirl hier en début de soirée il me semble, après avoir "rencontré" Agapi (dont le blog revenait souvent dans les liens), F (qui poste des commentaires délirants chez Agapi) et Steff (j'ai cru un moment que c'était quelqu'un que je web-connaissais, mais non, l'orthographe m'a trompé). J'ai donc passé plus de 2 heures "coinçé" sur le blog de cette toulousaine. Coinçé, parce que je ne parvenais pas à fermer la fenêtre et à me dire d'aller me coucher. Les .txt sont terribles, et par coup de bol j'ai commencé par les plus drôles, ceci expliquant cela. J'étais tellement bidonné que je pensais lui envoyer un mail pour lui dire que je trouvais ca drôlement bien et bidonnant, mais la suite (toute aussi bien pourtant, dans un style un peu différent) m'en a... dissuadé. Elle avait vraiment pas l'air commode dans certains. Même si souvent j'étais plutôt du même avis (les boites, par exemples). En finissant par l'histoire du carambar atomique, c'était plus nuançé mais bon... Je pensais quand même voter pour son blog aux blogs d'or, mais ce matin, je vois qu'elle est dans le jury, donc c'est pas possible.
En tout cas, ca vaut le détour.
Mon blog
C'est celui de Bingirl qui m'a amené à me poser un peu plus de questions: manifestement, celle ci recherche le moins d'interactions possible. Y a un lien pour envoyer un mail (avant d'envoyer un mail, lisez "Les Boulays"), point. Pas de système de commentaires, de pseudo messenger ou truc du genre. Etrange... Elle raconte tout ca sans vouloir qu'on n'y réagisse ? Je saisis pas là... Ca me laisse perplexe. Après avoir vu ca, je suis revenu à mon-blog-tout-pourri et finalement, je me suis dit que faire sobre, sans tout pleins d'images partout, de design "in" et de multi-liens terribles, ca peut être bien aussi. Et ca me correspond peut être plus. Donc en fait, je vais ptet pas aller plus loin dans le template. a part les couleurs (c'est pas encore trop ca, c'est vrai), je pense pas rajouter de trucs finalement. Et en y songeant un peu plus, mettons que j'ajoute plein de trucs, ca dépend quand même des moyens dispos: ok, là j'ai un super pc, seulement c'est pas le mien, et quand je pourrais plus en profiter, je pourrais sûrement plus updater mon super-blog-que-j'-y-ai-travaillé-vachement-dessus. Et un truc vachement design, si ca évolue pas, à la longue, c'est quand même un peu naze, je trouve. un peu comme la mode: si on veut être à la mode, il faut changer constamment. Si on s'habille classique, ca passe (presque) partout, et on n'a plus besoin de penser aux fringues. Donc voilà: le vote 'sobre' passe à l'unanimité.
Ah ouais, un autre truc, aussi: j'ai lu (grâce à un lien chez Steff je crois) que la définition du blog, c'était qlq chose d'assez court au niveau de l'écrit. Perso, j'aime bien lire, et donc j'en mettrais toujours des tartines (pour ceux qui aiment bien lire, pas pour moi, c'est bon, je suis pas égocentrique à ce point). Et tant pis pour ceux qui n'ont pas le temps.
Ma recherche de job
Putain c' que c'est chiant de chercher un job... Diplômé en septembre dernier -j'ai fini mon stage le 30- je suis parti un mois en vacances (j'aurais dû rester plus longtemps... je m'imaginais trouver un truc super rapidement... n'importe quoi), j'ai ensuite pionçé pendant 2 semaines, et on peut donc dire que ca fait 2 mois 1/2 que je cherche... Ca me fait trop chier. Comme le dit Richard Desjardin (un autre chanteur québecois, plus dans le style folk que Leloup): 1) chômage vient du latin comare qui signifie "se reposer lorsqu'il fait chaud" (j'ai pas vérifié), 2) travail vient du latin trepalium: un instrument de torture (ca si, j'ai fait du latin jusqu'en première, quand on m'a fortement conseillé d'arrêter... mais c'est une autre histoire), et 3) "c'est pas une job, que j'veux, c'est d'l'argent". Ptdr.
("J'aurais du ben du don du", live, pour ceux qui veulent le titre).
Bin ouais, finalement, je m'aperçois que j'ai fait des études "les plus sympa possibles" (càd en tentant de rester là où c'était le plus intéressant, mais tout à dépendu de mon choix d'aller en sciences... était ce le bon ?). Mais maintenant que c'est fini, terminé les 3h de transports en communs dont une partie dans le tout pourri "Juvisy-Versailles Chantiers" (le premier à faire la grêve, le dernier à s'arrêter, bien après que tous les médias ont affirmé que tout à repris... sales menteurs... et j'exagère à peine), terminé l'info indus' (beuark l'assembleur... mais j'ai pas eu le choix, c'était obligatoire qlq soit l'option)... Je suis pas très motivé. Ou du moins pas toujours très motivé. Des fois je vois mes potes qui bossent (aucun de ceux de ma promo avec qui j'ai gardé contact n'a trouvé), et ouais, bien sûr, c'est tentant d'être occupé toute la journée, d'avoir "un vrai rythme", la paye à la fin du mois (surtout)... Mais bon. Allez se coltiner les lettres de motiv' "personnalisées", les coups de fils de relance ("Mr untel m'a chargé de vous dire qu'il n'y a aucune embauche prévue pour le moment"... Gros connard, ca t'arracherai la gueule d'être un peu plus humain et de me le dire de vive voix plutôt que par l'intermédiaire de ta secrétaire ???), ca me lourde bien grave. Donc voilà, aujourd'hui,ca n'avance pas des masses.
Mais bizarrement, je suis plutôt confiant.
Le retour du gd frère
Mon gd frère était parti 15 jours en Arménie voir sa copine, et même si on a partagé notre chambre pendant des années (on est 5 dans une petite baraque...), ces 2 dernières années, j'étais tranquille peinard parce qu'il faisait la coopération là bas. Il en est rentré "assez stress" parce qu'il n'avait rien à la sortie à part une ébauche de projet de l'ambassade sur lequel il s'est jeté à corps perdu, bénévolement (il était censé décrocher le contrat). Seulement, je vous conseille pas de bosser avec l'Administration, c'est pas des rapides. Le truc n'est toujours pas monté, et mon frangin a laissé tomber (le bénévolat pour l'Administration, ca va 5 mn...). D'où crise de stress, rajoutez à ca que sa nana (une autrichienne de 4 ans de plus que lui) lui demandait de venir s'installer avec elle (elle bosse là bas), il s'est mis à flipper comme un malade. Il suintait l'angoisse, ca me réveillait la nuit (non je suis pas une petite chochotte...). Maintenant qu'il en est rentré "tout détendu", ben ca va pas super mieux... le réveil est trop désagréable (et rien à voir avec l'heure). Donc voilà, quoi. C'est chaud de construire une relation de couple je trouve... 1) il vaut mieux partir d'une base d'amour réciproque (postulat déjà bien restrictif), mais ca suffit pas !!!
2) il faut aller dans la même direction: orientation professionnelle, géographique, aspirations... 3) c'est mieux quand les ex reviennent pas sans arrêt... et j'oublie les détails (qui comptent... évidemment)... Ca c'est flippant ! Pas besoin de s'inquiéter d'un job...
En vrac pour finir, parce qu'il se fait tard
American Psycho, je disais: un bouquin de taré au sens propre du terme ! Comment Ellis a t'il pu ECRIRE ca ! Dans mes pires cauchemard, j'en ai jamais imaginé la moitié !!! J'étais obligé de m'interrompre toutes les 10 secondes sur certains passages, pour revenir à ma tranquille réalité... Et avec ca, il y a des passages entiers où il disserte longuement sur des albums de "rock" des années 80 (ca c'est le truc ultime pour reconnaitre un psychopathe: il aime les boites à rythmes, les synthés... vade retro satanas !).
En fait, je crois que j'ai bien aimé. Quand même.
Sinon, ca m'est revenu: en ce moment, c'est le Têt (le nouvel an vietnamien, j'ai un pote qui est au vietnam en ce moment: 4 jours feriés !). Et samedi soir, il y a tout un truc d'organisé à l'Unesco, spectacles, danses, démo d'arts martiaux, avec une soirée à la fin. Dépêchez vous il va plus rester de places.