Le bâton de marche

9.7.04

 

Bangkok

Avec Bangkok, il semblerait que le premier contact ne soit jamais le bon. Comme quelqu un qui gagnerait a etre connu. Et c est apres deux semaines de Thailande que je l apprivoise.
De passage pour rejoindre Chiang Mai et le nord, j ai profite de la compagnie de deux danois pour sortir du ghetto touristique que peut representer Khao San road - popularise (?) par le roman d Alex Garland, puis le film "The Beach". Definitivement eviter les tuk tuk comme la peste : le ferry et les bus sont a des prix derisoires, et tout aussi rapides, ou presque.
Et marcher. Quel meilleur moyen pour decouvrir une ville ?

Bangkok a un plan d urbanisation que je qualifierai de... "different". S il existe.
Le musee des barges royales - grandes barques (une 50aine de metres) traditionnelles de ceremonies - n est accessible que par un dedale de ruelles humides, serpentant entre de coquettes bidons-maisons.

Les marchands de streetfood semblent omnipresents. Beignets de poisson, de crabe, de poulet, brochettes, salades, fritures ou soupes, sucre, sale, epices, on y trouve tout ce qu on pourrait y chercher.

La religion est etroitement liee au quotidien. Difficile d eviter les temples, ils sont partout. Les places arrieres des ferry sont reserves au moines, qui ne sont pas cloitres hors du regard du monde, au contraire. Si le service militaire est d au moins deux ans ici, il est egalement "conseille" de vivre une periode monacale. Selon votre envie, elle pourra durer d une semaine a plusieurs mois.

La pollution est impressionante. Elle affadit les couleurs, salit le bleu du ciel. Le fleuve est encombre de plantes d eau, qui ramassent toutes les bouteilles que l on jette, mais ne semblent deranger personne. L ecologie ici, semble appartenir a un autre monde.
L air conditionne est a fond dans toutes les epiceries, et donne la sensation de s approcher d un feu lorsqu on ressort. Les odeurs changent sans arret. La cuisine au milieu des egouts.

Je m echappe dans quelques heures.