5.3.03
Patience
C'est lorsqu'on est tranquillement en train d'ajouter les dernières touches à un post que l'on n'a pas sauvegardé, et que l'on fait une fausse manip' (merci à yahoo messenger au passage) qui nous donne l'occasion de _tout_ recommencer, que l'on mesure alors notre degré de bloguémie.
Made by Bingirl
Après avoir regardé les différents résultats possibles, je me suis dit que finalement, elle n'était pas aussi méchante, la ptite Bingirl. Et juste alors, patatras ! "J'me suis fait piéger ! Sûr qu'il y a un 2nd degré là d'dans !"
Qu'évoque l'Asie pour vous ?
Après une dernière répétition avec cet orchestre hier soir, je me suis fait brainstormé à propos de l'Asie par l'amie d'une amie, étudiante en DEA de Sociologie. Ce qui m'a amené à repenser à mon attirance pour ce coin de planête où je n'ai jamais mis les pieds.
Quand j'étais tout ptit, mon papa était marin. Un vrai marin. Absent pendant 4 mois, pendant 6 mois, puis de retour pendant 2 ou 3. Tour du monde etc. Et s'il y a une chose qu'il nous a transmise, c'est bien sa curiosité envers le Japon. Porter un kimono à deux ou trois ans, s'endormir sur les exploits du "Prince Fuji", ça s'appelle de l'influence.
Quelques années plus tard, c'était dans la ligne traditionnelle japonaise, de la copie pure et simple du grand frère. Avec quelques années de plus, il avait accès à plus de choses que moi. Les bouquins de la bibli adulte, en particulier. Les histoires de samouraï. Je lui empruntais furtivement ses lectures lorsqu'elles me plaisaient. Son ami du collège, d'origine vietnamienne, chez qui il allait parfois s'empiffrer de nems est à la base de mes goûts pour la cuisine d'extrême orient. Qu'il en soit remercié. Arrivé au collège, j'ai fait pareil.
Par la suite, lorsqu'un ami m'annonça débuter le Vovinam Viet Vo Dao (c'est un peu long mais c'est le nom complet), je me suis empressé de l'accompagner. Et lorsqu'on pratique un art martial, à la différence d'un sport de combat, on s'intéresse à "l'esprit" de cette pratique, puis plus simplement à l'esprit. D'où découlent les lectures du Dalaï Lama.
Mais en France, même sans avoir pratiqué un art martial, je crois que toute une génération a baigné dans la culture asiatique, niponne (ni mauvaise) plus précisémment. Avec les mangas qui défilaient à récré à 2, puis au club dorothée, difficile d'y échapper. D'Ulysse 31 ou Goldorak à Dragon Ball, il y a pas loin d'une quinzaine d'année. Ca marque.
Alors aujourd'hui, quand on me demande à quoi me fait penser l'Asie, je réponds mystère, zen, sérénité, beauté, maitrise de soi, dépassement...
Bien que j'ai suffisamment lu pour avoir un aperçu de leurs travers. Policées, dans lesquelles l'individu n'est rien face au groupe, pressionnées de partout. Résumées dans le proverbe: "On tape toujours sur le clou qui dépasse".
Où il est question de blog
Pris un peu de recul ces derniers temps. Abandonné l'idée du post journalier. Après réflexion, 1) ça ne sert à rien de se forcer lorsqu'on n'en a pas envie. Bloguer doit rester un plaisir. 2) Bloguer doit passer après toutes les autres choses à faire. En théorie... Dans le cas contraire, en effet, je me mets à négliger des trucs plus importants. Or, jusqu'à preuve du contraire, bloguer n'est pas important.
A part ça, je pense qu'on se monte un peu la tête avec "le phénomène des blogs". Si l'on compare le nombre de blogueurs avec la population, c'est insignifiant. Les blogueurs ne sont qu'une poignée, même s'ils sont plus nombreux que l'an dernier. Seulement, entre eux, ils organisent pleins de trucs, se lient, se copient, s'influencent. Tout ca fait du bazar...