Le bâton de marche

11.8.04

 

Hop

Un coup d aile, et c est des dizaines d heures qui disparaissent. Quand il faut deux jours de bus (ou de train) pour faire Saigon-Hanoi, 2 heures d avion suffisent. C est plus rapide, c est un autre monde, c est plus confortable (surtout lorsqu on profite du salon vip, le genre de trucs qui ne m est pas arrive souvent ici)... mais c est aussi moins interessant. Non ?
J avais failli rater ca, encore une fois...

Hanoi est une ville pour les touristes. Un seul coup d oeil suffit pour s en convaincre : de petites rues, des arbres partout, un centre ville a taille humaine parseme de lacs... Ne seraient ce les omnipresentes honda qui vrombissent, claxonnent, et fusent de partout, trainer dans les rues serait presque agreable.
L arrivee a Ha Long n est pas aussi facile. A voir le debarcadere, on craint le pire : devant les 3 policiers charges de controler l acces aux bateaux, une foule de touristes suants se presse.
L embarquement se fait cependant sans encombre, et une fois dans la baie, on realise pourquoi ces 1500 km2 sont classes au patrimoine mondial de l humanite. Avec quelques 2000 iles ou plus, se cacher loin du monde pour la nuit est enfantin. Et les etoiles filantes sont au rendez vous.

Deux heures en sens inverse, et c est le retour a l agitation meridionale (ce qui ne change pas grand chose de ce cote).
Apres 3 semaines (ou presque) au Viet Nam, il est temps de mettre les voiles. J embarque donc dans un bus, qui o miracle, n est pas bonde, et je prends la route du Cambodge. Au poste frontiere, c est toujours le meme match en deux mi temps : une heure pour quitter le Vietnam, une autre pour rentrer dans le royaume.

Et de l autre cote, ce n est plus la meme chose. Retour en arriere, on se croirait au Laos. Les maisons sur le bord de la route sont en bois, en chaume et en toles.
Le pays est plat comme la Belgique, et la route super mauvaise. Je suis chanceux, si c est la saison des pluies, c est sec de ce cote. On traverse le Mekong, gigantesque, par bac, on troque le bus contre un minibus, et c est reparti. Ca tire tout droit devant, pendant des heures.
Petit a petit, les maisons "en dur" se font plus frequentes, les voitures sur la route, de meme, et on entre a Phnom Penh.

La reputation du Cambodge n est plus a faire, mais a changer surement. Demain, pourtant, je visiterais S21. Parce qu il y a des choses qu on ne doit pas oublier ?