10.3.03
J'aime pas
... voir mon blog plusieurs jours de suite sans changements. Ca m'énerve un peu, en fait. Je me dis "eh, ça sert à quoi de faire un blog si tu ne postes pas ?". Alors qu'en fait, j'ai pas forcément envie de poster. Mais ca m'énerve quand même. Ceci dit, j'ai envie de poster ce soir.
J'avais d'ailleurs 2/3 liens à rajouter, mais comme je peux plus poster sur le pc habituel, ca sera pour plus tard.
Netscape vs. IE
Je suis pas un geek, ca semble sûr. J'ai compris que dans le monde des blogs, on utilise plutôt Mozilla ou Opera. Enfin, des trucs un peu moins connus. J'ai mes petites habitudes, alors quand IE refuse obstinément de fonctionner, caprice d'enfant gâté sans doute, j'utilise Netscape. Et quelle n'est pas ma surprise lorsque je m'aperçois que 1) ce machin n'affiche pas "aussi bien" ma page que IE (du genre les outils sont tous décalés à gauche, pt1), mais qu'en plus (2), il n'affiche pas non plus tous les boutons lorsque j'édite mes posts: pas moyen d'ajouter un lien http, pas moyen de mettre en gras. Dans tes rêves, en italique. Le pire de tout, (3) c'est que si j'ai le malheur de modifier mon template, il me squizze le permalien et les trackback. Enfoiré. Si une explication "réaliste" et plausible (j'ai bien dit et), j'aimerai bien la connaitre. A part ça, il m'est encore venu des envie de tuning (j'espère que c'est pas trop grave). Du genre une section "about" bingirlisée, et des scrollbars (tant qu'on y est, dans les autres.
Un lien sympa, quand même, à ce propos c'est googlefight.
Culturons, culturons
Concert de musique classique d'un jeune orchestre, vendredi dernier, à Paris. Bon niveau (semi-pro, pour faire jargon). Une soliste qui s'échauffait tranquillement sur un Quizz "les 24 Caprices de Paganini"... On pourrait se dire que "si les choses on été faites comme il faut" (et 500 flyers, ca semble pas mal), dans une ville comme Paris, il y aura un peu de monde. Mais n'est pas Berlin qui veut. Je remercie au passage les 2 petits mômes du 2eme rang pour ne pas avoir fait trop de bruit en se battant. Lorsqu'il y a autant de monde dans la salle que sur la scène, cela vaut il la peine de jouer ? Certainement. Mais c'est sûr qu'on préfererais glander chez soi. J'espère que le ptit chef aura retenu la leçon: 18h30 n'est pas une heure pour un concert. Même un vendredi.
La vie étudiante
Les bons blogs sont reconnus aux nombre de commentaires ? Petit débat sympa chez Walkyrie, à propos de la vie étudiante. Le mythe. Les rêves brisés de lycéens assoiffés de connaissances, de reconnaissance et d'expérience... Est ce que le mythe des "meilleures années" viendrait de notre propention à sans arrêt regretter les années passées ? Comme l'âge d'or, en fait ? Mes "meilleures années" sont derrière moi. Ca me parait clair. L'ambiance de ma classe de 4eme, ainsi que celle de ma seconde sont parmis mes souvenirs chéris, gardés précieusement et naîvement comme des reliques. Mais il faut avouer qu'il est difficile d'affirmer "oh, ma meilleure année ? Dans 3 [8, 13, 22...] ans, assurément."
Pour ce qui est de la fac, j'y ai passé quelques années, et la simple idée des exams suffit à me dissuader de reprendre un DEA, même si chercher un job, c'est chiant. C'est vrai, c'est galère d'avoir des trucs à réviser, juste pour montrer qu'on a bien compris le cours (grâce au td, en fait...) au prof d'amphi, alors que lui, le prof, n'a pas compris que nous étions de simples étudiants. Chose pourtant élémentaire. Avec la conséquence d'un exam infaisable quelque soit le temps imparti (il me reste 3 heures ? Je peux partir maintenant, quand même ?). Qui sèmera le doute dans son esprit. Et parfois même dans le nôtre. Bon pour les exams, d'accord. Mais c'est bien le seul "contre" à la vie d'étudiant. Pour ? La simplicité. On n'a pas 36 000 trucs à penser. Du genre, - élever correctement ses enfants en assurant une présence parentale régulière, "suffisante", attentive; - évoluer de manière intéressante professionnellement (pour faire bref); - mener une vie de couple enrichissante et épanouissante, sans trop d'interférences négatives de la part des "monstres ingrats" que l'on a mis au monde (pour faire bref aussi); tenter de se garder un "jardin" que l'on cultive réglièrement, qui nous permette de nous accomplir en tant que personne, de nous enrichir, et par là même d'enrichir nos espaces précédemment cités. Je ne parle pas (enfin, si) des impôts à payer, des parents qui vieillissent et dont il faut, à notre tour, se soucier, des amitiés à entretenir, des vacances imaginées au soleil mais qui se feront chez papy et mamie pour cause desdits impots (oubliés), des retraites à prévoir par le biais d'une caisse de prévoyance peu prévoyante qui banqueroutera à la veille du grand pot... Et j'en oublie. Non, non, quand on est étudiant, la seule chose à se soucier (du moins pour les chanceux -quant aux conditions- comme moi), c'est les études. A la rigueur, la teuf du samedi avec les potes. Mais est ce un souci, ca ? On trouve quand même moyen de râler. Pour des histoires, somme toute amusantes, de bde ou je ne sais quoi. Le type venu de prépa qui a oublié de laisser ses "bonnes habitudes" à la porte de la salle d'exams, et qui sème un vent de panique dans son entourage lorsque celui ci s'aperçoit que le type en question n'écrit pas sur le verso de ses brouillons, le recto étant religieusement déposé face contre table (! mais ca va pas ! mais ca va pas ? mais il sort d'où ?). Ou plus sérieusement, sur le niveau général. On se monte un peu la tête la dessus. Comme si les études étaient importantes lorsqu'on commence un job. Les études sont un bagage qui nous sert par la suite à raisonner de manière efficace dans différents domaines. C'est tout. Du moins pour moi. Alors la vie d'étudiant, avec ses cartes imaginaires, ses tarifs préférentiels, ses congés, ses soirées... Bin c'est sûr que ca doit manquer.
Evidemment, il y a parfois des annus horribilis. On se retrouve avec des gens dont la supportabilité décroit proportionnellement avec leur proximité, et ce d'une manière inversement exponentielle avec l'avancement de l'année. Par exemple, on se pointe un début d'année, et on s'aperçoit rapidement que le nombre de mecs est très inférieur au nombre de nanas. "Bon plan cette licence !" nous vient tout de suite à l'esprit, en bon mâle que l'on est. Au bout de quelques mois, on n'en peut pourtant plus et l'on n'a même pas envie de connaître la raison qui a poussé une camarade à inviter tout le monde sauf nous et notre pote à sa crémaillère ("y avait pas assez de place", officiellement, est toujours numéro 1 au top des excuses bidons, bientôt 5 ans après. Et "tu as une tête qui lui rappelle quelqu'un qu'elle n'aimait pas à Clermont Ferrand", officieuse, est numero 2). Si l'on ajoute la mésentente TOTALE de l'équipe de professeurs, ainsi que des méthodes dignes du moyen âge pour certains, alors oui, il y a des moments déprimants. Cependant rien d'infranchissable avec un bon cercle d'amis extérieurs, et des activités extra universitaires enrichissantes. Voire une réorientation en fin d'année. Alors peut être, tout n'est pas parfait. Pas comme on se l'imaginait. Mais si l'on n'est pas content du cours, il y a le td. Et si l'on a la chance d'avoir peu d'heures, il y a la bibliothèque, dont la richesse est égale à notre flemme. Des problèmes "simples", aux solutions "simples". Tout ça parti de la simple remarque que "La fac, c’est le culte de la médiocrité". Si l'on ne se sent pas bien quelque part, il faut examiner la possibilité d'un changement. Si l'on veut rencontrer des gens, il faut se bouger le cul et aller au devant, quitte à manger des oeufs quelquefois.
Face à l'avenir, je ne suis qu'un petit garçon apeuré.