Le bâton de marche

30.9.04

 

Théatre

Les rustres, une pièce de Carlo Goldoni, adaptée en français. Ce n'est pas du Molière, et les acteurs ne la transcendent pas. Mais Galabru (je n'étais pas fan, pourtant) nous y donne une master class éblouissante. Un bon moment.

Feydeau c'est fou, est nettement plus rythmée, en particulier la première des deux pièces, qui rebondit de quiproquo en quiproquo. Pas un instant pour souffler, François Morel et Valérie Mairesse, très bons... Encore mieux.

Brooklyn Boy, plus moderne (la pièce se déroule de nos jours), joue sur les relations familiales et l'humour à la Woody Allen. Les acteurs sont tous excellents, c'est la première qui me donne envie d'y retourner.

Le théatre, je vais y aller plus souvent. Quand j'aurais un vrai job.

28.9.04

 

Voyage voyage

Vu le nombre de trous du cul du monde ici bas, faut pas s'étonner qu'on vive dans un monde de merde.

26.9.04

 

(re)Découverte

Il y a des groupes que l'on rencontre, pas souvent mais parfois, qui nous font tutoier la Pythie. La première impression est tellement bonne qu'on prend le contre pied critique par réaction. Mais on a beau faire, à la fin du set on est revenu à notre point d'origine.

Croisés sur un concert, dans une petite salle parisienne au passé punk, il y a 5 ans déjà, on s'était déjà dit à l'époque que ceux là étaient à suivre. Ils développaient sur scène un univers fantasmagorique qui tranchait avec les apprenti clones de Palmas et Korn qui les avaient précédé. Et leur volonté ne faisait aucun doute.

Hier soir, je les ai retrouvés. Enfin... pas tout à fait.
De la formation d'origine, il ne reste que le chanteur à la voix rauque, et le premier bassiste, passé aux lumières. Moins naïf, leur univers s'est déplacé suivant les lois d'Einstein.
Toujours aussi inventive - mais plus mature ? - la nouvelle mouture sort le second album de Monsieur Lune le 28 octobre prochain, après avoir démarré tranquillement, mais très sûrement, sa tournée de présentation. Bientôt à Orléans, puis Clermont Ferrand, ils seront de retour à Paris le 8 novembre prochain à l'Européen.
Parce que tout le monde ne pense pas (encore) que les guignols de la Starac sont des "artistes", il est aussi certain qu'ils s'affirmeront dans le "paysage musical français" que deux et deux font quatre.

Allez les voir, ça vous changera de la télé.

21.9.04

 

Liens

Une connexion internet pas trop mauvaise (Via Phée_Ryne), une après midi de digestion en vue, pas beaucoup de motivation pour ce dossier épineux requérant toute votre subtilité, le n+1 est en réunion à l'extérieur... Et puis, c'est l'heure de la sieste, non ?
Voilà de quoi passer quelques heures ce cap (avant de repartir d'un bon pied bien sûr)(bien sûr) :

3 semaines après tout le monde, j'ai découvert ce petit clip en flash sur la version acoustique de Creep. Avec le son c'est mieux. (Via _F_)

Dépaysement garanti : Ara poste depuis Martuni, dans le Haut Karabakh, son quotidien, et les news de ce petit coin du globe, trop éloigné des routes télévisuelles pour qu'on en parle régulièrement.

Dans la même série, Rachael est dans les peace corps (ces volontaires américains qui partent pour deux ans enseigner l'anglais loin de tout, dans un petit village perdu la plupart du temps). La preuve est faite qu'il y a internet au Kazakhstan.

L'arme fatale pour une après midi de boulot, c'est Read-Box.com. Sur ce site, découvert sur celui des éditions du Lombard, il est possible de lire les premières pages (souvent plus d'une dizaine) de bandes dessinées à paraitre...

Et pendant ce temps, Elo et Seb sont arrivés en Malaysie.

12.9.04

 

Incompréhension

Je viens seulement de comprendre.
Bien que je déteste faire les courses, que je ne traine pas dans les magasins et que le mot "shopping" me donne des boutons, il m'est arrivé plusieurs fois m'entendre demander en caisse "vous avez la carte machin ?".
N'en ayant aucune, je me suis empressé de rouspêter contre cette manie de nous pousser à la consommation comme nos aïeux poussaient leurs vaches au pré.
Et pourtant...
Quelques jours m'ont suffit pour comprendre que si l'on veut enregistrer les points d'un de ces boulets de clients adhérent, on a fortement intérêt de demander avant, parce que ce bovidé ne pensera à sortir sa carte que lorsque ça sera trop tard (encore un coup de Murphy, je présume).
L'explication était simple...

C'est un peu là dessus que joue la pièce "Trois jours de pluie", en ce moment au théatre de l'Atelier. Un père perçu par ses enfants au travers de son testament et d'un laconique "journal intime", puis le père tel qu'il était 30 ans auparavant. On aura beau dire, de toute façon on ne sera pas compris tel que l'on voudrait ?
Deux actes, sans entracte, trois acteurs dans un décor minimaliste mais néanmoins expressif, et je crois que je vais abuser de ces invitations que ce petit job me procure...

11.9.04

 

Dit

"Accepter de ne pas tout savoir, de ne pas tout avoir lu, ne pas tout avoir vu, c’est aller de découverte en découverte, à jamais, pour toute la vie. C’est la voie que j’ai choisie."

- Camille -

1.9.04

 

Rapporté

"C'est vrai qu'au Viet Nam, on n'est pas toujours les meilleurs.
- En effet...
- Dans les technologies, on n'est pas vraiment au top, notre équipe de football est encore loin du niveau des européennes, et pour parler de sport, tout le monde ici sait qu'on n'aura pas des quantités de médailles aux J.O. .
- En tae kwon do, et en badminton, peut être ?
- Commercialement, on n'est pas d'un grand poids dans la balance mondiale, et culturellement, notre rayonnement ne va pas très loin.
- Votre cuisine est appréciée mondialement, ça je peux te l'affirmer.
- Ce que je voulais dire, c'est qu'on n'est peut être pas premier partout, mais s'il y a bien un domaine où on l'est, c'est en liberté !
- Pardon ?
- Oui, ici au Vietnam, on est les premier en liberté.
- Attends, attends, tu sais ce que c'est la liberté ? Moi en France, si je n'aime pas Chirac, je peux le dire haut et fort. Et toi, si tu n'aimes pas ton président, tu peux aller au milieu de la rue pour le crier sur tous les toits ?
- euh... mais non...
- Bah pourquoi ?
- Mais... parce que je l'aime !"
 

Blague étrangère

Lorsqu'il façonna le monde, Dieu mit un soin tout particulier dans son coup de main sur l'Europe. En reculant de trois pas pour admirer son oeuvre, il remarqua qu'il venait de créer le plus beau pays du monde : la France.

Pour ne pas créer d'inégalités, et afin de ne pas susciter de jalousies... il y plaça les français.