26.4.03
StyleOn reconnait quelqu'un qui maitrise ses patins à l'absence de frein. Quand on croise des rollers sans frein, alors on sait que les deux jambes dessus, elles assurent. Et pas de triche possible, il n'y a qu' à essayer... Dans le but de progresser, j'ai retiré ledit appendice. On peut dire qu'il gênait, par son excroissance disgracieuse, mes circonvolutions. Dans la pratique, c'était plutôt jusqu'à maintenant mon plus fidèle compagnon (mais je suis ingrat). Enfin, "on n'a rien sans rien", et je m'étais mis en tête de ressembler à ses surfeurs du bitume. Au premier essai sans, je n'ai mis que 5 ou 6 mètres à m'arrêter. On peut comparer ça à freiner une voiture au frein à main. C'est plutôt encourageant. Sauf si l'on considère que l'essai était effectué en espace dégagé, dans des conditions optimales... Le deuxième essai m'a pris par surprise. Dans un réflexe "de débutant", j'ai avancé le pied droit et appuyé sur le talon. Lequel a glissé en avant merveilleusement, sans rencontrer la moindre résistance, pour entrainer ensuite mon postérieur à tâter de ce nouveau revêtement urbain high tech qu'on épandait il y a une 10aine d'années dans les rues près de chez moi.
Oh, je l'ai respecté, ce vicieux Stop, c'est une chose de sûre. Mais pas dans le style souhaité.