Le bâton de marche

9.2.03

 

L'année de la chèvre

Hier soir, fête du Têt organisée par l'UGVF. L'Union Générale des Vienamiens de France, ainsi que toutes ses affiliées. Plein de monde. Plein de robes "chinoises". Après 2h de voiture (comme un gros nul, j'ai loupé l'avenue de Suffren, sur ma gauche en venant des quais, et j'ai continué jusqu'à la place Balard avant de m'aperçevoir de mon erreur. Et malgré le guidage-téléphone de B (oh, c'est pas bien de téléphoner au volant), j'ai trouvé le moyen de me planter une deuxième fois. Ca m'apprendra à regarder "vite fait" une map sur internet avant de partir...), on a quand même eu le temps de manger (poulet au curry/riz cantonnais, classique) avant le début. Mais encore une fois, erreur stratégique: après la pièce de théatre (Mulan, c'est vietnamien, c'est pas américain, vous saviez ?), on s'est aperçu qu'il changeaient les décors. J'ai cru que c'était pour un second acte, et on en a profité pour s'éclipser histoire de manger un autre morceau et de boire un coca. Fatal error: you lose. On a loupé les arts martiaux (le théatre était bel et bien terminé), ainsi que la danse des bambous (dans laquelle il y avait une addition de hip hop, pour un coktail sympa. Parait il). Eh merde. Ensuite, soirée au 7eme étage de l'Unesco (sympa, l'Unesco). Pourquoi j'ai tant de mal à me détendre lorsqu'il s'agit de danser ? La face nord du K2 me semblerait plus accueillante...
Ca fait quand même un peu cher tout ca.

La citation du jour

Hier soir, pour rejoindre les quais, j'ai traversé porte d'Orléans-place St Michel. Et de voir tant de monde ("oah, y a plein de gens dehors !?") dans les rues, je me suis dit qu'il serait bien que je sorte un peu plus...
"La vraie sagesse ne se rencontre que loin des autres hommes, dans les vastes solitudes"
Igjugaryuk - chaman inuit

Ta chambre n'est pas exactement une "vaste solitude", Merriadoc. Bouge toi le cul.

*Hope*

B m'a dit hier soir, que la soeur de Bp, manageuse (jusqu'à son éviction par les cadres Universal...) d'un groupe de rock récemment "apparu" et qui marche plutôt pas trop mal (pour le quizz: références -> No Doubt, Blink 182), monte son propre projet. 2 guitares, accordéon. "Chanson", parait il, mais avec un ptit truc en plus original. Euh... ils auraient pas besoin d'un violoniste par hasard ? Ne serait-ce que pour une chanson, ca me plairait bien de me retrouver à nouveau "là dedans". Il doit lui en parler avant de me filer le tel, pour le cas positif évidemment.
Voilà, maintenant que c'est exprimé, y a aucune chance que ca se produise.

Le goût de la truffe



Au départ, le goût d'un chocolat. D'un grand chocolat. Quelque chose qui n'existe pas en tablette. Qui n'existera jamais. Immédiatement après, la douceur de... de quoi, en fait ? La douceur et la fraicheur de quelque chose qui ferait penser à du beurre. Du beurre de chocolat.
Non, la douceur d'abord, en fait, et le chocolat qui s'exprime ensuite, qui prend de l'ampleur, se développe. Une saveur ronde-légère-fraiche-sans-être-froide, et pour finir le chocolat qui retombe. L'impression qu'on s'est retapissé le palais en chocolat. Alors qu'on n'a déjà plus rien en bouche...
C'était l'instant chocolat. Les meilleures truffes du monde à ma connaissance. Divines ? Le fait est que lorsque j'en prends une, je m'asseois et je ferme les yeux pour mieux en profiter. C'est pas de chance, elles ne sont produites qu'entre décembre et fin janvier... Heureusement qu'il m'en reste une petite réserve.

Musique

Des groupes qui ne font pas beaucoup parler d'eux, mais dont le travail est réellement intéressant. Melatonine, de Nancy, ELECTRO:lux, de Liège, avec un site minimaliste, mais qui ne semblent pas beaucoup bouger actuellement, et Porcelain, de Caen je crois.
Calmes sans manquer d'impact et de force. Expressifs. Déprimés... Super beaux, je trouve. Pourquoi j'adore le mode mineur, moi ?
Je décolle cependant encore peu de Leloup:

Les remords du commandant

Padapap...

Au chevet de son lit
Un jour l'homme célèbre
Aux portes des ténèbres
Appelle ses amis
Sur le point de mourir
Quelques hontes surviennent
Je ne puis repartir
Avant que ne convienne
Un pêché qui me gruge
Vous en serez les juges

D'aussi loin que me souvienne
J'adorais avant tout
Qu'on m'encense et me loue
Qu'on m'encense et me loue
Et je suivis toujours
Ce penchant naturel
Sans chercher plus avant
Et que la vie est belle
Inutile de feindre
Cette désinvolture
Qu'on s'efforçait de peindre
N'était que devanture
L'acharnement seul
L'entêtement d'une meule
Me fit toujours atteindre
Mes victoires sans geindre
Me fit parmi les hommes
Élever jusqu'à gloire
Me fit parmi les pommes
Devenir cette poire

Padapap...

Est-ce cette âpreté
Cette folie des hauteurs
Qui fit de moi ce fou
Quand j'y songe je pleure
Comme un paon dans sa robe
Refusant les honneurs
Je me faisais si probe
Ah... l'or me lève le cœur
L'or me lève le cœur

Derrière moi se rangeait
Le petit le grand peuple
Et je le faisais rêver
De l'impossible ailleurs
Eaux parfaitement pures
Et paysages vierges
Des paradis perdus
En Sibérie les cierges
Et ces comptes rendus
Où nous apparaissions
Traqués ou héroïques
Balthazar et Loïc
Dans un ravin profond
Furent laissés pour morts
Lâcheté et remords
L'attendent-ils aux cieux
Pour me rappeler le crime
Me tirer les cheveux
Non, de répondre une voix

Au sommet des plus hautes montagnes
Ou au creux des plus profondes gorges
Nous voulions voir les cieux
Et le public disait
Quel courage sans borne
Ils affrontent les mornes
Carapaces du laid
Les déserts les plus froids
Et les plaines arides
Traversés mille fois
Autant qu'étaient de rides
Sur le visage coi
Du vieillard centenaire
Rencontré sur la terre
De Baffin rappelle-toi
Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe
Je pense que le ciel pleure
Ceux que j'ai fait pleurer
J'espère que mes erreurs
N'ont pas fait trop de mal
Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral
J'espère que mes erreurs
N'ont pas fait trop de mal
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
J'aimerais que mes erreurs
N'aient pas fait trop de mal
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
Sur les routes de cailloux
Tiens ? les routes de cailloux
Balthazar, Loïc putain, putain...

Padapap...