1.4.05
Pandore, Hopper et Gomm
Hier soir aux 18 marches, petite salle du 77, c'était soirée rock.Pour commencer, le trio de Pandore : une chanteuse guitariste, à la voix surement très jolie, un bassiste... euh, enfin, un bassiste, et un batteur (logique, non ?). J'ai pas aimé, et si un jour vous ouvrez la boite (facile), je crois que vous comprendrez vite pourquoi.
Peut être que les meilleures bonnes surprises sont celles qui commencent le plus mal ?
Toujours est il que Hopper, qui leur a succédé, s'est montré brillant. Emmené par deux chanteuses guitaristes, les compos du dernier album se sont mêlées à celles du prochain pour nous laisser apprécier l'intelligence du placement des voix et la complicité des lignes de guitares. La section rythmique, un bassiste discret et un batteur inspiré, assurant les fondations, les deux chanteuses nous ont montré (prouvé ?) que l'on pouvait rivaliser avec les formations anglo saxonnes tout en étant né de ce côté ci.
J'ajouterais qu'auditivement parlant, leur set fut le mieux mesuré, preuve s'il en est que nul n'est besoin de générer des hallucinations auditives chez le spectateur - deux heures après le concert, pour laisser une impression de patate des plus roboratives.
Gomm, pour finir, était la tête d'affiche de la soirée. Si les petits jeunes de Hopper m'ont semblé avoir "du métier", c'est là qu'on a réalisé ce qu'est un groupe professionnel (même s'ils ne sont signés "qu'en licence et distribution" chez Pias pour le moment).
Une pêche enthousiasmante, des morceaux qui ne l'étaient pas moins, le quatuor emmené par une chanteuse et un batteur complices m'a fait une putain d'impression.
Les concerts sont pour moi l'occasion de découvrir - c'était réussi - mais également de me décider (ou pas) à acheter de la musique. Destroy to perfection