Le bâton de marche

12.9.04

 

Incompréhension

Je viens seulement de comprendre.
Bien que je déteste faire les courses, que je ne traine pas dans les magasins et que le mot "shopping" me donne des boutons, il m'est arrivé plusieurs fois m'entendre demander en caisse "vous avez la carte machin ?".
N'en ayant aucune, je me suis empressé de rouspêter contre cette manie de nous pousser à la consommation comme nos aïeux poussaient leurs vaches au pré.
Et pourtant...
Quelques jours m'ont suffit pour comprendre que si l'on veut enregistrer les points d'un de ces boulets de clients adhérent, on a fortement intérêt de demander avant, parce que ce bovidé ne pensera à sortir sa carte que lorsque ça sera trop tard (encore un coup de Murphy, je présume).
L'explication était simple...

C'est un peu là dessus que joue la pièce "Trois jours de pluie", en ce moment au théatre de l'Atelier. Un père perçu par ses enfants au travers de son testament et d'un laconique "journal intime", puis le père tel qu'il était 30 ans auparavant. On aura beau dire, de toute façon on ne sera pas compris tel que l'on voudrait ?
Deux actes, sans entracte, trois acteurs dans un décor minimaliste mais néanmoins expressif, et je crois que je vais abuser de ces invitations que ce petit job me procure...