Le bâton de marche

6.8.04

 

Cap au Sud

Pas eu la possibilite de poster plus tot. Resultat, je me retrouve devant le clavier, avec 10000 idees qui se bousculent en meme temps. Le resultat va ressembler a une carte postale un peu speed et chargee.

Apres Hue, je suis parti pour Hoi An. Au XVIIeme siecle, Faifoo etait un port de commerce ou se cotoyaient les marchands et marins venus de Chine, du Japon et d Europe. Sous l anagramme de la capitale, c est aujourd hui une petite ville a la nostalgie coloniale, ou les maisons pastelles, jaune ou turquoises, avec leur galerie en facade, sont un souvenir portugais. Lorsqu elles ne sont pas un petit bout de Chine. Les tailleurs y sont legions, et devant les tarifs affiches, repartir sans surpoids est (presque) un supplice. La plage est a une poignee de kilometres, les rizieres - et le tombeau japonais, encore plus pres. Il y en a pour tous les gouts.
Si je ne m y suis pas rhabille de pied en cap, j aurais au moins teste la cuisine.

Apres Hoi An, j avais dans l idee de passer quelques jours a Nha Trang, dont les plages semblent tres appreciees des voyageurs. La possibilite de rejouer au poisson quelques heures sous l eau n y etait d ailleurs pas pour rien.
Et puis, une inspiration embrumee de fatigue, dans une station service a 6h du matin, m a conduit 60 km plus au nord que la trepidante station balneaire. Une plage de sable fin, des montagnes tout autour recouvertes de jungle, 3 nuits sous les etoiles berce par les vagues, des rencontres d autres voyageurs aux experiences paralleles... le plus bel endroit du monde ?
Il n y a qu une seule chose de penible au paradis : s en aller.

L atterrissage a Ho Chi Minh, toujours plus au sud, marque d autant la difference. Si c etait disneyland a Hue, alors question traffic, ici c est le parc Asterix.
L univers des expat' me semble curieusement filtre. Peut etre est ce le filet mignon et la puree faite maison, la limousine, ou le chantier occidental (une autre vision du Vietnam) ? Pendant quelques heures, j ai eu la sensation de ne plus etre tout a fait aussi loin.