Le bâton de marche

6.11.03

 

ParisCarnet #4

Soirée des weblogueurs hier soir. Arrivé vers 19h45, la salle était déjà pleine. Enfumée (mon carnet "hume" encore la clope... pas terrible), animée... Je repère tout de suite Pierre. On s'installe pour parler un peu de vidéo sur wiki, ça m'intéresse, et puis Mouche nous rejoint, puis Monsieur Pire, arrivé en même temps que le Capitaine. Je sens que si je ne me bouge pas le popotin, je vais encore laisser partir les 3/4 de ces personnalités directement accessibles, comme la dernière fois. Alors je sors mon stylo et mon petit carnet et je pars en quête de weblogues à découvrir, de weblogueurs à rencontrer. A la table des jouebeurs, d'abord, on m'évangélise sur les mérites de l'Outil. QasU a essayé toutes les plates formes avant de se lancer, et c'est celle qu'il a retenue. C'en est carrément tentant ! Même Mouche ne m'a pas semblé si prosélyte lors de son dernier déménagement. Nikko, Pak, Addy, Songe, Castor et Phérine-la-benjamine discutent entre eux, ouverts cependant (non ce n'est pas une secte !) aux perturbateurs comme moi venus leur demander leur identité (en y repensant, ça fait limite...). Ils ont apporté leur provisions que le serveur, sympa, les a laissé dévorer en échange d'une conso.
Translation. Rencontre de Lewis Scaroll (il y en a deux ?), bonjour à Thom, propagande du RSS et des aggrégateurs auprès de Phérine, et enrichissante discussion sur le voile avec Isabelle. Quand Dek\ ("Sans bandana, on a l'air plus sympa")(un peu plus vieux, aussi)(!#@) se joint à nous, la discussion glisse sur le jeu de la citation, et ses travers : non, la pratique du weblog n'est pas du journalisme. Mais peut on être acteur et juge à la fois ?
A côté, Cossaw, Falobarato, Back Door et CC discutent avec un François Granger en cravate. Pierre Carion, arrivé de Californie (!) se joint à nous avant que j'effectue une nouvelle translation, vers François (que je confonds l'espace d'un moment avec Socrate, absent) et nicky. Maïa me donne des nouvelles de son petit frère, TDD s'insère (entre deux chaises hein)(pfff...), j'aperçois Eve au fond avec Manu, et puis Uther et Piou, aussi, qui repartent. Nouvelle translation, vers GM, KMS-le-mélomane et Lisbeï assis près de Kasparov et ^^V^^. Il ya Solveig qui arrive, Bap, aussi. Puis je rejoins le Capitaine et sa bouffarde, mystérieux et serein, en attente d'une traversée. La montre de Mouche est l'un des mystères de l'humanité : impossible d'y lire l'heure si l'on ne se peint pas les ongles en vert. C'est mystique. Pierre se pose quelques questions sur l'opus final de la trilogie Wachowskyenne : si on a vu les deux premiers, ça serait absurde de manquer celui-ci.
J'aperçois également, de plus ou moins loin, Philippe, Georges, Lunar ("Jean Paul Ney m'a tuer"), Kyz ou Nacara. Et je repars "comme d'habitude" maintenant, avec mon compagnon de RER, nicky.

Tout cela peut faire penser à un papillonnage un peu creux : en cherchant à rencontrer chacun, on les manque un peu tous. Pourtant, j'ai trouvé cette soirée réellement conviviale, agréable, intéressante, sympathique. Bien plus que la précédente, où j'avais été plus passif.
Bien sûr, si l'on veut discuter en particulier avec un blogueur, alors ParisCarnet n'est pas "forcément" fait pour ça (mais on peut). Bien sûr il y a toujours trop de monde pour avoir une grande discussion avec chacun. Mais comme le dit Laurent :
"La rencontre, l’écoute, l’échange, le partage, et si c’était cela, l’esprit de la blogosphère ?".